Nouvelles techniques, biodynamie : comment les agriculteurs s’adaptent à la sécheresse en Creuse
Public Sénat est dans la Creuse pour une série de reportages sur la sécheresse. Premier de cette série : comment les agriculteurs s’adaptent à une situation qui devient récurrente.

Nouvelles techniques, biodynamie : comment les agriculteurs s’adaptent à la sécheresse en Creuse

Public Sénat est dans la Creuse pour une série de reportages sur la sécheresse. Premier de cette série : comment les agriculteurs s’adaptent à une situation qui devient récurrente.
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Par Samia Dechir et Fabien Recker (envoyés spéciaux dans la Creuse)

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2 min

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Direction le sud de Guéret. Les sols et les cultures sont secs. Les agriculteurs sont les premiers à souffrir de la situation. C’est ici le troisième été consécutif de sécheresse. Certains essaient de s’adapter avec des cultures moins gourmandes en eau. Rencontre avec deux agriculteurs, qui changent leurs méthodes de travail. L’an dernier, la sécheresse avait été synonyme d’une perte de 15.000 euros pour eux.

« On a dû s’adapter et utiliser des techniques de goutte à goutte, qui sont utilisées sous serre et dans d’autre pays plus secs. En Creuse, on n’avait pas besoin d’utiliser ces techniques » raconte Adrien (voir la vidéo).

Autre méthode : la biodynamie. « C’est une pratique agricole qui va rechercher l’autonomie, la résilience du domaine et qui s’appuie principalement sur la fertilité des sols, qui vont mieux retenir l’eau » explique Perrine. Ces agriculteurs utilisent aussi leur propre semence, ce qui permet de choisir « des variétés qui vont s’adapter de manière naturelle à une sécheresse ». Cette année, Adrien et Perrine ont réussi à protéger leurs cultures de la sécheresse. Il est donc possible de travailler avec moins d’eau. Mais cela implique de cultiver différemment et de revoir peut-être notre modèle agricole.

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