« On doit payer plus pour manger », explique le sénateur Bernard Jomier
Le sénateur, apparenté au groupe socialiste, considère qu’il est impossible d’avoir une alimentation à bas coût qui soit à la fois de qualité et qui rémunère suffisamment les producteurs.

« On doit payer plus pour manger », explique le sénateur Bernard Jomier

Le sénateur, apparenté au groupe socialiste, considère qu’il est impossible d’avoir une alimentation à bas coût qui soit à la fois de qualité et qui rémunère suffisamment les producteurs.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Ça n’est plus possible de continuer comme ça, il faut dire les choses ! » Le sénateur Bernard Jomier (apparenté PS) s’inquiète que la part de l’alimentation soit à « son plus bas historique » dans le budget des ménages. L’équation est insoluble avec d’autres attentes soulevées par les consommateurs et les professionnels. « On ne peut pas réclamer une alimentation qui rémunère correctement celui qui la produit, l’agriculteur, qui est de bonne qualité en termes nutritionnelle et de santé, et de payer aussi peu », explique ce médecin.

Le sénateur en a profité pour rappeler l’ambiance des débats au Sénat lors de l’examen de la loi Egalim cet été, et surtout la position de son ancien collègue Didier Guillaume. « J’ai porté ce point-là. Et un collègue m’a répondu : jamais je ne demanderai au consommateur de payer plus. Et il a été nommé ministre de l’Agriculture. Donc vous voyez le chemin qu’il y a à faire ! »

Lors d’une interview sur France Inter en octobre dernier, Didier Guillaume avait déclaré qu’il ne faisait « pas partie de ceux qui pensent que les Français sont prêts à payer plus pour avoir des produits de qualité ». Partisan d’une « revalorisation », qui devait être assumée par les « industriels et les grandes surfaces », il était convaincu que « la montée en gamme » devait se faire « pour tous, sans augmentation ».

Partager cet article

Dans la même thématique

CONSEIL MUNICIPAL DE TOULOUSE
2min

Société

Municipales 2026 : la parité obligatoire bouscule les petites communes

À l’occasion des élections municipales des 15 et 22 mars 2026, près de 25 000 communes de moins de 1 000 habitants vont appliquer pour la première fois une règle qui pourrait changer durablement le visage de la démocratie locale, l’obligation de présenter des listes paritaires. Une réforme qui promet davantage de femmes dans les conseils municipaux, mais qui suscite aussi de vifs débats dans les villages.

Le

Paris – Marche Feministe contre les Violences de Genre, Sociales et d’Etat
5min

Société

Violences intrafamiliales : « Il existe un continuum entre sexisme et féminicides. Il faut désormais s’attaquer au comportement des hommes »

En France, plus de trois femmes sont victimes de féminicide ou tentative de féminicide conjugal chaque jour. Le 24 novembre, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, deux magistrats ont remis à Gérald Darmanin un rapport afin d’apporter une réponse judiciaire mieux adaptée. Ils proposent dix mesures, dont la mise en place d’un nouveau type de magistrat : le juge des violences intrafamiliales.

Le