que la situation est maitrisée.
En présence de la ministre de la Santé et du directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) Martin Hirsch, une réunion sur l’épidémie de grippe avait lieu dès 9H00, ce jeudi. Lors d’un point presse, Marisol Touraine s’est montrée rassurante. « Les hôpitaux aujourd'hui sont face à une situation de tension, ils ne sont en aucun cas débordés. Depuis la mise en œuvre des mesures que j'ai demandées, la pression s'est relâchée » et « la saturation aujourd'hui des services d'urgence n'existe pas », a déclaré la ministre sur le perron du palais présidentiel.
Pour autant, « la mobilisation reste de mis» et « la vigilance s'impose » alors que « nous sommes en train aujourd'hui de passer le pic de l'épidémie », qui « va donc se poursuivre plusieurs semaines encore », a-t-elle averti.
« Nous sommes passés de 142 à 192 hôpitaux qui ont mise en place les mesures du plan ‘hôpital en tension’, qui aboutit à ouvrir des lits supplémentaires, rappeler du personnel, transformer des lits d'hospitalisation de jour en hospitalisation permanente », a encore précisé Marisol Touraine.
Toujours selon la ministre, « trente hôpitaux supplémentaires ont déprogrammé des activités médicales ou chirurgicales, non urgentes évidemment, pour permettre d'accueillir dans les meilleures conditions les patients malades de la grippe ».
La réunion de crise s'est prolongée pendant près d'une heure, au lendemain de propos alarmants de Marisol Touraine évoquant un bilan « probablement lourd » en perspective (voir la vidéo ci-dessous).
Grippe : "le bilan sera probablement lourd" selon Marisol Touraine
Sur la question du manque de moyens de l’hôpital public, la ministre a tenu à « répondre (...) à ceux qui prétendent qu'il y a moins de lits en médecine depuis quelques années. Il y a 2.500 lits de plus en médecine dans les hôpitaux français aujourd'hui par rapport à 2012 ».
En quatre semaines, 784.000 personnes ont consulté un médecin pour une grippe, d'après le réseau de surveillance Sentinelles-Inserm. Et depuis le 1er novembre, 52 personnes sont décédées en réanimation à l'hôpital, selon Santé publique France.