La loi Climat et Résilience de 2021 prévoit une réduction de l’artificialisation des sols pour un objectif de zéro en 2050. Les décrets d’application, parus en avril 2022, ont provoqué une vive colère et une forte mobilisation au Sénat et chez les élus locaux. En réponse, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, a temporisé l’application de ces décrets. Une décision saluée au Sénat.
Invité de Public Sénat, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires évoque la mise en place au cours de l’automne d’un plan consacré à la rénovation thermique du bâti public. Également interrogé sur d’éventuelles mesures pour encadrer l’utilisation de jets privés, Christophe Béchu dénonce un débat « qui prend les choses par le petit bout de la lorgnette. »
Les Républicains ont réussi à faire adopter à l’Assemblée nationale une aide de 230 millions pour les Français qui se chauffent au fioul. Côté Sénat, la majorité de droite affiche son soutien à la mesure, même si son montant tranche avec les appels à la rigueur régulièrement formulés par les LR. Interrogés par Public Sénat, plusieurs sénateurs, de droite comme de gauche, évoquent la nécessité d’encadrer un dispositif en porte à faux avec les exigences de la transition énergétique.
Dans un contexte de guerre en Ukraine qui met à mal le système électrique français, la commission des affaires économiques du Sénat l’affirme : d’ici 2050, le mix énergétique du pays doit être en majorité nucléaire. Dans cette perspective, elle juge indispensable la construction de 14 nouveaux EPR.
Les sénateurs ont adopté l’article 36 du projet de loi climat et résilience qui interdira les liaisons aériennes nationales régulières, dès lors qu’une alternative en train durant moins de deux heures et demie est possible. La ligne Orly-Bordeaux sera la seule concernée.
Les sénateurs ont assoupli l’une des dispositions essentielles du projet de loi climat et résilience : l’extension des « zones à faibles émissions » à de nouvelles agglomérations avec une limitation d’accès aux véhicules les plus polluants. La Haute assemblée a assoupli les modalités du dispositif.