En visite au Salon de l’agriculture avec une délégation de sénateurs, Gérard Larcher conserve une certaine méfiance à l’égard des annonces d’Emmanuel Macron sur l’instauration de prix planchers pour les denrées agricoles. Pour sortir les agriculteurs de la crise, le président du Sénat demande au gouvernement de reprendre la totalité des propositions de la chambre haute.
Le député du Rassemblement national s’insurge après les propos du chef de l’Etat évoquant l’envoi éventuel de troupes au sol en Ukraine pour soutenir Kiev face à Moscou.
Selon un sondage réalisé par Odoxa pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, 11 points séparent désormais le Rassemblement national (30 %) de la liste de la majorité présidentielle (19 %), dans les intentions de vote. À gauche, la liste de Raphaël Glucksmann franchit la barre des 10 %. La popularité de Gabriel Attal recule de 5 points.
Inconnue du grand public, l’eurodéputée sortante devrait mener la liste de la majorité présidentielle pour les européennes. Celle qui « connaît les dossiers », est présentée comme « bosseuse » et « pugnace », sachant trouver au Parlement des « compromis ». Fille d’agriculteur, cette ancienne collaboratrice parlementaire au Sénat a failli être élue sénatrice de la Mayenne. Spécialiste des questions financières, elle a travaillé sur le plan de relance européen de 750 millions d’euros. Elle devra faire ses preuves sur les plateaux face à Jordan Bardella.
Face à la volonté affichée du gouvernement d'assouplir les normes dans un prochain plan Ecophyto, Olivier Faure insiste sur l'importance de la santé des Français et des agriculteurs
Manon Aubry reproche au chef de l'Etat de n'avoir "rien compris" à la colère agricole, et de ne pas tenir compte du danger que constitue selon elle les accords de libre-échange pour la filière.
Le président des Républicains s’est rendu au Salon de l’agriculture ce lundi. Au micro de Public Sénat, il s’interroge sur les annonces faites par l’exécutif pour calmer la grogne du monde rural, estimant que les mesures qui sont aujourd’hui dénoncées par les agriculteurs découlent directement de la politique conduite par Emmanuel Macron depuis 2017.
A l'occasion de sa 2ème visite au Salon International de l'Agriculture, le président du Rassemblement National et tête de liste pour son parti aux prochaines élections européennes, a estimé que sa première mesure sur l'agriculture serait de privilégier un « patriotisme économique » en donnant une « priorité d'accès » dans la commande publique aux produits français. Une mesure difficile à mettre en place selon les intervenants sur le plateau de Public Sénat.
La ministre déléguée à l'Agriculture et à la Souveraineté alimentaire a annoncé une simplification des procédures pour construire des ouvrages de stockage d'eau
La ministre déléguée à l’Agriculture et à la Souveraineté alimentaire dénonce la démagogie du discours du Rassemblement national concernant la détresse rencontrée par les agriculteurs. Un discours qui installe le duel entre la majorité présidentielle et le parti d’extrême droite en vue des élections européennes.
La 60e édition du salon de l’agriculture s’est ouverte ce samedi 24 février, en retard et avec de fortes tensions autour d’un Emmanuel Macron entouré de policiers. Les agriculteurs sont divisés sur le mode d’action, mais partagent tous la même inquiétude.
Face au tollé provoqué par l’invitation des Soulèvements de la Terre à un grand débat avec les acteurs du monde agricole, l’exécutif rétropédale et plaide une « erreur ». La FNSEA, rejointe par d’autres organisations conviées, refuse une telle rencontre. À la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture, le « coup politique » tenté par Emmanuel Macron semble avoir du plomb de l’aile.
Temps fort de la vie politique, le Salon international de l’agriculture est aussi un terrain favorable aux accrochages, avec des élus et responsables politiques à portée d’engueulade. Le tout sous l’objectif des caméras. Dans un contexte de remobilisation du monde agricole, la 60e édition du « SIA » s’annonce sous haute tension. Retour sur les incidents et autres bousculades qui ont marqué ses allées ces dernières années.
Invité de l’émission Extra Local, le patron de la FNSEA confirme qu’il ne participera pas au grand débat souhaité par l’Élysée en ouverture du Salon de l’agriculture. Point de blocage : l’invitation des Soulèvements de la Terre à la table des discussions. Pour Arnaud Rousseau, « ce n’est pas la manière de sortir de cette crise de manière constructive ».
Après l’avoir envisagée, l’Élysée a fait marche arrière sur la venue de l’organisation des Soulèvements de la Terre au grand débat que le président animera au Salon de l’agriculture. Avant de finalement plaider une « erreur » lors d’une communication faite avec les journalistes. Au Sénat, c’est la consternation, la droite ciblant l’Élysée, et d’autres parlementaires, plus à gauche la FNSEA.
Invité ce vendredi 23 février sur RMC-BFMTV, le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a annoncé qu’il ne souhaitait pas se rendre au grand débat devant se dérouler demain au Salon de l’Agriculture », malgré le rétropédalage de l’Elysée hier soir. La raison principale ? Une « incompréhension » suscitée par l’invitation du mouvement écologiste, les Soulèvements de la Terre, que le gouvernement avait annoncé dissoudre avant que le Conseil d’Etat ne juge cette décision illégale.
Samedi 24 février et jusqu’au 3 mars s’ouvre le 60ème salon de l’agriculture. Un salon sous haute tension, marqué par la colère des agriculteurs. Pour ce rendez-vous annuel incontournable du monde agricole, les équipes de Public Sénat sont pleinement mobilisées pour vous faire vivre les grands moments de cette rencontre entre les Français et les agriculteurs.
Visant « un échange direct et franc », l’Elysée explique que le chef de l’Etat va débattre samedi avec « l’ensemble des acteurs » qui « pourront donner leurs points de vue, faire des propositions, confronter des idées ». Les Soulèvements de la terre ont été invités, comme Michel Edouard Leclerc.
En campagne pour les élections européennes avec sa liste de l’Alliance rurale, le président de la fédération nationale des chasseurs formule plusieurs propositions pour sortir de la crise agricole. Willy Schraen pointe du doigt un « dogme punitif » écologiste, qui écrase les agriculteurs sous les normes.
« La France reconnaissante vous accueille », a déclaré le président de la République pour la panthéonisation de Missak Manouchian et de sa femme Mélinée, lors d’une cérémonie émouvante. A travers lui, ce sont ses 23 compagnons d’armes fusillés par les nazis, et tous les Francs-tireurs et partisans - main-d’œuvre immigrée, les FTP-MOI, à qui la France rend hommage. « La France de 2024 se devait d’honorer ceux qui furent 24 fois la France », a affirmé Emmanuel Macron.