Le rapport annuel du Conseil d’orientation des retraites révèle que les déficits perdureront jusqu’en 2030, malgré la réforme des retraites dont c’était justement l’un des objectifs. Rien de surprenant, selon les sénateurs membres du COR, qui soulignent que les différentes concessions faites par le gouvernement ont limité le retour à l’équilibre.
Invité de « Bonjour chez vous », la matinale de Public Sénat, Hervé Marseille, le patron des sénateurs centristes, rappelle que la réforme des retraites adoptée en septembre prévoit une clause de revoyure d’ici cinq ans. Il évoque la possibilité d’un changement de système alors que les nouvelles prévisions du COR sur le déficit sont relativement pessimistes.
Quelques jours après l’adoption au Sénat de l’article 3 du projet de loi d’orientation de la justice qui autorise l’activation à distance des téléphones portables à l’insu ou sans le consentement de son propriétaire, le sénateur communiste Pascal Savoldelli lance un groupe de travail afin d’alerter sur les implications d’une telle mesure.
L’audition de Mohamed Sifaoui par la commission d’enquête sénatoriale sur le Fonds Marianne avait révélé que journaliste avait bénéficié d’un contrat de consultant avec le CIPDR. Un article de la Lettre A précise, ce mercredi, que ce contrat s’est fait au nom d’une entreprise qui appartient à au président du l’USEPPM, une association mise en cause dans l’affaire du Fonds Marianne.
Invitée de Public Sénat, Marine Tondelier, la secrétaire nationale d’Europe Ecologie Les Verts, a dénoncé la dissolution annoncée du collectif des « Soulèvements de la Terre ». Elle indique que les écologistes s’y opposeront « par tous les moyens légaux ». Un rassemblement est prévu en fin de journée devant le Conseil d’Etat.
Les associations de protection de l’enfance étaient auditionnées par la commission spéciale du Sénat chargée d’examiner le projet de loi visant à sécuriser et à réguler l’espace numérique. Un texte qui transpose en droit français plusieurs règlements européens. Les représentants associatifs se sont montrés critiques sur les dispositions visant à contraindre les sites pornographiques à contrôler l’âge de leurs visiteurs, une obligation légale en France depuis 2021.
Les trois partis de la majorité présidentielle avancent sur les investitures pour les sénatoriales. Renaissance, Modem et Horizons se soutiennent dans une série de départements. Mais dans le Nord ou les Hauts-de-Seine, la désunion s’installe. A Paris, le cas du sortant Julien Bargeton fait débat et certains imaginent quelques scénarios surprenants…
Certaines tensions à droite autour des élections sénatoriales ne sont pas sans conséquences sur l’organisation des instances stratégiques de LR. La nouvelle commission nationale d’investiture, mise en place ce week-end, a sorti de ses rangs la députée européenne Agnès Evren. Cette dernière est en bonne voie pour conduire dans la capitale une liste autonome face à celle qui devrait être officiellement investie par la rue de Vaugirard.
Le Parlement arrêtera ses travaux avant la fin du mois de juillet et plusieurs textes actuellement en examen resteront en suspens jusqu’au mois d’octobre, le Sénat étant renouvelé de moitié à la fin du mois de septembre. Mais cette échéance électorale n’aura pas d’impact sur le calendrier. Explications.
Le décret de convocation du Parlement en session extraordinaire vient d’être publié. Entre le Sénat et l’Assemblée nationale, les textes examinés sont nombreux. Le point sur l’agenda.
Alors que les précédentes auditions, notamment celles des dirigeants de TikTok France, ont laissé voir une certaine porosité entre TikTok et sa maison mère Chinoise, le ministre délégué à la transition numérique, Jean-Noël Barrot a cherché à démontrer la capacité de l’Union européenne et de ses Etats membres à imposer ses règles aux plateformes numériques alors que le DSA doit entrer en vigueur le 25 août.
Après un mois de travaux, les auditions de la commission d’enquête du Sénat sur le Fonds Marianne se sont terminées la semaine dernière. En attendant la remise du rapport début juillet, on fait le point sur les ramifications mises en lumière par la Haute assemblée de cette affaire qui secoue l’exécutif.
Invité ce lundi de la matinale de Public Sénat, Nicolas Dupont-Aignan a réclamé un référendum sur l’immigration. Le souverainiste, qui demande un tour de vis en matière de politique migratoire, se dit favorable à une sortie de l’UE si la renégociation des traités n’est pas possible.
De Jean Castex à Édouard Phillipe, en passant par Élisabeth Borne, et si le choix du Premier ministre était plus tactique et moins contraint qu’il n’y parait ? A l’heure où les rumeurs d’un remaniement se font de plus en plus entendre, et la semaine où la Première ministre a affronté sa 17ème motion de censure la question se pose. Pour l’écrivain Nathan Devers, invité de l’émission Et maintenant ! ce choix obéit à une tactique très claire.
Le scrutin de septembre permettra-t-il de renforcer la place des femmes au Sénat ? Au Parti socialiste, on veut « faire du PS le premier parti féministe de France », avec plus de sénatrices à la clef. Au groupe LR, qui compte autant de femmes que le groupe PS, on ne revendique pas « la volonté de présenter une femme pour une femme », mais plutôt « le meilleur candidat. Et ça peut souvent tomber sur un homme », reconnaît la sénatrice Dominique Estrosi Sassone.
Les sénateurs ont adopté en commission la loi de programmation militaire qui prévoit de 2024 à 2030 un budget de 413 milliards d’euros. Mais ils ont « lissé » cet effort pour éviter que la majorité de la hausse n’arrive après 2027 et sa présidentielle… Ils apportent certaines « corrections » pour renforcer notamment l’armée de terre.
Reportée deux fois, l’audition de Mohamed Sifaoui devant la commission d’enquête du Sénat, s’est révélée riche en enseignements. Les élus ont appris que le journaliste et ancien directeur des opérations de l’USEPPM, une association mise en cause dans l’affaire du Fonds Marianne avait bénéficié d’un contrat de consultant avec le CIPDR. L’audition a également été marquée par des invectives de Mohamed Sifaoui, sur la défensive.
Le bureau national n’a pas investi la liste PS pour les sénatoriales de septembre. La direction demande d’avoir un siège éligible, à hauteur de son poids politique dans la capitale. Les amis de la maire de Paris refusent. « Si rien ne bouge, je prendrai dans quelques semaines mes responsabilités », menace Pierre Jouvet, responsable des élections. « Tout le monde montre ses muscles », résume un socialiste.
Interrogé par la commission d’enquête sur le fonds Marianne, Mohamed Sifaoui, ancien directeur des opérations de l’USEPPM, association bénéficiaire de la plus importante subvention, s’est défendu de toutes relations – si ce n’est distantes – avec la ministre Marlène Schiappa.
L’audition de Mohamed Sifaoui, l’un des responsables de l’association USEPPM, dans le cadre de la commission d’enquête sénatoriale sur le Fonds Marianne, a démarré sur les chapeaux de roues jeudi 15 juin. Sans vraiment y mettre les formes, l’essayiste a voulu répondre aux attaques de ses détracteurs : il a notamment dénoncé les propos tenus à son égard par le sénateur écologiste Daniel Breuiller.