Alors que la première année du quinquennat d’Emmanuel Macron s’achève, l’heure est au bilan. La nouvelle configuration parlementaire a permis au Sénat de rééquilibrer ses relations avec le gouvernement. Mais si les ministres sont plus à l’écoute et que le Sénat a retrouvé son rôle de « stabilisateur », les relations entre la Macronie et le Sénat ne sont pas au beau fixe pour autant.
Après leur réception par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, les syndicats de policiers se sont dit satisfaits d’avoir été entendus. Parmi leurs demandes, celle du syndicat Unité SGP Police FO de “magistrats spécialisés sur l’usage des armes par les forces de l’ordre”. Une proposition qui scandalise les magistrats et qui ne serait pas forcément une bonne idée selon la constitutionnaliste Anne-Charlène Bezzina.
Lors de sa visite en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron a confirmé son souhait de la tenue d’une révision de la constitution début 2024. Un vœu qui pourrait aboutir à la condition d’un accord entre loyalistes et indépendantistes, loin d’être acquis. Le tout dans un calendrier contraint puisque les élections provinciales néo-calédoniennes se tiennent en mai 2024.
Le ministre de l’Intérieur n’a toujours pas commenté les propos du directeur général de la police nationale, malgré le tollé déclenché. Un silence qui alimente les spéculations sur l’accord qu’il aurait donné à cette interview. Au sein de l’exécutif, l’embarras est palpable.
La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a tranché : la nomination d’Aurélien Rousseau au ministère de la Santé n’est pas de nature à constituer une situation de conflit d’intérêts avec la fonction de son épouse, numéro deux de la caisse d’assurance maladie. Néanmoins, le ministre devra se déporter sur toute décision concernant la situation professionnelle de sa femme.
Emmanuel Macron a fait son bilan des 100 jours lors d’une interview aux JT de 13h de TF1 et France 2 ce lundi 24 juillet. Un entretien enregistré, à distance qui n’a pas convaincu ni sur le fond ni sur la forme. Le président n’a rien annoncé de nouveau.
Au lendemain des élections législatives espagnoles, l’avenir politique du pays est encore incertain. Le parti de droite (PP) est certes arrivé en tête, mais, contre toute attente, seul le parti socialiste (PSOE) semble en mesure de former une coalition. Ce sont les sept députés de Junts, le parti indépendantiste catalan de Carles Puigdemont, qui feront pencher la balance entre une victoire de Sanchez, et de nouvelles élections, décrypte Maria Elisa Alonso, docteure en science politique et maîtresse de conférences à l’Université de Lorraine.
En déplacement en Océanie, le président Emmanuel Macron fait étape en Nouvelle-Calédonie jusqu’à mercredi. L’avenir institutionnel du territoire français est toujours en suspens après le rejet par trois fois de l’indépendance. Les sénateurs de la mission d’information sur le sujet plaident pour que le chef de l’Etat ramène les indépendantistes autour de la table des négociations. Un défi de taille.
Ce lundi, Emmanuel Macron a donné depuis Nouméa une interview aux journaux télévisés de 13h de TF1 et France 2. L’occasion pour le chef de l’Etat de faire le bilan des « 100 jours », horizon qu’il s’était lui-même fixé. Education, violences urbaines, police, écologie, immigration... retrouvez les temps forts de l’interview du Président de la République.
Le 23 juillet 1945 s’ouvre sur l’île de la Cité le procès de Philippe Pétain, chef de l’Etat déchu, responsable de la collaboration de la France de Vichy avec les nazis. Parmi les témoins figure Léon Blum, ancien leader de la SFIO, visage du Front populaire… et juif. Pendant 4 ans, il a défié le régime de Vichy et particulièrement le maréchal Pétain, qui voulait sa perte. Découvrez le duel qui a opposé l’homme des congés payés au chef du régime de Vichy dans le documentaire « Blum VS Pétain, duel sous l’occupation » diffusé sur Public Sénat.
Deux jours seulement après la présentation d’un plan gouvernemental regroupant 72 mesures pour les territoires ultra-marins, le ministre délégué chargé des Outre-mer Jean-François Carenco n’a pas été maintenu à son poste lors du remaniement. Le profil de son successeur Philippe Vigier pose question.
L’Elysée a présenté jeudi soir un remaniement partiel de l’équipe gouvernementale. Les nouveaux ministres sont presque tous issus du parti présidentiel, tandis que plusieurs personnalités issues de la société civile ont été écartées. L’exécutif fait ainsi le choix d’un recentrage avec, à la clef, un renforcement de l’autorité du chef de l’Etat.
Du Futuroscope au palais du Luxembourg, en passant par la mairie de Loudun ou la rue de Grenelle, Pierre Bonte-Joseph retrace l’incroyable parcours de René Monory, le garagiste devenu président du Sénat, un symbole de l’ascension républicaine.
Dans une allocution de 25 minutes devant ses ministres, le Président de la République a dressé un bilan de l’année écoulée et a dressé des perspectives pour l’été et la rentrée. Jeux Olympiques, immigration, finances publiques… le chef de l’Etat a abordé de nombreux sujets et a fixé un « cap » et des « axes » de travail à sa nouvelle équipe gouvernementale.
Aurélien Rousseau, ancien directeur de cabinet d’Elisabeth Borne, devient ministre de la Santé, tandis que Gabriel Attal récupère le portefeuille de l’Education nationale. Plusieurs députés de la majorité ont également fait leur entrée au gouvernement ce jeudi 20 juillet, dont Aurore Bergé, présidente du groupe macroniste à l’Assemblée nationale et le MoDem Philippe Vigier.
Décalé plusieurs fois, le remaniement promis a finalement eu lieu. Gabriel Attal va prendre le portefeuille de Pap Ndiaye à l’Education nationale et Aurélien Rousseau celui de François Braun à la Santé. Aurore Bergé intègre le gouvernement, tandis que Marlène Schiappa le quitte. Au-delà de quelques autres « ajustements », l’architecture globale du gouvernement reste la même.
C’était attendu, la secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale et solidaire et de la Vie associative, Marlène Schiappa, a fait les frais du dernier remaniement. Ces dernières semaines, sa position était devenue intenable après les révélations de la commission d’enquête du Sénat sur le Fonds Marianne.
Deux jours après son adoption à l’unanimité par le Sénat, le projet de loi visant à accélérer la reconstruction des bâtiments dégradés lors des violences urbaines survenues fin juin-début juillet a été adopté par 260 voix pour (347 voix exprimées, 87 voix contre) à l’Assemblée nationale. Voté en des termes identiques par la Chambre basse, le gouvernement aura deux à trois mois à compter de la promulgation de la loi pour publier les trois ordonnances prévues dans ce texte.
L’information est tombée ce 20 juillet dans l’après-midi, après plusieurs jours d’attente : Aurélien Rousseau, ancien directeur de cabinet d’Elisabeth Borne à Matignon, remplace François Braun au ministère de la Santé. Haut-fonctionnaire, ancien de la gauche sociale-démocrate, son profil de technocrate n’enchante pas les sénateurs.
Dans un rapport publié le 20 juillet, la Cour des comptes confirme les inquiétudes du Sénat sur la sécurité des Jeux Olympiques de Paris 2024. Pour pallier la pénurie d’agents de sécurité privée, l’Etat pourrait mobiliser l’armée, ainsi que les policiers et gendarmes réservistes.