Gérard Larcher souhaite « un débat digne » et « un débat qui aille au fond des choses » et « qui ne limite pas à la seule PMA » sur le projet de loi qui arrivera au Parlement au premier semestre 2019 et qui devra actualiser les lois de bioéthique.
« On a d’abord des questions fondamentales, en matière de génétique, de thérapie génique, de recherches sur l’embryon. Tous ces sujets, nous devons les aborder », a déclaré le président du Sénat, invité de notre matinale ce mercredi 7 novembre.
Sur l’extension de la PMA à toutes les femmes, promesse de campagne présidentielle assurée de figurer sur le texte du gouvernement, Gérard Larcher énonce les questions qui devront se poser – « quelle levée de l’anonymat, quelle gratuité du don » – et demande « la traduction très claire du refus de la GPA » (gestation pour autrui).
« Je veux être un facilitateur »
Gérard Larcher ne veut fermer aucune porte, mais précise qu’il aura des « exigences ». « Je veux être un facilitateur. Moi je suis sur ces sujets ouverts avec des exigences, on traite de l’humain, on dépasse nos clivages politiques », a-t-il indiqué.
« J’ai un modèle, c’est le débat qui a eu lieu ici sur l’interruption volontaire de grossesse », a-t-il déclaré, affirmant que Simone Veil avait salué l’écoute du Sénat dans les années 70.