Le texte de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur, finalisé le 6 décembre, a été dévoilé cette semaine par la Commission européenne. Il prévoit une réduction drastique, voire la suppression des droits de douanes sur des quotas de produits fabriqués de part et d’autre de l’Atlantique. La France continue de s’opposer à ce texte, alors que les volumes de denrées agricoles concernés soulèvent l’inquiétude de nombreuses filières.
Après la chute de Bachar al-Assad et l’arrivée au pouvoir de rebelles en Syrie, plusieurs pays européens dont l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie, ont annoncé un gel des procédures de demandes d’asile. Plusieurs partis politiques ont également ouvert la voie au retour des réfugiés syriens dans le pays. Un débat qui soulève des questions politiques et juridiques.
Le régime de Bachar al-Assad est tombé en Syrie après l’offensive victorieuse, ce week-end, des rebelles islamistes d’Hayat Tahrir al-Sham (HTS). Le groupe compte dans ses rangs de nombreux djihadistes, dont quelques Français. Faut-il craindre un retour de certains d’entre eux ? Pour le spécialiste Thomas Pierret, cela n’est pas évident. En revanche, selon lui, une résurgence de Daech dans le pays est à craindre.
Après 24 ans de pouvoir, Bachar al-Assad a fui la Syrie, chassé par une offensive éclair du groupe islamiste Hayat Tahir Al-Sham. Une large partie du pays est désormais aux mains d’une coalition de rebelles, aux soutiens et intérêts divergents. De la Turquie à l’Iran, en passant par Israël, tour d’horizon des enjeux de la chute du régime Assad, qui bouleverse les équilibres régionaux.
La fuite du président syrien Bachar al-Assad, chassé par les rebelles islamistes en dépit du soutien de la Russie, rebat les cartes au Moyen-Orient. Pour le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, cette situation illustre l’affaiblissement d’une Russie incapable de maintenir ses ambitions internationales, car vampirisée par la guerre qu’elle a déclenchée en Ukraine.
Chef de file des rebelles du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), Abou Mohammad al-Joulani a mené l’offensive victorieuse de son groupe vers Damas, où il a fait chuter ce week-end Bachar al-Assad de son règne long de 24 ans. Un temps relié à Daesh puis à Al-Qaïda, il tente aujourd’hui de lisser son image et de rassurer les minorités religieuses et la communauté internationale sur ses objectifs. Portrait.
Ingérence dans des élections, financement de partis pro-russes, désinformation en ligne, sabotages d'infrastructures européennes, cyberattaques : la Russie de Vladimir Poutine semble prête à user de tous les moyens pour déstabiliser les Européens, soutiens de l'Ukraine. Une guerre dite "hybride" face à laquelle les 27 semblent mal armés pour répondre. Décryptage dans "Ici l'Europe", avec les eurodéputés Bernard Guetta (Renew, France) et András László (Patriotes, Hongrie).
Ironie anglaise, incompréhension danoise et sévérité américaine : tour d’horizon des commentaires de la presse étrangère sur la situation politique française.
Alors que les crimes liés au trafic de drogue se multiplient en Europe, les pays européens ne sont pas à l’unisson dans la stratégie pour lutter contre ce fléau, même s’il existe une coopération européenne en la matière de lutte contre le trafic, les politiques de poursuite des consommateurs varient d’un état à l’autre. On en débat cette semaine dans Ici l’Europe, émission diffusée sur France 24, LCP et Public Sénat.
Auditionné par le Sénat ce mercredi 27 novembre, le locataire de la place Beauvau a tiré à boulets rouges sur cet accord bilatéral et le statut particulier qu’il accorde aux ressortissants algériens qui arrivent en France. Favorable à son abrogation au vu de la dégradation des relations franco-algériennes, Bruno Retailleau précise toutefois que cette position n’engage pas le gouvernement.
Sans surprise, après l’Assemblée nationale, c’est le Sénat qui s’oppose largement au projet d’accord UE – Mercosur tel qu’envisagé aujourd’hui par la Commission européenne. Un rejet qui intervient dans le cadre d’un vote consultatif, demandé par le gouvernement pour appuyer son opposition à l’accord commercial.
Le ministre délégué chargé de l’Europe assure que le gouvernement est « pleinement mobilisé » après l’arrestation à Alger mi-novembre de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal.
Le G20 qui se tenait cette semaine au Brésil a été marqué par une accélération des discussions autour de l’accord de libre-échange entre le Mercosur et l’Union européenne, même si à ce stade le 27 Etats-membres sont toujours divisés. La France est-elle isolée ? Qu’en pensent ses partenaires ? On en débat dans Ici l’Europe, sur France 24, LCP et Public Sénat.
Le Premier ministre israélien et son ancien ministre de la Défense sont frappés d’un mandat d’arrêt par la Cour pénale internationale. Une première pour des dirigeants soutenus par les pays occidentaux. Alors que Joe Biden dénonce une décision « scandaleuse », le Quai d’Orsay y voit « un point juridiquement complexe ».
Borys Filatov, maire de la ville de Dnipro, était l’un des élus ukrainiens invités ce mardi à prendre la parole au Congrès des maires organisé par l’AMF. Mille jours après l’invasion russe de l’Ukraine, il témoigne sur Public Sénat d’un conflit toujours aussi difficile à supporter pour la population de son pays.
Ce mardi, au millième jour de l'invasion russe, l'Ukraine a juré de ne « jamais » se soumettre à la Russie. Quelques heures plus tôt, Vladimir Poutine a de nouveau agité le spectre du recours à l'arme nucléaire et promis de remporter cette guerre. Pour Public Sénat, le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, fait un point sur un conflit dont le bilan humain aurait déjà dépassé le million de morts et blessés.
Les syndicats agricoles ont donné le coup d’envoi d’un nouveau cycle de mobilisations, avec pour principal mot d’ordre le rejet de l’accord de libre-échange conclu entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. Si la France continue de faire pression contre une ratification, sa position semble assez isolée sur la scène européenne.
En ouverture de la COP 29, le président de l’Azerbaïdjan a affirmé que le gaz et le pétrole étaient un « cadeau de Dieu », des propos répétés et assumés par Ilham Aliev ce 12 novembre. « Une provocation », dénonce la ministre de la Transition écologique, qui a annoncé au Sénat qu’elle ne se rendrait pas à Bakou.
Après l’élection de Donald Trump aux États-Unis, le président du groupe Les Indépendants au Sénat Claude Malhuret appelle la France au sursaut dans son soutien à l’Ukraine. Le ministre des Affaires étrangères affirme que l’aide française et européenne « ne faiblira pas, quelles que soient les décisions de l’administration américaine ».
Après les propos du président de l’Azerbaïdjan Ilham Aliev contre la France, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, annonce devant le Sénat qu’elle ne participera pas aux discussions de la COP29, qui se tient à Bakou.