Le Premier ministre a annoncé plusieurs mesures relatives à l’école, la famille et les réseaux sociaux dans le cadre d’un discours où il a demandé un « sursaut d’autorité ». Si le diagnostic sur la violence des jeunes est partagé par les sénateurs de tous bords, ils veulent maintenant savoir comment cela se traduira concrètement.
Vote du PS : « Le bourgeon d’un printemps de la renaissance », se félicite David Assouline
Par Public Sénat
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David Assouline ressort soulagé du vote du Parti socialiste, au cours duquel le texte d’orientation du député Olivier Faure est arrivé nettement en tête, frôlant la majorité absolue. « On pouvait avoir peur d’un congrès qui se passe mal, avec peu de participation, avec beaucoup de divisions », rappelle le sénateur dans Parlement Hebdo, sur Public Sénat et LCP-Assemblée nationale.
« Il y a plusieurs bonne nouvelles […] à tous les niveaux, je suis satisfait », poursuit le sénateur de Paris, qui soutenait la candidature du député de Seine-et-Marne, désormais promis au poste de premier secrétaire du parti, après le retrait du deuxième homme de la course, Stéphane Le Foll.
« Il faut être humble »
Le nom d’Olivier Faure, dont la motion a été choisie par 49,75% des militants, selon des résultats encore partiels, devra être confirmé par un nouveau vote des militants le 29 mars prochain. « Je suis très content qu’il ait fait ce score », réagit David Assouline, qui considère que le « PS n’est pas mort ». « C’est même l’inverse, c’est le bourgeon d’un printemps de la renaissance socialiste qui s’annonce », ajoute-t-il, un brin lyrique. Selon la direction du PS, 35.000 à 40.000 militants se sont déplacés pour ce vote.
Passé cette consultation, le plus dur s’annonce pour ce parti, qui a été balayé à la présidentielle et aux législatives. « Il faut une renaissance et pas seulement une reconstruction », avertit ce vice-président du Sénat. « Il faut d’abord reconstruire un collectif », détaille-t-il, mais aussi « reconstruire une confiance pas à pas » avec les électeurs. « Il faut être humble, faire de nouvelles propositions », et notamment « repenser les outils de la solidarité sociale », selon lui.