Les sénateurs ont adopté le projet de loi qui prévoit une forte hausse du budget de la défense de 2024 à 2030. La majorité sénatoriale a revu le rythme de cette augmentation, accentuant l’effort sur les premières années. Un désaccord a persisté tout au long des débats avec le gouvernement, au sujet du niveau réel des dépenses, qui est globalement fixé à 413 milliards d’euros.
Suite à la mort du jeune Nahel à Nanterre lors d’un refus d’obtempérer mardi, sur le plateau de Public Sénat, la porte-parole de la police nationale a apporté les derniers chiffres de l’usage des armes des policiers lors de ces situations. Elle annonce 138 tirs sur des véhicules en mouvement en 2022 contre 157 en 2021.
La majorité sénatoriale a adopté, dans le cadre de l’examen du projet de loi de programmation militaire, la création d’un nouveau livret d’épargne, exonéré d’impôt et de prélèvement, afin d’aider le financement des PME du secteur de la défense, qui ont du mal à obtenir des prêts bancaires. Un « sujet majeur », selon le ministre Sébastien Lecornu, qui pointe cependant des difficultés « techniques ».
À l’occasion de sa dernière Question d’actualité au gouvernement après 19 ans de présence, le sénateur David Assouline interpelle l’exécutif sur la nomination de Geoffroy Lejeune en tant que directeur de la rédaction du Journal du dimanche. Un titre de presse dont le milliardaire breton, Vincent Bolloré, a récemment fait l’acquisition.
À la sortie des questions d’actualité au gouvernement, Bruno Retailleau a réagi à a mort de Nahel, ce 27 juin à Nanterre. Le président du groupe LR au Sénat estime que « la police doit être exemplaire » et que « s’il y a eu une faute », la sanction « devra être très ferme. » Pour autant, Bruno Retailleau dénonce une récupération politique de l’extrême gauche, qui « tente de passer du procès du policier au procès de toute la police. »
Interpellé aux questions d’actualité par le sénateur écologiste, Thomas Dossus, sur les conditions qui ont conduit à la mort du jeune Nahel pour un refus d’obtempérer, Gérald Darmanin a refusé de faire le lien entre ce drame et la législation actuelle.
Interrogée par les sénateurs Pierre Laurent (PCF) et Patrick Kanner (PS), Elisabeth Borne est revenu sur la mort de Nahel, ce 27 juin à Nanterre, tué par un policier lors d’un contrôle routier. La Première ministre a appelé à l’apaisement par l’action de la Justice, mais a concédé une intervention « manifestement » pas conforme « aux règles d’engagement des forces de l’ordre. »
Après la démission de Yannick Morez, maire de Saint-Brevin-les-Pins, la commission des lois du Sénat poursuit ses auditions pour faire la lumière sur les défaillances ayant poussé l’édile à abandonner son mandat. Le général de division Roland Zamora, commandant de la région de gendarmerie des Pays de la Loire et le général d’armée Christian Rodriguez ont répondu aux questions des sénateurs afin d’établir précisément la chronologie.
La mort tragique d’un adolescent mardi à Nanterre, abattu au volant d’une voiture à bout portant par un policier car il refusait d’obtempérer, pose une nouvelle fois la question d’une évolution de la législation.
Invité ce mercredi 28 juin de la matinale de Public Sénat, l’eurodéputé LR François-Xavier Bellamy a réagi à la mort d’un adolescent de 17 ans à Nanterre, tué par un policier pour un refus d’obtempérer. L’élu, qui appelle la justice « à faire toute la lumière sur les circonstances de cet événement », a également tenu à épingler le comportement de la victime.
Dans le cadre de l’examen du projet de loi de programmation militaire, les sénateurs de droite comme de gauche ont adopté un amendement pour doter la délégation parlementaire au renseignement de prérogatives de contrôle des ventes d’armes à l’étranger, a posteriori et sous secret défense. Malgré ce cadre strict, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, s’y est opposé.
Le Sénat a débuté l’examen du projet de loi de programmation militaire. S’il partage les objectifs du gouvernement d’une LPM à 413 milliards d’euros, un désaccord existe sur le rythme de la hausse du budget. Selon le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, les modifications apportées par le Sénat reviennent de plus à « alourdir » la facture, en portant le budget à au moins 416 milliards d’euros. Une lecture que la majorité sénatoriale conteste.
La commission spéciale du Sénat a adopté, ce mardi, une série d’amendements au projet de loi visant à sécuriser et à réguler l’espace numérique. Un texte qui transpose en droit français plusieurs règlements européens visant à contrôler les GAFAM.
La Première ministre prendra la parole durant la première quinzaine de juillet pour faire le point sur certaines réformes. Malgré la confiance renouvelée du président de la République, en marge de son déplacement à Marseille, les rumeurs de remaniement continuent d’aller bon train.
53 % des Français estiment que le RN sort « plutôt renforcé » après la réforme des retraites, selon notre sondage Odoxa. Le dernier baromètre politique, réalisé pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, met en évidence une dégradation de l’image de la NUPES dans l’opinion au cours de l’année écoulée, contrairement au Rassemblement national.
Le député (Rassemblement national) de la Somme est convaincu que le durcissement du projet de loi immigration, porté par la droite sénatoriale, ne survivra pas à la lecture à l’Assemblée nationale et deviendra un « texte Frankenstein ».
Emmanuel Macron est en déplacement à Marseille où il devrait faire de nouvelles annonces pour aider la ville à rattraper le retard qu’elle a pu accumuler dans un certain nombre de secteurs. Auprès de Public Sénat, les sénateurs des Bouches-du-Rhône dressent le bilan des premières mesures déployées depuis septembre 2021 dans le domaine de l’éducation, des transports et de la sécurité.
Invité de notre matinale, Stéphane Le Foll a défendu la social-démocratie face à « la gauche qui s’agite. » L’ancien ministre de François Hollande mise sur un retour du centre-gauche après le retrait d’Emmanuel Macron et répond aux Jeunes Socialistes qui fustigent les « éléphants » du PS, en leur préférant « l’expérience. »
Quelle mouche a piqué Richard Ferrand ? Dans une interview accordée au Figaro, l'ancien président de l'Assemblée nationale affirme regretter la limitation à deux mandats consécutifs imposée par la Constitution aux chefs de l’État. Maladresse ou ballon d’essai ?
Invité sur Public Sénat et LCP à réagir à la dissolution de ce collectif écologiste, le député RN Thomas Ménagé a salué ce vendredi 23 juin la décision du gouvernement. L’élu dénonce « une forme de terrorisme écologique » alimentée, selon lui, par certains élus de gauche.