Dans son émission « Bas les masques » ou encore « Vie privée, vie publique », Mireille Dumas a mis en lumière des parcours de vie peu écoutés, et pourtant loin d’être des cas isolés. Alors que les féminicides étaient qualifiés de « crimes passionnels », elle dénonçait déjà les violences perpétrées à l’encontre des femmes, des enfants et des minorités de genre. Quel regard porte-t-elle sur l’évolution de la société sur ces questions ? Comment explique-t-elle son intérêt pour les autres ? Cette semaine, Mireille Dumas est l’invitée de Rebecca Fitoussi dans « Un Monde un Regard ».
Des citoyens référents, pour guider les choix des politiques
Par Hugo Ruaud
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Incompréhensible, injuste, et inadapté : le second confinement a suscité de nombreuses critiques de la part des citoyens. Anthony Moretto, chauffeur routier depuis 13 ans en Rhône-Alpes, a perçu certaines mesures comme particulièrement absurdes, et déconnectées de la réalité.
« On a l’impression de voter pour des élus, et une fois qu’ils sont élus, plus de nouvelles ».
La faute, selon lui, à un manque d’écoute et de dialogue de la part des élus. « On a l’impression de voter pour des élus, et une fois qu’ils sont élus, plus de nouvelles » explique-t-il. Alors pour renouer la confiance des citoyens, il propose « tout simplement de consulter le peuple. Il y a quelque temps, il y a eu des cahiers de doléances. Pourquoi ne pas avoir des gens référents et de temps en temps les appeler et leur poser des questions ? Bon parfois on a des idées qui ne sont pas réalisables mais au moins nous demander ».
« Pourquoi ne pas avoir des gens référents et de temps en temps les appeler et leur poser des questions ? »
Une manière d’impliquer davantage les citoyens dans la prise de décision, et ainsi de voir les mesures prises mieux acceptées, et respectées.
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