Ce matin, les quatre opérateurs (Orange, Bouygues Télécom, SFR et Illiad/Free) ainsi que l’agence du numérique et l’ARCEP, se sont réunis lors d’une table ronde au Sénat, présidé par Hervé Maurey, le président de la commission de l’aménagement du territoire.
Et c’est une légère clarification apportée par rapport aux promesses d’Emmanuel Macron.
En effet, selon une source proche du ministère de la cohésion des territoires (relayé par le site La Tribune) l’exécutif conserve : le très haut débit pour 2022, mais 2020 reste une étape transitoire. Pour le président de l’Agence du Numérique, Antoine Darodes : « Il s’agit d’un objectif intermédiaire de bon haut débit »
Tour à tour, les différents protagonistes ont pris la parole et l’ARCEP soit l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes, s’est prononcée sur cette France à deux vitesses. Elle s’est dite « consciente de l’insatisfaction » voire de « la colère » des Français vivant dans la zone blanche du territoire.
Face à ces représentants d’opérateurs, plusieurs sénateurs n’ont pas hésité à exprimer leurs inquiétudes.
C’est le cas du sénateur UDI-UC, Jean-François Longeot : « nos concitoyens ont raison d’être excédés …on leur promet que ça va arriver, on les amène, on les amène à des échéances…mais on n’assume pas et on ne tient pas nos promesses »
Aujourd’hui, selon l’agence du numérique plus 50,6 % des foyers sont équipés en très haut débit.