« Xavier Bertrand a besoin du soutien de notre parti », rappelle Gérard Larcher

« Xavier Bertrand a besoin du soutien de notre parti », rappelle Gérard Larcher

Le président du Sénat, invité d’Audition publique ce 20 septembre, estime que « tous » les candidats à l’investiture LR « ont le sens de la responsabilité ». Il précise que le nom du ou de la gagnant(e) sera connu fin novembre ou début décembre.
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Le « départage », mot cher à Gérard Larcher, voici plus d’un an que les Républicains en parlent. L’épilogue du feuilleton est proche. « Je reconnais que ça prend un peu de temps », a admis le président du Sénat, Gérard Larcher, ce 20 septembre dans Audition publique (sur Public Sénat, LCP-AN, en partenariat avec Le Figaro Live) . Les militants LR trancheront sur la procédure à adopter ce samedi par voie électronique, dans le cadre d’un congrès. D’un côté leur sera proposée la primaire ouverte, ouverte aux adhérents de LR, des familles politiques alliées et aux sympathisants, « qui se reconnaissent dans les valeurs de la droite et du centre ». Autre possibilité : les candidats seront départagés par les seuls militants, une formule « que nous souhaitons ouvertes aux autres familles politiques de la droite et du centre », insiste Gérard Larcher. Selon lui, ce corps électoral représenterait à l’heure actuelle 120 000 à 125 000 personnes.

Le ou la candidat(e) sera connu(e) « fin novembre ou tout début décembre », a rappelé le premier des sénateurs. « Il y a une réalité, c’est qu’il y aura une compétition. Et que celui ou celle qui dépose sa candidature devra s’engager à la loyauté et devra s’engager à accepter la décision qui sera prise », insiste l’ancien ministre, qui refuse un « remake du second tour de 2017 » où la droite avait été éliminée.

« Ils ont tous le sens de la responsabilité »

L’aventure personnelle de Xavier Bertrand, qui a choisi de rester en marge du processus de désignation de son ancien parti, n’en finit cependant toujours pas d’instiller le doute sur la réalité d’une candidature unique de la droite et du centre. « Xavier Bertrand a besoin, comme les autres, du soutien de notre parti », rappelle comme en évidence Gérard Larcher. Aujourd’hui, le président du Sénat martèle sa « confiance » envers chacun des cinq noms qui se disputent la place pour le premier tour en 2022. « Ils ont tous le sens de la responsabilité », répète Gérard Larcher, qui a participé à la désormais célèbre photo de famille à Nîmes. « Je suis optimiste, confiant et en même temps je suis réaliste : il faudra toujours qu’il y ait une forte volonté de rassemblement », a mis en garde le président du Sénat.

L’unité presse d’autant qu’un autre potentiel candidat s’installe à droite des Républicains : Éric Zemmour. « Je trouve qu’on en parle vraiment beaucoup, ce qui démontre qu’il est assez important qu’on ait un ou une candidate sans trop tarder », fait remarquer Gérard Larcher. Martelant qu’il « ne partage pas ses valeurs », le président du Sénat considère cependant que le « phénomène Zemmour traduit une inquiétude » chez les Français, « qui se posent des questions », sur l’identité, la question migratoire ou encore les questions sécuritaires. « Il faut donc que nous, qui croyons dans un certain nombre de valeurs, nous ayons le courage, sur ces questions, d’apporter des réponses qui soient efficaces et claires », détaille Gérard Larcher.

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