Par Yann Quercia
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L’indignation est unanime après que les portraits de Simone Veil ont été tagués d'une croix gammée à Paris. La sénatrice Agir, Fabienne Keller, a proposé que l'on prête ses traits à Marianne, dont le buste trône dans les établissements publics. « Je propose que nous choisissions le visage de Simone Veil pour toutes les Marianne qui sont dans toutes les mairies France » déclare ce matin Fabienne Keller. Elle ajoute : « « Il m’est apparue qu’elle incarne la lutte contre l’antisémitisme, la lutte pour le droit des femmes mais aussi pour l’Europe (…) Elle incarne cette République qui nous manque terriblement en ce moment avec la crise que vit la société. »
Depuis Brigitte Bardot en 1969, d’autres personnalités du monde du cinéma, de la mode ou du spectacle ont prêté leurs traits à Marianne : la chanteuse Mireille Mathieu, l’actrice Catherine Deneuve et, le mannequin de mode Lætitia Casta, ou l’actrice Sophie Marceau. Le choix de Simone Veil pourrait donc apparaître comme plus politique. Pourrait-il susciter des débats ? Fabienne Keller répond : « Simone Veil est appréciée de beaucoup et j’étais très impressionnée par l’adhésion, le soutien, qu’a suscité ma proposition. Simone Veil est un modèle depuis que je suis au collège et des millions de Françaises et de Français ressentent la même chose. »
Il n’y a pas de buste officiel de la République. Chaque sculpteur est libre de représenter Marianne à sa façon et chaque maire est libre de choisir son modèle. L’Association des maires de France (AMF) participe aux concours pour désigner les nouvelles Marianne.
Fabienne Keller a adressé un courrier à Emmanuel Macron mais aussi à François Baroin, président de l’AMF. En effet, le Président de la République n’intervient pas dans le choix du buste mais dans l'effigie de Marianne sur les timbres de La Poste. La tradition veut que chaque président inaugure un nouveau timbre au début de son quinquennat.
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Dénonçant la décision prise par le gouvernement, cinq parlementaires écologistes, dont la sénatrice Monique de Marco, et trois professeurs ont déposé un recours devant le Conseil d’Etat pour excès de pouvoir. Il vise en particulier l’arrêté qui, selon leur avocat, ne respecte pas le Code de l’éducation.
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Ce 18 avril, la cour d’appel de Metz a relaxé un policier condamné en première instance pour des faits de violences sur ses enfants et sa compagne. Dans leur arrêt, les juges ont indiqué qu’un « droit de correction est reconnu aux parents ». Une décision qui indigne la sénatrice Marie-Pierre de la Gontrie, rapporteure d’une proposition de loi qui interdit les « violences éducatives » depuis 2019.
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Entre 2012 et 2018, une série d’attentats touche la France. Dans la tourmente, une voix rassurante émerge, celle de François Molins, procureur de la République. Pédagogie et sang-froid ont toujours été de mise dans ses prises de parole. Tant et si bien qu’un lien fort s’est construit entre les Français et lui. Comment a-t-il traversé ces moments de terreur ? Comment explique-t-il la sympathie des Français à son égard ? Cette semaine, François Molins est l’invité de Rebecca Fitoussi dans « Un Monde un Regard ».
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Paulus, Himmler, le mal dans l'histoire