Les subventions des chasseurs ont-elles vraiment augmenté de 42 000 % en quatre ans ?
Si on s’en tient aux chiffres, oui, les subventions aux chasseurs ont connu une progression spectaculaire. Mais dans les faits, c’est un peu plus compliqué. Si les comptes de la Fédération Nationale des Chasseurs montrent bien que les subventions et concours publics sont passés de 27 000 euros à 11,3 millions d’euros entre 2017 et 2021, cette folle augmentation est due à un transfert de missions induit par la réforme de la chasse de 2019.

Les subventions des chasseurs ont-elles vraiment augmenté de 42 000 % en quatre ans ?

Si on s’en tient aux chiffres, oui, les subventions aux chasseurs ont connu une progression spectaculaire. Mais dans les faits, c’est un peu plus compliqué. Si les comptes de la Fédération Nationale des Chasseurs montrent bien que les subventions et concours publics sont passés de 27 000 euros à 11,3 millions d’euros entre 2017 et 2021, cette folle augmentation est due à un transfert de missions induit par la réforme de la chasse de 2019.
Public Sénat

Par Clara Robert-Motta

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

C’est un chiffre qui a dû faire s’étouffer plus d’un défenseur de l’environnement : les chasseurs ont touché 11,3 millions de subventions et de concours public sur l’année 2020-2021 (de juillet à juin) alors qu’en 2016-2017 les subventions accordées à la Fédération nationale des chasseurs (FNC) atteignaient 27 000 euros. Pour les associations, c’est une preuve de plus de la proximité et de la générosité d’Emmanuel Macron envers les chasseurs. La Fédération, quant à elle, rappelle que la loi de réforme de la chasse de 2019 lui a transféré plusieurs missions auparavant menées par l’Etat – d’où un financement public pour ces nouvelles tâches.

Partager cet article

Dans la même thématique

Covid-19 Saint Denis hopital Delafontaine
6min

Société

« C’est une plaisanterie ! » : le choix de repousser encore l’examen au Sénat des textes sur la fin de vie divise l’hémicycle

L’examen de la proposition de loi sur le droit à l’aide à mourir n’a pas été inscrit à l’agenda du Sénat dans les prochaines semaines. Même situation pour le texte sur l’amélioration des soins palliatifs. Si la droite s’inquiétait d’un délai trop serré pour étudier ces questions sensibles avant le budget, la gauche dénonce, elle, « un prétexte de calendrier » pour repousser les débats.

Le