Le gouvernement a annoncé mercredi 26 février le réexamen des accords de 1968 qui lient la France et l’Algérie. François Bayrou a menacé de les remettre en cause à l’issue de cette procédure. « Le compte n’y est pas », a regretté le député de l’Yonne et porte-parole du Rassemblement national Julien Odoul, invité ce jeudi sur Public Sénat. « Ça fait des années qu’il faut engager un rapport de force avec l’Algérie, (...) on en est toujours au stade de la réflexion », déplore le parlementaire.
A l’issue du Comité interministériel de contrôle de l’immigration, le Premier ministre François Bayrou a annoncé une période de 4 à 6 semaines au cours de laquelle la France vérifiera si le gouvernement algérien compte bien respecter l’accord de 1968 sur la politique migratoire. Si ce n’est pas le cas, cet accord sera dénoncé par la France.
Arrêté samedi en Roumanie après neuf mois de cavale, le narcotrafiquant Mohamed Amra a été mis en examen mardi soir à Paris, et placé en quartier d’isolement dans la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne). Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a mis en avant le nouveau régime de détention prévu par le texte sur le narcotrafic « pour que le drame d’Incarville » ne se reproduise pas.
Si Bruno Retailleau peut compter sur une très grande majorité des sénateurs LR derrière lui, à commencer par Gérard Larcher, Laurent Wauquiez devrait pouvoir s’appuyer sur une majorité de députés LR. En revanche, le match des personnalités semble pencher pour l’heure en faveur du ministre de l’Intérieur. Si les soutiens ne font pas l’élection, ils peuvent être autant de relais, en vue du vote des militants.
En visite au Salon de l’agriculture, François Ruffin estime que l’Etat « n’assume pas son rôle » de protection des agriculteurs. Le député regrette ainsi l’absence des questions de libre-échange et de revenus des exploitants dans la loi d’orientation agricole, définitivement adoptée la semaine dernière.
Mercredi, le Premier ministre, François Bayrou va convoquer un comité interministériel de contrôle de l’immigration. Mise en place en 2005, cette instance vise à réunir les membres du gouvernement pour coordonner leur action sur la mise en œuvre de la politique migratoire. Malgré la crise diplomatique en cours, Beauvau assure que le Comité ne sera pas consacré spécifiquement à l'Algérie.
Lors de sa visite au Salon de l’agriculture, le Premier ministre a mis en avant le respect des engagements pris par le gouvernement pour apaiser la colère des agriculteurs. Mais, pour la cheffe de file des Écologistes, la loi d’orientation agricole élude la question essentielle du revenu des exploitants.
Le président de Reconquête a réagi, ce mardi 25 février, au souhait de Donald Trump d’augmenter les droits de douane sur les produits agricoles et viticoles français. Éric Zemmour a appelé à négocier avec le 47ème président des États-Unis pour parvenir à un accord alors que les producteurs français s’inquiètent.
En déplacement cette semaine dans l’archipel, le ministre des Outre-mer souhaite rouvrir les négociations sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Un défi, moins d’un an après les émeutes, déjà couronné d’un premier succès : toutes les forces politiques en présence ont accepté de discuter ensemble.
Sénateur depuis 2011, Philippe Bas s’apprête à quitter le palais du Luxembourg pour le Conseil constitutionnel. Une nouvelle expérience qu’il accueille avec « passion ». L’élu de la Manche estime que son expérience parlementaire durant la période de pandémie du Covid-19, marquée par de nombreuses restrictions imposées aux Français pour les protéger, l’a « préparé » à sa nomination en tant que Sage.
Largement impopulaire depuis sa nomination à Matignon, François Bayrou est désormais frappé de plein fouet par les révélations sur des accusations de violences sexuelles dans un établissement privé du Béarn. Dans le même temps, son ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en pleine campagne pour la présidence de LR, enregistre une impressionnante percée, en particulier chez les électeurs de droite.
Après l’attaque au couteau d’un Algérien sous OQTF qui a fait un mort à Mulhouse, ce week-end, Bruno Retailleau a, une nouvelle fois, estimé qu’il fallait engager « un rapport de force » avec l’Algérie en matière d’immigration. Il vise en particulier l’accord franco-algérien de 1968. Un récent rapport du Sénat proposait de le renégocier, à défaut de le dénoncer.
Les promesses faites au monde agricole il y a un an « ont été intégralement tenues », a estimé François Bayrou lors de sa visite au Salon de l’agriculture. Mais, du côté des syndicats, le constat est bien plus mitigé.
Malgré les risques d’inconstitutionnalité, le Sénat a adopté une proposition de loi visant à interdire le mariage entre Français et étrangers en situation irrégulière, avec le soutien du gouvernement. Il y a un an, lors de l’examen de la loi immigration, Gérald Darmanin avait pourtant rejeté une proposition similaire.
Invité de la matinale de Public Sénat, le ministre de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation, François Rebsamen s’est réjoui de la confirmation par le Parlement de la nomination de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel.
Invité de la matinale de Public Sénat, le ministre de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation, François Rebsamen est revenu sur l’ouverture des négociations entre partenaires sociaux sur les retraites. Le ministre fait du respect de l’équilibre du système de retraite un impératif pour envisager tout aménagement de la réforme des retraites.
Pour les parlementaires de gauche, mais aussi LR, Richard Ferrand doit son salut à l’abstention du RN. Certains parlent même de « deal » entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Alors qu’il manquait une voix pour rejeter sa nomination, l’absence du sénateur écologiste Guy Benarroche a aussi pu jouer. Mais deux sénateurs macronistes manquaient également à l’appel.
Joshua Hochart a défendu la position de son parti, qui a permis la confirmation de la nomination de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel par son abstention. Un “non-choix du moins pire” qui n’est en rien lié à la décision qui sera rendue prochainement par les Sages sur l’inéligibilité de Marine Le Pen, d’après le sénateur RN.
A la sortie des questions d’actualité au gouvernement, le président du groupe PS du Sénat, Patrick Kanner a solennellement demandé à Emmanuel Macron de ne pas désigner Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel.
Le sénateur communiste Ian Brossat a estimé ce mercredi après-midi que la candidature de Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel avait été validée grâce à l’abstention du Rassemblement national. Il a interrogé le gouvernement sur l’hypothèse d’un retour de faveur de la part de Richard Ferrand, alors que l’avenir politique de Marine Le Pen pourrait dépendre d’une décision très attendue des Sages de la rue Montpensier sur les exécutions provisoires de peine.