Invité de « Bonjour chez vous » ce mercredi, le patron des sénateurs de la majorité présidentielle explique que le vote de son groupe en faveur du projet de loi durci par la droite sénatoriale, est une manière de faire avancer le texte. L’élu de la Côte-d’Or est certain de la réintroduction de l’aide médicale d’Etat dans le texte final.
Alors que le Sénat vient d'adopter le projet de loi immigration, les agents de l’Ofpra entament leur deuxième journée de grève, après celle du 26 octobre. Aux revendications de réorganisation interne et de baisse des objectifs chiffrés auxquels sont tenus les agents, s’ajoutent des demandes liées au projet de loi, comme la suppression des pôles France Asile.
Ce mardi, en séance publique, le Sénat a adopté solennellement le projet de loi immigration par 210 contre 115 voix. Le texte a été durci par la majorité sénatoriale de la droite et du centre. Le ministre de l’Intérieur s’est, lui, félicité de voir le projet de loi adopté avec une mesure de régularisation par le travail.
En ce jour de vote solennel au Sénat sur la loi immigration, l’unité affichée des Républicains depuis des mois, sur ce texte, se fissure. Le député LR, Aurélien Pradié estime que le texte remanié et durci par la droite sénatoriale n’est finalement qu’une « reculade ». « Dans ce texte, nous avons fait passer les marqueurs de la droite », répond le président du groupe LR de la Haute assemblée, Bruno Retailleau.
Invitée de « Bonjour chez vous » ce mardi, la députée insoumise de Seine-Saint-Denis Raquel Garrido estime que la direction de la France insoumise, en place depuis un an, doit modifier sa ligne. Elle souhaite également poursuivre la Nupes, malgré les divisions.
Dimanche 12 novembre, des marches contre l’antisémitisme ont réuni 182 000 manifestants partout en France. Quelles suites politiques donner à cette mobilisation d’ampleur ? Éducation, lutte contre la haine en ligne, mobilisation de la justice et des forces de l’ordre… Plusieurs sénateurs avancent des pistes de réponses pour lutter contre la montée de l’antisémitisme.
Après la marche organisée le 12 novembre, à l’initiative de Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, 90 sénateurs majoritairement issus de la droite lancent un appel pour réaffirmer la nécessité de lutter contre l’antisémitisme.
La suppression de l’aide médicale d’État a été l’un des marqueurs forts de la droite sénatoriale au projet de loi immigration. Un point sur lequel le ministre de l’Intérieur a soufflé le chaud et le froid dans les médias tout en restant silencieux dans l’hémicycle. Si la mesure a peu de chance de survivre à la navette parlementaire, elle resurgira au moment de l’examen du budget.
Alors que la mission de la commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) doit prendre fin le 31 décembre, les 36 sénateurs de la délégation aux droits des femmes, issus de tous les groupes parlementaires, demandent son maintien au président de la République.
Une proposition de loi du sénateur socialiste Hussein Bourgi vise à reconnaître les politiques de criminalisation de l’homosexualité en France entre 1942 et 1982. Le texte propose également de réparer les dizaines de milliers de personnes condamnées. Elle sera débattue le 22 novembre dans l’hémicycle du Sénat.
Ce lundi 13 novembre, le président de la République recevait les représentants des cultes à l’Elysée, en présence du ministre de l’Intérieur. Interrogés à la sortie de la rencontre, les représentants des cultes ont affirmé la nécessité de s’adresser à la jeunesse.
Invité de « Bonjour chez vous » sur Public Sénat ce lundi, le maire de Béziers Robert Ménard juge que le président de la République avait « sa place » à la marche contre l’antisémitisme et accuse Jean-Luc Mélenchon, fondateur de la France insoumise, de « dérive ».
Les deux organisateurs de la marche parisienne contre l’antisémitisme, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet et le président du Sénat, Gérard Larcher, ont accordé un bref entretien à Public Sénat et LCP ce dimanche 12 novembre. Ils sont notamment revenus sur les remous suscités par la participation du Rassemblement national. « Les polémiques ne sont pas à la hauteur des enjeux », a balayé Yaël Braun-Pivet.
Si le texte ressort largement modifié du Sénat, c’est en partie avec la bénédiction du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, que la majorité sénatoriale de droite et du centre a très sérieusement durci le projet de loi immigration. Le ministre a multiplié les concessions aux sénateurs LR pour obtenir, in fine, un texte qui ressort du Sénat. Il n’a cependant pas dit « oui » à tout et les LR ont aussi fait des concessions…
En attendant le vote solennel prévu mardi 14 novembre, le Sénat a adopté l’ensemble du projet de loi immigration. Un texte sensiblement durci par la droite sénatoriale. Suppression de l’aide médicale d’Etat, limitation du regroupement familial, durcissement des conditions de régularisation dans les métiers en tension, facilitation des expulsions… Retour sur les principales dispositions adoptées cette semaine.
Le sénateur LR Roger Karoutchi était l’invité ce vendredi de l’émission Parlement hebdo. Après avoir largement durci le texte du projet de loi immigration, examiné au Sénat depuis le 6 novembre, l’élu prévient que son groupe politique se montrera intransigeant face à la version du texte qui émanera des discussions à l’Assemblée nationale.
Petit évènement au Sénat lors de l’examen du projet de loi immigration. Un amendement du groupe communiste, qui prévoit d’accorder des titres de séjour aux sans-papiers victimes de marchands de sommeil, a été adopté avec un avis favorable du gouvernement et un avis de sagesse de la commission.
Du 1er janvier au 31 octobre 2023, plus de 6200 mineurs non accompagnés sont arrivés dans le département des Alpes-Maritimes, première porte d’accès des migrants dans l’Hexagone. Un défi pour la police aux frontières, qui doit les traiter différemment des majeurs, mais surtout pour le département, qui en a la charge financière, si leur majorité est reconnue.
La participation du Rassemblement national à une manifestation contre l’antisémitisme suscite la polémique. Selon la politiste Estelle Delaine, ce parti n’a pourtant pas vraiment investi la cause de l’antisémitisme, mais cet événement permet au parti d’extrême droite de continuer à redéfinir son image.
Invité de la matinale de Public Sénat à l’occasion des assises des Départements de France, François Sauvadet, président de l’association des départements de France s’est prononcé sur la marche de dimanche contre l’antisémitisme. Sans souhaiter une exclusion du Rassemblement national, François Sauvadet estime qu’il y a une forme d’antisémitisme chez LFI.