« Je veux vraiment qu’on arrête avec le prof-bashing », s’indigne Gabriel Attal
Le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse a répondu à la polémique des « profs décrocheurs ». « Les enseignants ont été extrêmement mobilisés », insiste-t-il.

« Je veux vraiment qu’on arrête avec le prof-bashing », s’indigne Gabriel Attal

Le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse a répondu à la polémique des « profs décrocheurs ». « Les enseignants ont été extrêmement mobilisés », insiste-t-il.
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Le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse veut clore une polémique devenue incontrôlable sur l’absentéisme d’un faible pourcentage d’enseignants. Monté en épingle dans certains reportages, ce qu’ont dénoncé vigoureusement les syndicats (relire notre article), l’absentéisme chez les enseignants se chiffrerait à 5%, selon Jean-Michel Blanquer, interrogé le 10 juin dernier sur RTL. « À chaque fois qu’il s’exprime, il rappelle que l’essentiel des enseignants – la quasi-totalité des enseignants – a été parfaitement mobilisé », a souligné Gabriel Attal, son secrétaire d’État. « Si Jean-Michel Blanquer s’exprimait sur cette question, ce n’était pas pour pointer du doigt, c’est parce qu’il répondait à des questions qui lui étaient posées, qui pointaient elles-mêmes du doigt ces enseignants. »

Invité d’Audition Publique, sur les chaînes parlementaires, en partenariat avec Le Figaro Live, Gabriel Attal a déclaré vouloir « vraiment qu’on arrête avec le prof-bashing ». Selon lui, « les enseignants ont été extrêmement mobilisés pendant le confinement ». « Et ce n’était pas facile, parfois depuis chez eux, quand eux-mêmes avaient des enfants, avec leur ordinateur personnel, pour faire le lien avec les élèves », a-t-il enchaîné, saluant « l’inventivité exceptionnelle » de certains.

Le secrétaire d’État a, en outre, rappelé que toute absence « sans aucun motif valable » serait passible de sanctions, mais que les enseignants atteints de maladies lourdes, les rendant vulnérables au Covid-19, n’entraient évidemment pas dans ce cas de figure.

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Revenant sur l’allocution présidentielle du 14 juin, Gabriel Attal s’est dit lui aussi convaincu qu’il faudrait approfondir la décentralisation. « Le président de la République a cité l’école comme l’un des secteurs dans lequel on peut aller plus loin », a-t-il rappelé. Dans son adresse à la nation, Emmanuel Macron ne s’était pas montré aussi large et n’avait cité que l’enseignement supérieur. « Je veux ouvrir pour notre pays une page nouvelle donnant des libertés et des responsabilités inédites à ceux qui agissent au plus près de nos vies, libertés et responsabilités pour nos hôpitaux, nos universités, nos entrepreneurs, nos maires et beaucoup d’autres acteurs essentiels », avait indiqué le chef de l’État.

Pour Gabriel Attal, cette autonomie scolaire ne concernerait pas les programmes, mais par exemple la capacité de recrutement des enseignements. « Ce sont des débats qui se regardent. »

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