62 % des Français ont une opinion négative à l’égard de Jean-Luc Mélenchon. Après plusieurs jours de polémiques et de positions clivantes sur la situation au Proche-Orient, il prend pour la première fois la tête du classement des personnalités politiques les plus rejetées de notre sondage Odoxa.
Éric Ciotti, le président des Républicains, a annoncé vouloir lancer dans la semaine une pétition en faveur d’un référendum sur l’immigration. Alors que les tractations entre la droite et le gouvernement autour du projet de loi immigration semblent au point mort, la droite fait le pari de l’opinion.
Le chef de l’Etat a annoncé la présentation avant la fin de l’année d’un projet de loi constitutionnelle visant à inscrire l’IVG dans le texte fondamental de la Ve République. Une révision qui nécessite un vote du Parlement réuni en Congrès, après un vote conforme des deux chambres. Au Sénat, l’adoption du texte n’est pas encore acquis.
Invité de la matinale de Public Sénat, le député de l’Essonne Nicolas Dupont-Aignan a tancé le projet de loi immigration, qui doit être examiné par les sénateurs à partir du 6 novembre. Le président de Debout la France a jugé le texte vide, « une arnaque, absolument pas à la hauteur de l’enjeu ».
Le tour de vis promis par le gouvernement sur l’immigration pourrait aussi, par ricochets, s’appliquer à l’Aide médicale d’Etat (AME), qui permet aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins. La droite sénatoriale a commencé à s’attaquer à ce dispositif, mais l’exécutif se montre divisé face aux modifications proposées, alors que l’examen du projet de loi débute dans moins d’une semaine.
Après avoir fait l’objet de critiques du gouvernement tout au long de l’année, la présidence du Conseil d’orientation des retraites va être renouvelée. Pour la sénatrice socialiste Monique Lubin, qui y siège, la décision de Matignon est problématique. Chez les partenaires sociaux, la CFDT rend hommage au bilan de Pierre-Louis Bras et appelle le gouvernement à « conforter » cette instance.
A l’approche de l’examen en séance publique au Sénat du projet de loi immigration, comment appréhender les points principaux de ce texte assez technique ? L’actualité récente, attentats, faits divers, afflux de migrants sur les côtes européennes, travailleurs sans-papiers, mineurs isolés… amènent à faire de ce projet de loi, un enjeu majeur pour les années à venir. Les obligations de quitter le territoire (OQTF) et les expulsions ont récemment animé le débat public. Qu’est-ce que c’est ?
Invité ce vendredi 27 octobre de Public Sénat et LCP, le sénateur Bernard Jomier a dénoncé la surenchère autour du projet de loi immigration, qui sera débattu au Sénat dans dix jours. Il évoque « une loi de repli sur soi », sans nécessité selon lui.
Le plan du gouvernement sur les suites des émeutes fait réagir les sénateurs. Au sein de la commission des lois, la droite salue le volet répressif, mais qui arrive tardivement, selon la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio. A gauche, Patrick Kanner dénonce un « tournant sécuritaire » et s’interroge sur le caractère opérationnel de certaines mesures.
Dans un mélange de fermeté et de mesures de prévention, Elisabeth Borne, accompagnée de plusieurs ministres, a annoncé une série de concertations et de chantiers législatifs à engager, pour renforcer l’arsenal législatif ou l’accompagnement des familles.
Auditionné au Sénat sur le budget de la Sécu, le ministre de la Santé a défendu un PLFSS qui vise 3,5 milliards d’euros d’économies dans la branche maladie, notamment sur les médicaments et les arrêts maladies. Le texte porte l’accent sur la prévention, avec notamment la gratuité des préservatifs pour les moins de 26 ans et la prise en charge du vaccin contre les infections liées au papillomavirus.
Lors d’un déjeuner de travail à Beauvau avec les sénateurs de la commission des lois, Gérald Darmanin a réaffirmé sa volonté de maintenir le volet régularisation du projet de loi immigration.
C’est une première depuis la dernière loi sur l’immigration adoptée en 2018. Les organisations syndicales de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides ont appelé à la grève, ce jeudi. Ils dénoncent leurs mauvaises conditions de travail et la création des guichets « France asile » prévue dans le projet de loi immigration.
Invité de la matinale de Public Sénat, Yannick Jadot déplore la faiblesse de la diplomatie européenne et de l’action de la présidente de la Commission européenne dans le conflit entre le Hamas et Israël. Le sénateur de Paris fustige la diplomatie européenne et le rapprochement avec la droite allemande à l’approche des élections européennes.
Gérald Darmanin a convié les sénateurs de la commission de loi à un déjeuner de travail jeudi 26 octobre autour du projet de loi immigration. Le patron des sénateurs LR a demandé à ses troupes de ne pas s’y rendre.
Au micro de Public Sénat, le président du groupe centriste, Hervé Marseille, s’est agacé du rejet catégorique par ses alliés Républicains de l’article 3 du projet de loi immigration qui prévoit la régularisation des travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension.
Les élections européennes de juin 2024 sont encore lointaines, mais les états-majors des partis y réfléchissent déjà. Chez les LR, la question de la tête de liste n’est pas encore tranchée. Mais petit à petit, les choses semblent avancer en faveur de François-Xavier Bellamy, le chef de fil actuel des eurodéputés LR au Parlement européen. On prend le même et on recommence.
Comme l’année dernière, la commission des finances a décidé de ne pas adopter les crédits de la mission immigration asile et intégration du budget 2024. Le rapport de la sénatrice LR Marie-Carole Ciuntu pointe un budget « incomplet » privilégiant les dépenses d’asile au détriment de « l’intégration ».
Le ministre des Comptes publics Thomas Cazenave a indiqué que le gouvernement ne déposerait pas « à ce stade » d’amendement, dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, autorisant à ponctionner les caisses de l’Agirc-Arrco pour financer le régime de retraites général. Mais cette mesure n’a en réalité pas été totalement abandonnée.
L’idée d’une liste commune entre Renaissance et l’UDI fait son chemin, alors que la ligne des LR sur l’Europe interroge au centre droit. Le président de l’UDI, le sénateur Hervé Marseille, évoque « une grande alliance centrale ». C’est « peut-être le choix qu’on sera amené à faire. En tout cas, l’UDI ne pourra pas renoncer à sa vision européenne », prévient Françoise Gatel, vice-présidente de UDI. Un choix qui ne serait pas sans effet sur la majorité sénatoriale, que les centristes forment avec LR.