Interpellée par le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau sur la réponse politique aux évènements des derniers jours, Elisabeth Borne a promis que des réflexions seraient menées « sans a priori, sans excès ni caricature » pour trouver des solutions.
Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le ministre de l’Intérieur a été interpellé par le sénateur socialiste, spécialiste des questions de sécurité, Jérôme Durain sur les relations entre la police et la population ».
Alors qu’Emmanuel Macron a évoqué, devant les maires reçus à l’Elysée, la possibilité de « couper les réseaux sociaux » en cas de crise, le sénateur Patrick Chaize a déposé, puis retiré un amendement permettant de supprimer certains contenus dans un délai très court. Sans viser l’adoption de l’amendement, l’objectif est de lancer la réflexion sur le sujet.
Un jour avant l’annonce de l’exécutif d’un projet de loi « d’urgence » pour accélérer la reconstruction dans les villes touchées par les émeutes, la présidente LR de la commission des affaires économiques, Sophie Primas déposait une proposition de loi qui prévoit des « mesures dérogatoires exceptionnelles » pour reconstruire au plus vite les bâtiments publics détruits ou endommagés.
La gauche partira unie dans la capitale pour les sénatoriales de septembre. Après un premier accord avec le PCF, le PS s’est aussi entendu avec EELV. L’écologiste Yannick Jadot sera en conséquence sur la liste du socialiste Rémi Féraud. Grâce à la division de la droite, la gauche espère remporter huit sièges. Une union qui est le fruit d’un accord global au plan national entre le PS et EELV.
Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin soutient la proposition des LR de toucher aux allocations familiales des parents de mineurs délinquants. Face aux violences urbaines qui frappent de nombreuses villes depuis une semaine, il appelle à « un virage de fermeté ».
Le président de la République a écouté pendant de longues heures les témoignages et les demandes de plusieurs dizaines de maires touchés par les émeutes urbaines. Une assistance et des chantiers vont être lancés. Si beaucoup de participants ont apprécié l’écoute dont ils ont bénéficié, certains redoutent que la séquence ne s’apparente pour le moment à un exercice de communication.
Après une semaine de violences urbaines liées à la mort du jeune Nahel, tué par un policier lors d’un refus d’obtempérer, droite et gauche se divisent sur les pistes de sortie de crise, entre mesures répressives et mesures structurelles en faveur de la politique de la ville et des services publics.
Et de quatre. Après Catherine Dumas, qui a reçu l’investiture officielle des LR, la liste de Pierre Charon et celle d’Agnès Evren, Céline Boulay-Espéronnier, autre sénatrice LR sortante, annonce vouloir lancer sa liste « divers droite » pour les sénatoriales, à Paris.
Le sénateur LR de Paris, Pierre Charon, n’a pas été retenu sur la liste officielle pour les sénatoriales du 24 septembre. Il compte présenter sa propre liste dissidente, comme il l’a déjà fait en 2011. La droite part divisée avec quatre listes qui s’annoncent dans la capitale.
Après six nuits d’émeutes partout en France, suite à la mort de Nahel, 17 ans, tué d’un tir de policier, la première ministre a reçu tous les présidents de groupes à Matignon. Au-delà du rappel à l’ordre républicain, les solutions divergent. A droite et à l’extrême droite, on appelle à plus de fermeté sur la réponse pénale et l’immigration, quand la gauche demande une politique équilibrée, qui n’oublie pas les quartiers. LFI a quitté la réunion avant la fin.
La mort de Nahel a entraîné un déferlement de violences dans tout le pays. La presse européenne s’est largement saisie du sujet. Entre une « humiliation » pour Emmanuel Macron, la « tentative d’assassinat » d’un maire ou le « potentiel de violence libérée » de la foule, la France s’engouffre dans le « chaos » selon plusieurs médias européens.
Alors que le domicile du maire de L’Haÿ-les-Roses a été attaqué, une proposition de loi de la majorité sénatoriale propose de renforcer les sanctions en cas de violence contre des maires. Son auteur, le sénateur LR François-Noël Buffet, est prêt à aller plus loin et à « compléter la PPL sur la responsabilité des parents d’un point de vue pénal ». Il évoque l’idée de « supprimer » les prestations sociales ou « un système de tutorat » sur les APL.
Des rassemblements se sont tenus lundi en milieu de journée, devant les mairies de France, en soutien au maire de L’Haÿ-les-Roses dans le Val-de-Marne, dont le domicile a été attaqué au camion-bélier ce week-end. Public Sénat était présent au rassemblement parisien, mais aussi à la marche organisée à L’Haÿ-les-Roses.
En réponse aux émeutes liées à la mort du jeune Nahel, l’exécutif a mis l’accent sur l’âge des casseurs, mineurs pour la plupart. Emmanuel Macron, Éric Dupond-Moretti ou encore Gérald Darmanin en ont appelé à la responsabilité des parents. Que prévoit la loi ?
Après trois nuits de violences urbaines dans plusieurs villes de France déclenchées par la mort du jeune Nahel, tué par un policier lors d’un refus d’obtempérer, les appels à l’apaisement et le dispositif de sécurité restent sans effets. Au-delà de sa réponse sécuritaire, l’exécutif est attendu sur la politique de la ville et la cohésion sociale, un angle mort de son précédent quinquennat pour les sénateurs.
Avec 11 sénateurs renouvelables sur 15, le groupe communiste du Sénat pourrait être en théorie menacé lors des sénatoriales du 24 septembre. Mais avec des sortants bien implantés et un accord national avec le PS, le Place du Colonel Fabien pourrait réussir à conserver son groupe. Sa présidente, Eliane Assassi, espère même le « renforcer ».
Après une troisième nuit de violences urbaines provoquées par la mort de Nahel à Nanterre, le président de la République a condamné « avec la plus grande fermeté » des violences « injustifiables ». À l’issue d’une nouvelle réunion de crise, le chef de l’État a appelé les parents des plus jeunes émeutiers, mais aussi les plateformes de réseaux sociaux, à la responsabilité.
Invité de Parlement Hebdo, Xavier Iacovelli est revenu sur le climat de tension depuis la mort de Nahel à la suite d’un refus d’obtempérer à Nanterre. Le sénateur RDPI-Renaissance des Hauts-de-Seine estime que les dégradations sont intolérables, mais ne se montre pas fermé à des évolutions législatives sur les refus d’obtempérer. En revanche, il appelle à ne pas remettre en cause la police à cause d’une « faute très grave » d’un policier.
Après deux nuits de violences urbaines dans plusieurs villes de France déclenchées par la mort du jeune Nahel, tué par un policier lors d’un refus d’obtempérer, Les Républicains demandent le déclenchement de l’Etat d’urgence. Quelles sont les implications de ce régime d’exception ?