A 5 mois des Européennes, les agriculteurs manifestent un peu partout en France et en Europe pour dénoncer les contraintes de la transition écologique qui menacent leur activité. Une colère qui pourrait se traduire dans un vote pour les partis d’extrême droite en juin prochain.
Le sénateur écologiste de Paris ne mâche pas ses mots à l’égard du chef de l’État, au lendemain de sa prestation télévisée. L’ancien candidat à la présidentielle appelle à la démission de la ministre de l’Education nationale Amélie Oudéa-Castéra. « Parce qu’elle n’est compétente », reproche-t-il.
Pour ses premières questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le nouveau Premier ministre Gabriel Attal a listé les grands défis qui l’attendent et déclare ne pas être « aveugle ou sourd aux difficultés que traversent les Français ».
En confirmant précocement sa volonté de concourir pour les prochaines municipales à Paris, la nouvelle ministre de la Culture, qui va quitter la présidence du groupe LR au Conseil de Paris mais pourrait continuer à y siéger, marque son territoire dans la capitale. Déboussolée par son entrée au gouvernement, la droite locale continue de s’interroger sur l’attitude à adopter. Au sein du camp présidentiel, la candidature de Rachida Dati vient aussi chiffonner plusieurs ambitions électorales.
Le Premier ministre annonce qu’il s’exprimera devant les sénateurs le 30 janvier, « dans la foulée » de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. Le nouveau chef du gouvernement refuse de convoquer un vote à l’issue de son discours.
Le président du groupe Renaissance (RDPI) au Sénat considère que le président de la République a réussi son « rendez-vous avec la Nation », hier en conférence de presse, « en parlant du réarmement de la France sous toutes ses formes ».
Le rapport d’inspection accablant sur l’établissement scolaire privé catholique Stanislas vient compléter la polémique qui touche actuellement la ministre de l’Education nationale, Amélie Oudéa Castéra, dont les trois enfants y sont scolarisés. Les inspecteurs généraux de l’éducation nationale relèvent des « dérives dans l’application du contrat d’association » mais également un climat sexiste et « propice aux risques d’homophobie ».
Lors de sa conférence de presse à l’Élysée le 16 janvier, le président de la République a indiqué qu’il souhaitait que le « mérite » prenne plus de place dans les critères d’avancement de carrière des fonctionnaires. Une mesure qui figure dans le projet de réforme de la fonction publique, plusieurs fois repoussé.
Un peu moins de neuf millions de téléspectateurs ont suivi l’intervention du chef de l’État ce mardi soir. Un score relativement décevant en comparaison à d’autres passages médiatiques du président de la République, d’autant plus à une heure de grande écoute.
Invité de Bonjour chez vous ce mercredi 17 janvier, le premier secrétaire du Parti socialiste a réagi à la conférence de presse donnée par le président de la République mardi soir. Il a critiqué les positions affichées par Emmanuel Macron sur l’école, la santé et l’extrême droite.
Drôle de soirée, au Palais de l’Elysée, mardi soir, avec Emmanuel Macron qui, en guise de « rendez-vous avec la Nation », a rejoué aux Français ses disques les plus célèbres. Des classiques du macronisme qui ne sonneront pas très nouveau. Pour se régénérer, Emmanuel Macron fait… du Emmanuel Macron.
Les Républicains ont acté, à l’occasion d’un Conseil stratégique mardi 16 janvier, la candidature de François-Xavier Bellamy pour les élections européennes de juin 2024. La composition de sa liste n’est pas encore connue. Le parti, déjà à la traîne dans les sondages, joue gros en accordant de nouveau sa confiance à l’eurodéputé, qui n’avait pas dépassé les 9% en 2019.
Lors d’une conférence de presse à l’Elysée, le président de la République a présenté « un nouveau cap » pour relancer son quinquennat. Ecole, polémique Oudéa-Castéra, immigration, Ukraine...Retrouvez tous les sujets évoqués par le Président de la République.
Pour sa première séance de questions au gouvernement en tant que Premier ministre, Gabriel Attal a affirmé souhaiter présenter prochainement sa déclaration de politique générale.
Les Républicains refusent d’accuser le coup après le ralliement de Rachida Dati à Emmanuel Macron. Pour beaucoup, le départ d’une figure emblématique du parti ne bouscule pas les équilibres politiques nationaux. Pourtant, elle pourrait contraindre la droite parisienne à se repositionner d’ici les prochaines municipales.
Invité de « Bonjour chez vous » sur Public Sénat ce mardi 16 janvier, le chef des sénateurs socialistes a jugé que l’organisation par le président de la République d’une conférence de presse ce mardi soir à 20h15 est une « forme d’autoritarisme », car il « s’impose dans les foyers ».
Emmanuel Macron a demandé lundi soir aux parlementaires de la majorité d’éviter de se diviser après les tensions soulevées par la loi immigration. Alors que le contexte de fracturation politique reste le même à l’Assemblée nationale, le chef de l’Etat a indiqué chercher à agir sans nécessairement passer par le travail législatif.
Le président de la République va s’adonner à un exercice qu’il a peu pratiqué, celui d’une grande conférence de presse avec une grande variété de sujets. Plusieurs spécialistes de la communication politiques dressent les enjeux de ce rendez-vous capital pour Emmanuel Macron.
L’arrivée de Rachida Dati au ministère de la Culture quinze ans après son passage place Vendôme est la prise de guerre de l’exécutif faite aux Républicains, qui accusent encore le coup. Figure du quinquennat de Nicolas Sarkozy, l’ancienne garde des Sceaux avait déjà parfois dû faire face à l’hostilité de son camp et de l’institution dont elle avait la charge en portant plusieurs réformes contestées.
Une semaine après la nomination au poste de Premier ministre de Gabriel Attal et alors que le nouveau locataire de l’hôtel de Matignon devrait tenir dans les jours à venir sa déclaration de politique générale, c’est ce mardi 16 janvier que le président Emmanuel Macron a décidé d’organiser une conférence de presse. Et ce avant même que son nouveau Premier ministre ne fasse son discours de politique générale.