Les acteurs du changement climatique se réunissent, sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, ce mardi sur l’Ile Seguin. Objectif : verdir la finance et trouver de nouveaux moyens de financement. « Je suis plutôt agréablement surpris par le niveau des engagements » a expliqué le sénateur Ronan Dantec, anciennement au groupe écologiste du Sénat et désormais au groupe RDSE, au micro de Public Sénat. « J’ai l’impression qu’on a changé de paradigme. Fondamentalement, le monde de la finance, le monde de l’entreprise a compris qu’il n’avait aucun avenir dans un 21ème siècle à +4 ou +3 degrés. Si nos sociétés s’écroulent, le capitalisme, la finance aussi » souligne-t-il.
« En plus, ils ont aujourd’hui un retour sur investissement, notamment parce que les énergies renouvelables sont maintenant les énergies les moins chères, qu’il y a de nouveaux modèles économiques. Ce sommet apparaitra comme un des moments où l’on aura mis en scène cette mutation » assure le sénateur.
« Il y a quand même encore des trous dans la raquette » tempère-t-il, évoquant l’accès aux financements pour les acteurs non-étatiques. « Là, les choses sont moins avancées. On parle de mobilisations de grandes entreprises (…) mais il y a tous les autres » rappelle-t-il. « C’est là qu’est la clé. C’est la massification de l’action des petits acteurs qui va permettre ou pas de stabiliser le climat. »
Emmanuel Macron a-t-il relancé la lutte pour le climat grâce à ce sommet ? « Je crois que son pari est plutôt réussi » affirme le sénateur. « Il fallait montrer que ce n’est pas Trump qui donne le ‘la’ et que les mobilisations continuent. »