Par Yann Quercia
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« Notre-Dame c’est le patrimoine commun de l’humanité et il faut retrouver cet esprit de bâtisseurs pour se rassembler » affirme avec émotion ce matin Yannick Jadot. Ravagée lundi par un incendie, apparemment accidentel, Notre-Dame de Paris a été défigurée mais ne s'est pas totalement effondrée grâce à l'intervention des pompiers qui sont parvenus à maîtriser les flammes et sauver la structure de l'édifice, qu'Emmanuel Macron a promis de « rebâtir ».
Le député européen est favorable à une souscription nationale : « Il faut qu’on arrive à se donner une nouvelle fois des grands projets et l’idée d’une souscription nationale est une bonne idée. Ce n’est pas seulement la question de récolter de l’argent, c’est aussi l’idée de participer ensemble à la reconstruction de ce qui est notre histoire, notre culture et notre génie. »
Cet incendie est intervenu alors qu’un vaste programme de rénovation de l’édifice était en cours. Débutée en juillet 2018, l’installation de l’immense échafaudage de 500 tonnes était sur le point d’être achevée. Sans polémiquer, Yannick Jadot espère que les travaux de rénovation ne connaissaient pas de problème de sécurité : « J’entendais ce matin sur une radio, une personne dire qu’il y avait dernièrement des loupés et des problèmes de sécurité dans les travaux de rénovation. Face à des œuvres qui ont mobilisé tant d’énergie, il faut s'assurer que les travaux de rénovation sont faits dans la plus grande sécurité. »
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Couvre-feu pour les mineurs : quel pouvoir pour les maires ?
La décision de Gérald Darmanin d’instaurer un couvre-feu pour les mineurs en Guadeloupe inspire les maires de métropole. À Béziers, la mesure est en vigueur depuis lundi. À Nice, Christian Estrosi songe aussi à la mettre en place. Dans quelle mesure les maires peuvent-ils restreindre la liberté de circuler ?
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Dénonçant la décision prise par le gouvernement, cinq parlementaires écologistes, dont la sénatrice Monique de Marco, et trois professeurs ont déposé un recours devant le Conseil d’Etat pour excès de pouvoir. Il vise en particulier l’arrêté qui, selon leur avocat, ne respecte pas le Code de l’éducation.
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Ce 18 avril, la cour d’appel de Metz a relaxé un policier condamné en première instance pour des faits de violences sur ses enfants et sa compagne. Dans leur arrêt, les juges ont indiqué qu’un « droit de correction est reconnu aux parents ». Une décision qui indigne la sénatrice Marie-Pierre de la Gontrie, rapporteure d’une proposition de loi qui interdit les « violences éducatives » depuis 2019.
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« J’ai toujours été frappé par le degré de bienveillance dont je bénéficie », François Molins
Entre 2012 et 2018, une série d’attentats touche la France. Dans la tourmente, une voix rassurante émerge, celle de François Molins, procureur de la République. Pédagogie et sang-froid ont toujours été de mise dans ses prises de parole. Tant et si bien qu’un lien fort s’est construit entre les Français et lui. Comment a-t-il traversé ces moments de terreur ? Comment explique-t-il la sympathie des Français à son égard ? Cette semaine, François Molins est l’invité de Rebecca Fitoussi dans « Un Monde un Regard ».
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Parents solos, des familles oubliées