Dans son émission « Bas les masques » ou encore « Vie privée, vie publique », Mireille Dumas a mis en lumière des parcours de vie peu écoutés, et pourtant loin d’être des cas isolés. Alors que les féminicides étaient qualifiés de « crimes passionnels », elle dénonçait déjà les violences perpétrées à l’encontre des femmes, des enfants et des minorités de genre. Quel regard porte-t-elle sur l’évolution de la société sur ces questions ? Comment explique-t-elle son intérêt pour les autres ? Cette semaine, Mireille Dumas est l’invitée de Rebecca Fitoussi dans « Un Monde un Regard ».
Guerre en Ukraine : « De tous les côtés, on s’inscrit dans la durée »
Par Clara Robert-Motta
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« En février, les Russes voulaient parader dans le centre-ville de Kyiv. Après six mois de guerre à grande échelle, la honteuse exposition de ce métal rouillé russe est un rappel à tous les dictateurs que leurs plans pourront être ruinés par une nation libre et courageuse. » Le ministère de la Défense ukrainienne a publié ce week-end une vidéo des rues de Kyiv où se succèdent des carcasses de chars russes détruits lorsque la Russie avait tenté de prendre la capitale au début de la guerre.
Cette parade, signe de défi envers l’envahisseur russe, précède ce 24 août sonne non seulement le douloureux gong des six mois de guerre, mais également les 31 ans du jour de l’Indépendance ukrainienne à la chute de l’URSS en 1991. Avec des positions stabilisées dans les deux camps, la guerre s’installe durablement en Ukraine, qui compte toujours des soutiens puissants en Europe et aux Etats-Unis. Pour Carole Grimaud, chargée de cours de géopolitique de la Russie à l’université de Montpellier, « de tous les côtés, on s’inscrit dans la durée ». Point sur la situation après six mois de guerre.
L’Ukraine, déterminée à se battre jusqu’au bout