Après Marlène Schiappa hier, la commission d’enquête sur le fonds Marianne auditionne le journaliste Mohamed Sifaoui c’est l'un des deux porteurs du projet de l'Union des sociétés d'éducation physique et de préparation militaire (USEPPM), association lauréate qui a bénéficié de la plus grosse somme de ce fonds 355.000 euros.
Interrogée par la commission d’enquête sénatoriale ce mercredi 14 juin sur le « fonds Marianne », Sonia Backès, secrétaire d’Etat chargée de la citoyenneté, a affirmé qu’il y avait eu des dysfonctionnements dans l’attribution de certaines subventions. Elle a également apporté des réponses sur les liens qu’elle entretient avec son cabinet et le CIPDR, nourrissant ainsi les réflexions des sénateurs après l’audition de Marlène Schiappa plus tôt dans la journée.
Le Parti socialiste et le Parti communiste sont parvenus à un accord pour la constitution de listes communes dans plusieurs départements pour les sénatoriales de septembre prochain. En revanche, les discussions n’ont pas abouti avec Europe Ecologie-Les Verts et semblent dans une impasse.
Le patron des sénateurs LR estime que Marlène Schiappa, auditionnée mercredi matin par la commission d’enquête sur le Fonds Marianne, n’a pas levé les ambiguïtés autour de son rôle dans la sélection des associations qui ont touché des subventions. Le sénateur pointe notamment des propos contradictoires sur « SOS Racisme », qui s’est vu refuser une enveloppe de 100 000 euros.
Pendant plus de trois heures, Marlène Schiappa a été sous le feu des questions des sénateurs de la commission d’enquête sur le Fonds Marianne. La ministre a consenti reconnaitre « sa responsabilité politique » dans l’attribution de subventions aux associations censées lutter contre les séparatismes, mais s’est surtout défaussée sur son cabinet et son administration.
En marge des questions au gouvernement, le patron des sénateurs Renaissance, François Patriat s’est exprimé au micro de Public Sénat au sujet de la secrétaire d’Etat, empêtrée dans l’affaire des fonds Marianne. Il a affirmé son soutien à Marlène Schiappa.
Réagissant au saccage de serres maraîchères dans la région nantaise par des activistes écologistes, le porte-parole du gouvernement a indiqué ce mercredi que le dossier de dissolution du collectif "Les Soulèvements de la Terre" était en cours de constitution.
Après l’audition de Marlène Schiappa devant la commission d’enquête sénatoriale sur le “fonds Marianne” qu’elle a lancé lorsqu’elle était ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur en 2021, les sénateurs réagissent. Pour le socialiste Rachid Temal, la désormais secrétaire d’Etat n’a pas assumé ses responsabilités. Le centriste Jean-Michel Arnaud estime lui que cette affaire illustre le bon fonctionnement des “contre-pouvoirs” en France.
La liste LR pour les sénatoriales, ébauchée par l’opposition de droite au Conseil de Paris et portée par la sénatrice sortante Catherine Dumas, soulève des critiques au sein du parti. Alors que les candidatures dissidentes menacent de se multiplier dans la capitale d’ici le scrutin de septembre, les regards se tournent vers la rue de Vaugirard où les arbitrages tardent à venir.
L’ancienne ministre en charge de la Citoyenneté s’est expliquée sur son intervention sur la candidature de SOS Racisme aux subventions du Fonds Marianne. Elle a contesté avoir un différent personnel avec le président de l’association, ce que laissait entendre explicitement son ancien directeur de cabinet.
La sénatrice PS sortante de l’Oise, qui n’a pas été réinvestie dans son département, sera finalement candidate dans le Val-de-Marne, à la seconde place, derrière le communiste Pascal Savoldelli. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a imposé cette solution qui passait mal localement.
C’est le moment fort de la commission d’enquête sénatoriale. Marlène Schiappa était auditionnée ce mercredi 14 juin à 10 heures par les parlementaires. L’ancienne ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, à l’origine du lancement du fonds en 2021 a du s’expliquer sur son rôle dans la sélection de plusieurs associations dont l’utilisation de fonds publics pour lutter contre les discours séparatistes, pose question. Sans convaincre les sénateurs.
En difficulté depuis sa nomination rue de Grenelle il y a un an, Pap Ndiaye pourrait faire les frais d’un prochain remaniement. Mixité scolaire, port des signes religieux à l’école, revalorisation des enseignants, lutte contre le harcèlement… Autant de dossiers où le ministre de l’Education peine à imprimer sa marque.
Mardi 13 juin, le Sénat a voté le projet de loi d’orientation et de programmation de la Justice pour la période 2023-2027. Le texte entérine d’une part un effort budgétaire et des embauches importantes. Il autorise d’autre part le gouvernement à prendre des mesures réglementaires pour réformer le code de procédure pénale. Dans le cadre du terrorisme ou du crime organisé, les enquêteurs pourront activer les téléphones portables à distance pour réaliser des écoutes.
Le directeur des opérations de l’USEPPM, Mohamed Sifaoui qui ne s’est pas présenté devant la commission d’enquête sénatoriale sur le Fonds Marianne ce mardi, en raison d’une perquisition à son domicile, est de nouveau convoqué par les parlementaires, jeudi 15 juin à 9 heures.
Invité de notre matinale, le Premier secrétaire adjoint du Parti socialiste est revenu sur l’élargissement de la Nupes, en estimant que « le rassemblement de la gauche » devait se recentrer et inclure Bernard Cazeneuve. Le but pour lui, éviter le « social-populisme » porté par « une partie de LFI. » Sur les élections européennes, le maire de Rouen exclut une liste avec LFI, mais évoque une liste commune avec Place publique et les EELV.
Pour la seconde fois, le directeur des opérations de l'USEPPM, Mohamed Sifaoui ne s’est pas présenté devant la commission d’enquête sénatoriale. Selon un mail envoyé par son avocat aux élus, une perquisition est en cours à son domicile, nécessitant sa présence.
Le Sénat a adopté une proposition de loi portée par le groupe LR et centriste visant à expérimenter pour une durée de trois ans le recours à la reconnaissance faciale dans l’espace public. La gauche s’y est opposée dénonçant « une surveillance de masse ».
L’essayiste Mohamed Sifaoui et les secrétaires d’Etat Marlène Schiappa et Sonia Backès seront entendus les 13 et 14 juin par les sénateurs. Public Sénat fait le point sur les travaux de la commission d’enquête parlementaire.
Sur l’immigration, les LR ont mis sur la table deux propositions de loi, dont l’une constitutionnelle, qui vise à permettre de déroger au droit européen. Mais la première ministre n’en veut pas. Au Sénat, les alliés centristes ont déjà mis le holà sur cette question et vont présenter « des propositions qui sont plus faisables et plus rapidement ». Même du côté LR, le sénateur François-Noël Buffet expliquait qu’il ne faut pas faire de ce texte constitutionnel « une ligne rouge ».