À Troyes, pas assez de tests pour dépister les résidents des Ehpad 

À Troyes, pas assez de tests pour dépister les résidents des Ehpad 

Aujourd’hui dans la Revue de presse des Territoires, le dépistage impossible à réaliser dans les Ehpad de Troyes car il manque des tests (L’Est Eclair). 40 cas suspects sur le porte-avions Charles-de-Gaulle (Télégramme).
Alexandre Poussart

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D’abord l’information du jour, le confinement va être prolongé au-delà du 15 avril. En Une de Paris Normandie. L’Elysée a annoncé mercredi cette prolongation à durée indéterminée. Emmanuel Macron s’exprimera lundi soir à la télévision pour donner plus de précisions. D’ici là, le président de la République va mener des consultations auprès des scientifiques sur l’avenir des mesures sanitaires. Il va consulter également les partenaires sociaux sur l’effort de l’Etat pour soutenir les entreprises alors que la France est entrée officiellement en récession. -6% de croissance au premier trimestre.

Le traçage numérique pose question

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Emmanuel Macron qui devrait réfléchir également au traçage numérique des Français pour ralentir l’épidémie. Un sujet qui est à la Une de nombreux quotidiens régionaux aujourd’hui. Demain tous pistés ? s’interroge La Dépêche du Midi. Demain tous surveillés à la Une du journal La Marseillaise. Le Dauphiné Libéré titre également sur le traçage de nos téléphones portables pour enrayer le virus. Alors que le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé que le gouvernement travaillait sur une application de traçage baptisée Stop Covid. Le but : identifier les personnes entrées en contact avec un individu infecté et les prévenir pour qu’elles se fassent tester. Certains craignent déjà une atteinte aux libertés avec ce traçage des citoyens. Et notamment l’association la Quadrature du Net qui défend les libertés numériques. Pour Noémie Levain l’une de ses membres, ce traçage accentue la surveillance de masse. Et puis l’efficacité de ca traçage n’est pas prouvée. En Asie où le traçage est autorisé, l’épidémie est ralentie, mais c’est aussi qu’il y a assez de masques et de tests pour y faire face. 

Dépistage dans les Ehpad à Troyes : mission impossible

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Et justement des tests on va en parler, puisqu’Olivier Véran avait annoncé un dépistage massif dans les Ehpad dès qu’un cas de virus était détecté. Mais regardez la Une de l’Est Eclair, dans la ville de Troyes, ce dépistage massif est inapplicable.

Le maire de Troyes François Baroin a pris un arrêté hier pour obliger les Ehpad de sa ville à dépister tous les résidents. Mais dans l’Aube, un département fortement touché par le virus, il n’y a pas assez de tests pour organiser ces dépistages. Les laboratoires qui produisent ces tests sont sous tension et ne peuvent pas répondre à la demande. Une demande relayée par tous les directeurs d’Ehpad pour protéger leurs établissements.

Suppressions de lits à l’hôpital de Nancy : le directeur de l’ARS Grand Est limogé

Autre info l’Est Eclair, Emmanuel Macron a limogé le directeur de l’Agence régionale de Santé du Grand Est après ses propos ce week-end sur l’hôpital de Nancy. Il avait assuré que les suppressions de lits prévues avant la crise seraient menées à leur terme. Des propos polémiques qui avaient suscité la colère des élus.  

40 cas suspects sur le porte-avions Charles-de-Gaulle

A la Une du Télégramme, 40 cas suspects sur le porte avions Charles de Gaulle. Après la multiplication des cas sur le bateau, 40 marins bretons parmi les 1800 personnes à bord ont été confinés. Et le porte-avions qui est actuellement en Méditerranée a été contraint d’arrêter sa mission pour revenir à la base de Toulon. Le Charles de Gaulle venait de passer 2 mois en mer alors certains se demandent comment le virus a pu entrer à bord ? Et bien sans doute lors d’une escale réalisé à Brest le 17 mars. Les marins avaient pu retrouver leurs familles à terre. Désormais le défi de la Marine nationale sera de décontaminer le plus gros navire militaire français et ce ne sera pas une mince affaire…

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