Par Sébastien Theme
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D’abord un romancier, scénariste et réalisateur à succès David Foenkinos, qui, depuis le triomphe de La Délicatesse, sorti en 2009, vendu à plus d’un million d’exemplaires et adapté au cinéma avec Audrey Tautou, continue de creuser le sillon de cette légèreté réconfortante.
Dans son dernier roman Vers la beauté, paru chez Gallimard, il fait sienne la phrase de Dostoïevski dans L’Idiot : C’est la beauté qui sauvera le monde…
« J’y ai pensé souvent. À vrai dire, j’avais pensé la mettre en exergue, mais je trouvais la phrase un peu véhiculée. Mais elle correspond parfaitement à mon sujet, puisqu’il s’agit d’un personnage qui, après avoir vécu un traumatisme, tente de se sauver en s’approchant de la beauté. »
Et c’est ce que nous révèle l’auteur sur son propre parcours et comment la littérature, les livres, la beauté a pu le sauver…
Lecteur de Tolstoï, Philip Roth, Emmanuel Carrère ou sa référence ultime Milan Kundera, l’écriture de David Foenkinos est toute tendue vers des obsessions comme la récurrence de personnages souffrants de névroses obsessionnelles mais également le jeu de l’autofiction où il dissimule quelques aspects de sa personnalité dans ses personnages.
Mais la force de l’œuvre de Foenkinos, une œuvre populaire, est aussi due à la malice qu’il met dans les titres de ses livres et c’est d’ailleurs ce qui a plu à Soledad Bravi, illustratrice jeunesse qui a dessinée toutes ses couvertures pour Le Livre de Poche mais avec qui elle a aussi collaboré pour deux livres jeunesse : Le Petit Garçon qui disait toujours non et Le saule pleureur de Bonne Humeur… et qui l’accompagne pour la deuxième partie d’émission…
Comme l’écriture de David Foenkinos, le trait de Soledad Bravi est léger et aérien pourtant c’est bien d’un enjeu extrêmement contemporain qu’elle s’empare dans Pourquoi y a-t-il des inégalités entre les hommes et les femmes ? Évolution des droits de la femme de la préhistoire à nos jours, écrit avec Dorothée Werner grand reporter pour le magazine féminin ELLE.
À l’heure de #metoo ou #Balancetonporc, les deux femmes prennent de la hauteur sur ce débat passionné et cherchent à comprendre l’origine de ces inégalités entre hommes et femmes…
Là encore, c’est le hiatus entre le fond (émancipation de la femme, prise de pouvoir pour Soledad Bravi, panser ses plaies, trouver un sens à sa vie par l’art pour David Foenkinos) et la forme (la bande dessinée pour elle, la littérature populaire pour lui) qui emmène des lecteurs toujours plus demandeurs et avides de savoir et de connaissance… sur ce chemin de la légèreté…
"Écrire et dessiner : vers la délicatesse", c’est ce qui est à découvrir dans le nouveau numéro de Livres&Vous en diffusion vendredi 30 mars à 22h sur Public Sénat.
Société
Dénonçant la décision prise par le gouvernement, cinq parlementaires écologistes, dont la sénatrice Monique de Marco, et trois professeurs ont déposé un recours devant le Conseil d’Etat pour excès de pouvoir. Il vise en particulier l’arrêté qui, selon leur avocat, ne respecte pas le Code de l’éducation.
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Ce 18 avril, la cour d’appel de Metz a relaxé un policier condamné en première instance pour des faits de violences sur ses enfants et sa compagne. Dans leur arrêt, les juges ont indiqué qu’un « droit de correction est reconnu aux parents ». Une décision qui indigne la sénatrice Marie-Pierre de la Gontrie, rapporteure d’une proposition de loi qui interdit les « violences éducatives » depuis 2019.
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