Pierre Simonet, l'un des trois derniers compagnons de la Libération, est mort à l'âge de 99 ans. Révolté par l’armistice de 1940, il s’était immédiatement engagé auprès des Forces françaises libres, en gagnant Londres dès le 19 juin 1940. Devant la caméra de Jean-Charles Deniau, il était revenu sur ces années de guerre dans un documentaire, « Les derniers compagnons de la Libération », diffusé prochainement sur Public Sénat.
Témoignage de Pierre Simonet, un des derniers compagnons de la Libération : « Je me suis révolté immédiatement »
Pierre Simonet, l'un des trois derniers compagnons de la Libération, est mort à l'âge de 99 ans. Révolté par l’armistice de 1940, il s’était immédiatement engagé auprès des Forces françaises libres, en gagnant Londres dès le 19 juin 1940. Devant la caméra de Jean-Charles Deniau, il était revenu sur ces années de guerre dans un documentaire, « Les derniers compagnons de la Libération », diffusé prochainement sur Public Sénat.
Par Hugo Ruaud
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Le désert libyen et la bataille de Bir Hakeim, la Syrie, la campagne d'Italie, la Libération… Pierre Simonet fut de toutes les batailles au sein des Forces françaises libres, jusqu’à être désigné par le Général de Gaulle, en 1945, « Compagnon de la libération ». Mais à la genèse de ces glorieux combats, il y eut son engagement, immédiat, et sans réserve, déclenché par le renoncement de Pétain à poursuivre la guerre : « J’entends à la radio la voix chevrotante du Maréchal Pétain. Quand j’ai entendu ce discours, « il faut cesser le combat », je me suis révolté immédiatement. Ça a été un déclic, j’ai quitté la table, et je suis parti voir mes copains, bavarder avec eux, pour savoir si on pouvait faire quelque chose » se souvient Pierre Simonet au micro de Jean-Charles Deniau.
Mais c’est seul qu’il embarque pour Londres, dans une aventure périlleuse, à l’âge de 18 ans. Affecté à l’artillerie, il poursuit sa formation en Afrique, puis embarque pour la Palestine. C’est là qu’il sera reconverti comme observateur aérien, pour plus de 250 heures de vols, dont quelques-unes furent mémorables : « Après la libération de Rome, les Allemands avaient décroché, et on ne savait plus très bien jusqu’où ils étaient partis. Je décolle, et je survole une petite route sur laquelle nos fantassins s’étaient déjà engagés. À ce moment-là je reçois un coup de téléphone de mon régiment : « Les Américains demandent la permission de tirer sur ce village », je dis « ne tirez surtout pas nous y sommes ! » Une grosse frayeur, mais l’une des dernières. L’Italie et la France libérée, l’Allemagne allait bientôt capituler.
À l’issue de ces campagnes, son compteur affichait 250 heures de vol et 137 missions de guerre. Aujourd’hui Emmanuel Macron a rendu hommage à « cet homme animé du souffle de la liberté qui, par-delà les risques et les frontières, fut toujours guidé par son immense amour de la France ».
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Il serait difficile de citer toutes les rédactions de presse pour lesquelles Phillippe Vandel a travaillé. Depuis quarante ans, son visage est devenu incontournable dans le paysage audiovisuel français. Amoureux de son métier et de la langue de Molière, il publie Dictionnaire français-français (ed.Kero) et fait le pari de réconcilier les différentes pratiques de notre belle langue. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il raconte la télévision d’autrefois et analyse celle d’aujourd’hui.