A deux semaines de l’examen du projet de loi immigration, les cadres de la majorité sénatoriale de la droite et du centre ont tenté, une nouvelle fois, de trouver un accord sur leur point majeur de divergence : la régularisation des sans papiers dans les métiers en tension. Chacun a campé sur ses positions laissant planer le doute, à ce stade, sur l’adoption du texte par la chambre haute.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la Secrétaire Générale de la CFDT, Marylise Léon, s’est exprimée sur le projet du gouvernement de ponctionner le régime complémentaire agirc-arrco pour abonder le régime général. La Secrétaire Générale de la CFDT met le gouvernement en garde contre cette ponction qui pourrait rompre le dialogue avec les organisations syndicales.
Dans un entretien donné au JDD, le ministre de l’Intérieur a assumé une nouvelle fois les condamnations de la Cour européenne des droits de l’Homme pour des expulsions d’étrangers dangereux. La droite sénatoriale préconise, quant à elle, une révision constitutionnelle pour déroger au droit européen en matière migratoire. (Explications)
Invité de la matinale de Public Sénat, le député Rassemblement national de la Somme, Jean-Philippe Tanguy s’est exprimé sur le conflit entre Israël et salue le déplacement d'Emmanuel Macron en Israël. Le député pointe aussi les répercussions du conflit sur la vie politique française et évoque une montée de l’antisémitisme à gauche.
D’un côté, le ministre de l’Intérieur qui fait de son texte sur l’immigration une réponse au risque terroriste et qui attaque Karim Benzema. De l’autre, un ministre de l’Education nationale qui veut « sortir de nos établissements » les élèves signalés pour radicalisation. Quel sens donner au durcissement du discours de ces deux ministres de poids ? Eléments de réponses avec deux communicants et un politologue.
Le projet de loi immigration reprend une proposition de la droite sénatoriale récemment censurée par le Conseil constitutionnel. Elle consiste à retirer le titre de séjour à des étrangers qui ne respecteraient pas les principes de la République. Un comportement difficile à caractériser en droit malgré les nombreux exemples donnés par le gouvernement cette semaine.
Invité de la matinale de Public Sénat, Patrick Pelloux, médecin urgentiste et ancien chroniqueur à Charlie Hebdo, a confié sa déception face à une gauche qui a selon lui délaissé le combat pour la laïcité.
Après les propos de Gérald Darmanin évoquant « des liens entre Karim Benzema et les Frères musulmans », l’avocat du joueur envisage de porter plainte contre le ministre, mais également contre la sénatrice LR, Valérie Boyer qui a demandé hier « si les faits étaient avérés », la déchéance de nationalité, et le retrait du Ballon d’or.
Depuis l’attentat d’Arras, les alertes à la bombe se multiplient en France. Ce jeudi, encore quatorze aéroports français ont fait l’objet d’alertes à la bombe. Que risquent les auteurs ?
« Il n’y pas de majorité à l’Assemblée nationale, je ne pense pas qu’il soit utile de montrer qu’il n’y en ait pas non plus au Sénat », a déclaré le président du groupe Union centriste Hervé Marseille, au micro de Public Sénat, ce 18 octobre.
La sénatrice LR, Valérie Boyer s’est exprimée sur son communiqué demandant la déchéance de nationalité de Karim Benzema suite « à ses liens avec les Frères musulmans », évoqués par le ministre de l’Intérieur.
Aux questions d’actualité au gouvernement, Gérald Darmanin a fait un état des lieux de la menace terroriste depuis qu’il est en poste à Beauvau. « Il y a 43 attentats islamistes déjoués, 1 tous les mois et demi ».
Le Parti socialiste a voté pour un « moratoire sur sa participation aux travaux de la Nupes », suite au refus de Jean-Luc Mélenchon de qualifier le Hamas de terroriste. Si la participation à l’intergroupe de l’Assemblée est « gelée », « on n’a pas voulu jeter le bébé de la Nupes avec l’eau du bain de Mélenchon », explique Laurent Baumel, l’un des responsables du PS. Autrement dit, c’est défendre l’union de la gauche, mais sans la « méthode » de Jean-Luc Mélenchon et de ses proches.
Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a tendu franchement la main à la droite sénatoriale qui demande plus de fermeté pour l’expulsion des étrangers menaçant l’ordre public. Des mesures qui seront examinées dans le cadre de l’examen du projet de loi immigration le 6 novembre.
Dans un communiqué, la sénatrice LR, Valérie Boyer demande la déchéance de nationalité de Karim Benzema. L’élue des Bouches du Rhône rebondit sur les déclarations du ministre de l’Intérieur qui a déclaré que le dernier Ballon d’or était « en lien avec les Frères musulmans ».
Interrogé par Rebecca Fitoussi dans l’émission "Un monde en doc", l’ancien Premier ministre de François Hollande, Jean-Marc Ayrault est revenu sur l’attaque d’Israël par le Hamas. Une attaque terroriste qualifiée de « pogrom » par l’ancien Premier ministre, pour qui la solidarité européenne avec Israël doit être entière. Avant d’appeler l’Europe à être acteur de la paix.
L’examen du projet de loi immigration débutera le 6 novembre au Sénat. En quête de majorité et dans le contexte de l’attentat d’Arras, Gérald Darmanin présente son texte comme une réponse au terrorisme et durcit ses positions pour séduire la droite.
Invité de la matinale de Public Sénat, le chef du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner appelle à tourner la page de la Nupes qu’il juge être une « impasse politique ». Alors que les tensions avec LFI sont à leur paroxysme, le sénateur du Nord évoque sa volonté de former une autre union de la gauche.
Alors que les sénateurs LR veulent « durcir » le texte du gouvernement sur l’immigration, pensant que l’actualité des attentats leur donne raison, l’allié centriste ne veut pas supprimer l’article 3 sur les métiers en tension, mais le « modifier ». Un point de discorde qui doit être levé d’ici l'examen du texte, le 6 novembre. Les LR défendront aussi, le 12 décembre, une révision de la Constitution pour élargir le champ de l’article 11 à l’immigration.
Mardi soir, l’attentat qui a causé la mort de deux personnes à Bruxelles a conduit le ministre de l’Intérieur à renforcer les contrôles aux frontières entre la France et la Belgique. Si l’accord de Schengen prévoit la libre circulation des personnes, des exceptions sont prévues « en cas de menace grave pesant sur l’ordre public ». Explications.