Hervé Marseille : « Le virus circule et Emmanuel Macron, Jean Castex et Richard Ferrand en sont le témoignage vivant »
Le président des sénateurs centristes réagit à l’annonce de la positivité d’Emmanuel Macron au Covid-19, et appelle les acteurs du monde politique et les citoyens à la prudence.

Hervé Marseille : « Le virus circule et Emmanuel Macron, Jean Castex et Richard Ferrand en sont le témoignage vivant »

Le président des sénateurs centristes réagit à l’annonce de la positivité d’Emmanuel Macron au Covid-19, et appelle les acteurs du monde politique et les citoyens à la prudence.
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La plus grande figure de la République touchée par le Covid-19. La nouvelle est tombée ce jeudi pour Emmanuel Macron, diagnostiqué positif au virus du Covid-19. Le premier ministre Jean Castex et le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, tous deux cas contacts, sont placés à l’isolement. « Cette situation prouve que nul n’est à l’abri », réagit le président du groupe centriste au Sénat, Hervé Marseille, leur souhaitant un « prompt rétablissement ». « Malheureusement le virus circule, et ils en sont le témoignage vivant et symbolique. » Une situation qui renforce, pour le sénateur, la nécessité de prudence dans le milieu politique. « Il faut faire très attention », assure-t-il. « Ce sont des personnalités publiques, ils voient beaucoup de monde, nous-mêmes sénateurs nous avons rencontré le président il y a quinze jours. Nous rencontrons aussi le Premier ministre, et d’autres élus, et malheureusement ça fait partie aussi du risque. »

Hervé Marseille voit dans cette nouvelle un « témoignage fort », en ce que « les personnalités les plus importantes de la République sont frappées par le virus ». Et si la prudence est nécessaire dans les sphères politiques, elle l’est plus que jamais parmi les concitoyens, selon le centriste. Il faut être extrêmement prudents et à l’occasion des fêtes, nos concitoyens doivent redoubler de prudence et se montrer rigoureux pour éviter une flambée de la maladie à la rentrée », recommande-t-il. « On n’a pas besoin de ça, la France est déjà endolorie depuis un an et très affectée comme beaucoup d’autres pays dans le monde et singulièrement en Europe il faut qu’on soit extrêmement prudents ». Pour autant, la mise à l’isolement du président, du premier ministre et du président de l’Assemblée nationale ne pose pas de problème institutionnel pour Hervé Marseille. « C’est une maladie qui oblige à l’isolement mais qui permet de téléphoner, de travailler par vidéoconférence. C’est toutefois un témoignage supplémentaire de la nécessité pour l’exécutif de travailler avec le Parlement », assure Hervé Marseille.

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