Alors que les Etats-Unis ont suspendu leur soutien militaire à l’Ukraine, l’Union européenne entend répliquer par 800 milliards d’euros d’investissements dans le secteur de la défense, notamment fléchés vers une aide à l’Ukraine.
Les Républicains sont à l’initiative d’un débat parlementaire, organisé au Sénat ce mardi 4 mars, sur l’accord migratoire franco-algérien de 1968. Alors que les relations entre Paris et Alger sont très tendues, la droite veut en finir avec ce texte. Si le gouvernement se divise sur cette question, Emmanuel Macron a marqué son opposition à une simple dénonciation mais se dit favorable à une « renégociation ».
En déclarant vouloir étendre le parapluie nucléaire à ses partenaires européens, le président français a relancé la question de la souveraineté de la dissuasion nucléaire. Depuis la découverte de l’arme atomique au cours de la Seconde Guerre mondiale, la doctrine de la dissuasion nucléaire est promue comme une arme de paix. Explications.
Alors que les Etats-Unis changent de stratégie et se rapprochent de la Russie, Emmanuel Macron se dit prêt à « ouvrir la discussion » sur l’élargissement à l’Europe de la dissuasion nucléaire française. Pour le sénateur LR Cédric Perrin, la question prioritaire est d’abord celle « des moyens ». Mais pour la socialiste Hélène Conway Mouret, le sujet s’impose.
L’attitude de l’administration Trump semble imposer une prise de conscience européenne autour de la construction d’une défense commune, une position défendue par la France et par Emmanuel Macron depuis 2017. Une victoire politique pour le chef de l’Etat, mais qui ne sera pas nécessairement suivie d’effets.
Invité de la matinale de Public Sénat, le général Yakovleff a développé une « théorie personnelle » faisant de Donald Trump un agent de Poutine, au sens propre ou au sens d'un « idiot utile » du Kremlin.
Alors que les tensions entre Paris et Alger sont au plus haut, le Sénat algérien a annoncé suspendre ses relations avec le Sénat français. En cause : la visite d’une délégation conduite par Gérard Larcher dans le Sahara occidental, où la France a reconnu la souveraineté du Maroc.
Le Hamas a procédé dans la nuit du mercredi au jeudi 27 février à la restitution de plusieurs corps d’otages, parmi lesquels celui du Franco-israélien Ohad Yahalomi, alors que s’achève la première étape de la trêve conclue en janvier avec l’Etat hébreu. 58 personnes sont toujours détenues dans la bande de Gaza. Mais selon les médias israéliens, Tel-Aviv préférerait retarder l’exécution de la deuxième phase du cessez-le feu.
Après la visite d’une délégation de la chambre haute conduite par Gérard Larcher dans la ville de Laâyoune, dans le Sahara occidental où la France a reconnu la souveraineté du Maroc, le Sénat algérien a annoncé suspendre ses relations avec le Sénat français. Alors que les tensions entre les deux pays sont au plus haut, la délégation sénatoriale assure ne pas avoir voulu envenimer les relations diplomatiques.
La Maison Blanche et la présidence ukrainienne continuent de négocier sur la définition d’un cadre de sécurité pour le pays. Kiev se dit prêt à donner accès à ses alliés, à ses réserves importantes de minerais stratégiques, en vue d'obtenir des garanties de sécurité.
La crise diplomatique ouverte entre la France et l’Algérie s’est ravivée le week-end dernier après l’attaque de Mulhouse, commise par un Algérien soumis à une obligation de quitter le territoire français (OQTF). « Ce qui est attendu, c'est que quand on prononce des OQTF, on puisse enfin parvenir à les appliquer », souligne Patrick Mignola, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement. Mais le responsable appelle à « réinstaurer un travail dans la durée » avec Alger.
La rencontre entre Emmanuel Macron et Donald Trump a été marquée par une divergence sur la nature et le montant de l’aide européenne apportée à l’Ukraine. Le point sur les dernières données relatives au soutien à l’Ukraine.
Lundi 24 février, à la Maison Blanche, Emmanuel Macron et Donald Trump ont consacré l’essentiel de leurs échanges à la guerre en Ukraine. Quel bilan tirer de ce déplacement ? Analyse avec le Général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale.
Malgré le désengagement américain en Ukraine, les Français, à une très large majorité, ne souhaitent pas que l’armée française s’implique sur le terrain, selon un sondage Odoxa réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale. Par ailleurs, ils sont 72% à redouter le déclenchement d’une nouvelle guerre en Europe dans les années à venir.
Alors que l’arrivée de Donald Trump, qui a lancé des discussions avec Poutine sur l’Ukraine, bouleverse les relations internationales, les Européens peinent à exister dans un monde où les alliances paraissent bouleversées. Bertrand Badie, professeur émérite à Sciences Po et spécialiste des relations internationales, donne son analyse sur la situation.
Alors que la guerre sévit en Ukraine depuis trois ans, les discussions engagées par Donald Trump avec Vladimir Poutine se font sans les Ukrainiens. « Si une capitulation leur est demandée, ils vont réfléchir à comment continuer la guerre », affirme Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques.
Dans une Allemagne teintée d’inquiétude face aux discours offensifs venus des États-Unis et à la guerre en Ukraine, les électeurs ont finalement voté pour le retour de la droite au pouvoir. Juste après sa victoire, Friedrich Merz, le prochain chancelier allemand désigné, s’est dit prêt à travailler à « une capacité de défense européenne autonome » pour assurer la sécurité du pays. Une prise de position forte, tranchant avec la vision atlantiste longtemps défendue par Berlin.
La droite allemande a remporté le plus grand nombre de sièges au Bundestag dimanche 23 février lors des législatives anticipées. Son chef de file, le conservateur Friedrich Merz, devra toutefois parvenir à former une coalition pour gouverner. Son arrivée à la chancellerie pourrait renforcer le lien entre Paris et Berlin, en raison de positions communes sur les questions de défense et sur l’Ukraine.
Trois ans jour pour jour après l’invasion russe de l’Ukraine, Emmanuel Macron se rend ce lundi 24 février à Washington pour rencontrer le président américain à la Maison-Blanche. Une rencontre qui se déroule dans un climat de tension important entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, qualifié par le milliardaire de « dictateur ». « Il faut, pour négocier avec Vladimir Poutine, lui avoir au préalable infligé une défaite claire et nette », répète ce matin Bernard Guetta sur Public Sénat.
L’inauguration du salon de l’agriculture par Emmanuel Macron a été marquée par le contexte international. Le Président de la République est revenu sur la réponse à apporter à l’augmentation des droits de douane américain ainsi que sur les négociations autour de l’accord de libre-échange avec le Mercosur.