Élans d’Europe, bisons, cerfs et autres rapaces : le parc naturel de la Forêt d’Orient, dans l'Aube, est un des réservoirs en biodiversité de l’Est de la France. Pour les 57 communes très rurales qui constituent ce parc, les 23 000 hectares de forêt sont une chance. “C’est une volonté de dire : ‘Nous remarquons tous ensemble que nous avons un territoire de qualité, tous ensemble, on va le valoriser’” explique Evelyne Perrot, l’un des deux sénateurs du département. Certains espaces du parc ont ainsi été conçus pour recevoir du public et sensibiliser aux enjeux de protection de la nature, comme avec l’espace faune, où les élèves des écoles du départements ainsi que les familles peuvent approcher des animaux en semi-liberté dans des enclos mesurant 50 hectares au total.
A quelques kilomètres, la métropole de Troyes s'étend devenant désormais limitrophe du parc naturel régional (PNR). Depuis quelques années et la loi NOTRe, plusieurs communes appartenant à ce PNR ont même intégré cette métropole. Au départ, cette intégration a été mal vécue par les élus locaux. Mais de plus en plus, ces espaces de forêt et de bords de lacs ont été intégré à l’aire urbaine de Troyes. “Le parc pour Troyes, c’est le poumon vert, explique Jacqueline Colfort, maire DVD de Mesnil-Saint-Père, une des communes rurales du parc. [Les habitants de Troyes] viennent ici découvrir, car ils ne connaissent pas le territoire en fait.” Une complémentarité que défend la sénatrice qui entend défendre les parcs naturels régionaux jusqu’au Sénat. Déjà, lors de l’examen du PJL Elan, elle avait pu porter jusqu’à son adoption définitive un amendement visant à défendre les chartes des PNR, affaiblies dans le projet de loi du gouvernement.
Désormais la sénatrice propose de créer un groupe de travail au Sénat consacré à ces parcs afin de porter les revendications de la fédération nationale des parcs nationaux.
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