Dans son émission « Bas les masques » ou encore « Vie privée, vie publique », Mireille Dumas a mis en lumière des parcours de vie peu écoutés, et pourtant loin d’être des cas isolés. Alors que les féminicides étaient qualifiés de « crimes passionnels », elle dénonçait déjà les violences perpétrées à l’encontre des femmes, des enfants et des minorités de genre. Quel regard porte-t-elle sur l’évolution de la société sur ces questions ? Comment explique-t-elle son intérêt pour les autres ? Cette semaine, Mireille Dumas est l’invitée de Rebecca Fitoussi dans « Un Monde un Regard ».
Baccalauréat : l’Allemagne prend un chemin « exactement inverse » à la France pour François-Xavier Bellamy
Par Pauline Vilchez
Publié le
S’il y a des rapprochements, entre l'organisation du bac allemand et français, les deux pays ne prennent pas pour autant la même direction. Interrogé mercredi 5 février, sur le plateau de l’émission Europe Hebdo, si François-Xavier Bellamy, député européen français du groupe du Parti Populaire Européen, a reconnu des « similitudes » entre le nouveau baccalauréat français et son équivalent allemand, il a rapidement précisé que « l’Allemagne est en train de prendre un chemin qui est l’inverse de celui que nous faisons [la France] aujourd’hui ».
« L'Allemagne est en train de prendre un chemin qui est l’inverse de celui que nous faisons [la France] aujourd’hui »
Selon lui, l’Allemagne « a réagi au choc qu’a été pour elle le classement PISA » (Programme international pour le suivi des acquis des élèves).
En effet en 2001 le pays avait découvert son mauvais classement, inférieur à la moyenne de l’OCDE : En mathématiques et en sciences, l’Allemagne se situait au 21e rang, et au 22e pour la compréhension de l’écrit. Le pays a ensuite doublé ses dépenses fédérales d’éducation pour finalement revenir au-dessus de la moyenne de l’OCDE en 2018.
« Nous accélérons la spécialisation au lieu de transmettre cette culture générale »
Pour l’eurodéputé, les Allemands ont tenté « d’harmoniser les politiques éducatives entre les différentes régions, de rapprocher les systèmes de notation et diminuer la spécialisation qui était offerte aux lycéens en offrant un tronc commun plus solide de culture générale ». Pour l'agrégé de philosophie le gouvernement fait « exactement l’inverse » aujourd’hui : « nous décentralisions l’évaluation à travers des épreuves qui ne sont pas vraiment des contrôles continus, car on n’a pas fait un choix clair et donc elles sont très complexes pour les établissements. Elles vont être beaucoup moins lisibles et le bac sera beaucoup moins national. Simultanément nous accélérerons la spécialisation au lieu de transmettre cette culture générale dont je crois que les élèves ont besoin plus que jamais aujourd’hui ».