Dénonçant la décision prise par le gouvernement, cinq parlementaires écologistes, dont la sénatrice Monique de Marco, et trois professeurs ont déposé un recours devant le Conseil d’Etat pour excès de pouvoir. Il vise en particulier l’arrêté qui, selon leur avocat, ne respecte pas le Code de l’éducation.
Féminicides : « Ce qui est dramatique, c’est qu’on sait que ces meurtres auraient pu être évités »
Par Public Sénat
Publié le
En France, 71 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint depuis janvier dernier. Ce qui fait une femme tuée tous les 2/3 jours.
Céline Piques, porte-parole d’Osez le Féminisme !, souligne sur le plateau d’ « On va plus loin » que le pire est que « ce nombre augmente » : « Ce qui est dramatique, c’est qu’on sait que ces meurtres auraient pu être évités. Évités si l’arsenal policier et judiciaire était effectivement en place. Il y a des défaillances graves dans la prise de plaintes comme dans les instructions qui sont faites (…) Nous demandons une vraie volonté politique avec une vraie volonté impulsée par le ministère de l’Intérieur comme le ministère de la Justice. »
Alors que la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, a annoncé lundi 1er juillet souhaiter la généralisation des bracelets électroniques dans la lutte des violences conjugales, la porte-parole d’Osez le Féminisme ! attend surtout des moyens : « On salue toutes les mesures qui sont prises mais les mesures qui sont annoncées sont assez timides. La grande cause du quinquennat a été lancée par Emmanuel Macron, dès son quinquennat, en juin 2017, c’est-à-dire il y a deux ans. Et il y a deux ans qu’est-ce qu’on demandait déjà ? Des moyens (…) Aujourd’hui, on a une grande cause nationale sans budget dédié. »
Si vous êtes victimes de violences conjugales ou une personne de votre entourage, vous pouvez appeler le 39 19.
Vous pouvez voir et revoir cet entretien, en intégralité :