En préambule du discours d’Emmanuel Macron, dans la cour d’honneur des Invalides, 42 portraits de Français ou Franco-Israéliens tués lors de l’attaque menée le 7 octobre par le Hamas en Israël, ont été exposés sur fond du Kaddish de Maurice Ravel, en préambule du discours d’Emmanuel Macron.
A la veille de l’hommage national rendu aux victimes de l’attaque du 7 octobre, la présence des parlementaires de La France insoumise est contestée alors qu’un collectif de familles de victimes a demandé au président de la République de les exclure.
Ce mardi, la commission d’enquête du Sénat sur le narcotrafic auditionnait trois maires de grandes villes. Éric Piolle, le maire écologiste de Grenoble, Nathalie Appéré, maire socialiste de Rennes et Hervé Niel, adjoint au maire de Metz chargé de la sécurité, ont alerté sur l’explosion du trafic sur leur territoire et regrettent un manque de soutien de l’Etat.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la maire de Taverny et vice-présidente de LR, Florence Portelli partage la vision de son parti et se veut optimiste pour les élections européennes.
A quelques heures du remaniement, les rumeurs bruissent sur les potentiels candidats pour intégrer le gouvernement. Certains sénateurs LR qui ont été cités dans la presse, dont Dominique Estrosi Sassone, démentent avoir été contactés. Et les sénateurs LR ne croient pas de nouveaux « débauchages » au sein de leur groupe. En revanche, l’arrivée de sénateurs du groupe centriste ou Horizons semble plus crédible.
François Bayrou est relaxé dans l’affaire des emplois présumés fictifs du MoDem au Parlement européen. De nombreux élus du MoDem ainsi que le parti ont été en revanche condamnés en première instance. L’affaire avait coûté au président du MoDem sa place au gouvernement en 2017.
L’ancien président (LR) de la commission d’enquête sur le recours aux cabinets de conseil par l’État, dénonce les « reculs » opérés sur la proposition de loi sénatoriale à l’Assemblée nationale.
Invité de Parlement Hebdo sur les chaînes parlementaires, le président du groupe Renaissance à l’Assemblée, Sylvain Maillard rejeté, vendredi, la possibilité de légiférer de nouveau sur l’immigration après la large censure du projet de loi par le Conseil constitutionnel. La veille, en déposant une proposition de loi sur le sujet, les sénateurs centristes appelaient, pourtant le gouvernement à un travail de co-construction sur ce nouveau texte.
Le président des sénateurs centristes, Hervé Marseille et l’ancien corapporteur du projet de loi immigration, Philippe Bonnecarrère ont déposé une proposition de loi de 16 articles qui reprend plusieurs des dispositions du projet de loi immigration censurées par le Conseil constitutionnel. Ils appellent le gouvernement à un travail de co-construction sur ce sujet.
Après la deuxième salve d’annonces sur l’agriculture du Premier ministre, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs ont fait savoir qu’ils appelaient à suspendre les blocages, et à entrer dans une nouvelle forme de mobilisation.
Le Premier ministre s'est exprimé jeudi pour apporter de nouvelles réponses à la crise des agriculteurs, mobilisés depuis une dizaine de jours. Il a notamment annoncé l’inscription d’un principe de souveraineté dans la loi et le déblocage de 150 millions d’euros pour les éleveurs.
Pour le président du groupe socialiste au Senat, si le premier ministre a fait une déclaration d’amour au Sénat ce 31 janvier lors de sa déclaration de politique générale, c’est avant tout à la droite sénatoriale. « C’est logique, commente Patrick Kanner, il a besoin de la droite pour faire passer ses réformes injustes et conservatrice. Et le fait qu’il réponde à tous les groupes de droite, mais pas un mot pour les groupes de gauche ce n’est pas correcte. Je suis déçu. »
Il fallait s’y attendre, le président du groupe LR, Bruno Retailleau n’a pas été séduit par le discours de politique générale de Gabriel Attal prononcé devant les sénateurs. « Quelques mesures, quelques ajustements ne peuvent pas faire de vision, de politique », estime-t-il.
Création de “travaux d’intérêt éducatif”, “responsabilisation des parents” : Lors de sa déclaration de politique générale, Gabriel Attal a martelé la nécessité d’un “réarmement civique” de la jeunesse française, en réponse aux émeutes qui ont traversé la France l’été dernier. Ces annonces semblent dessiner les contours de mesures législatives sur la justice des mineurs. Des annonces saluées à droite et critiquées à gauche au Sénat.
Auditionné par la commission des affaires économiques du Sénat, Arnaud Rousseau a affirmé que l’attente des agriculteurs sur les barrages routiers était « au-delà de ce qu’on imagine ». Alors que 18 personnes ont été arrêtées ce mercredi matin pour avoir tenté de bloquer le marché de Rungis, le président de la FNSEA appelle au calme.
Le Premier ministre a évoqué la crise du logement dans son discours de politique générale. Il a notamment annoncé vouloir faire rentrer le logement intermédiaire, réservé à certaines catégories de ménages, dans les quotas de HLM par commune. Gabriel Attal souhaite également donner une plus grande marge de manœuvre aux maires dans l’attribution des logements sociaux, mesure défendue par la droite sénatoriale.
Du Palais Bourbon au Palais du Luxembourg. Le premier ministre prononçait à 15h00 sa déclaration de politique générale devant les sénateurs, alors que la crise agricole se tend. Il développera les pistes politiques de son gouvernement, avec une tonalité territoriale. Retrouvez le détail de sa prise de parole et des interventions des sénateurs ici.
Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre a confirmé une réforme de l’aide médicale d’Etat « avant l’été », mais « par voie réglementaire » en s’appuyant sur le rapport « Evin-Stefanini ». La droite y voit « une trahison » de la parole donnée par Elisabeth Borne. La réforme de l’AME avait été mise dans la balance par la droite pour parvenir à un compromis sur la loi immigration en commission mixte paritaire.
Invité de la matinale de Public Sénat, le député du Nord et secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, est revenu sur le discours de politique générale prononcé hier par Gabriel Attal à l’Assemblée nationale. Le député estime que la vision de Gabriel Attal aura un impact sur le pouvoir d’achat des Français.