Après avoir pris connaissance des propositions de loi des sénateurs LR, le ministre de l’Intérieur va recevoir le président de la commission des lois du Sénat, François-Noël Buffet (LR) ce jeudi. Un entretien avec le président du Sénat, Gérard Larcher est également prévu le 7 juin prochain.
Invitée de la matinale de Public Sénat ce mercredi 24 mai, la secrétaire d'État chargée de l'Enfance a vivement fustigé la proposition de loi portée par le groupe Liot et visant à annuler la réforme des retraites. Elle dénonce un texte « illégitime politiquement et techniquement », alertant sur ses conséquences financières.
Deux jours après sa présentation, le « projet de rupture » sur l’immigration des dirigeants LR suscite des interrogations et quelques réticences au sein de la majorité sénatoriale. Le président du groupe LR a précisé quelques points lors de la réunion de son groupe. Les centristes restent quant à eux plus que mesurés sur l’opportunité de certaines mesures.
Alors que les députés examinent la loi de programmation militaire 2024-2030, les sénateurs soulignent déjà les « lacunes » du texte. « Il y a des étalements de programme qui ressemblent à des renoncements », dénonce le sénateur LR et corapporteur, Cédric Perrin.
Invitée de Public Sénat, Laure Lavalette, porte-parole du groupe RN à l’Assemblée nationale, a pointé les similitudes entre le programme présidentiel de Marine Le Pen sur l’immigration et les deux propositions de loi en la matière présentées ce week-end par Les Républicains. Elle déplore toutefois l’absence de mesures sur la « priorité nationale » ou la suppression du droit du sol.
André Chassaigne, président des députés communistes, a vivement critiqué le discours de la majorité présidentielle, selon lequel la proposition de loi d'abrogation de la réforme des retraites serait irrecevable.
Les Républicains ont détaillé ce week-end les deux propositions de lois sur l’immigration qu’ils vont déposer cette semaine. Des mesures qui divisent la majorité sénatoriale composée de la droite et du centre. Les centristes vont présenter leurs propres propositions dans les prochaines semaines.
Invité de notre matinale, Éric Coquerel est revenu sur les discussions autour de la recevabilité financière de la proposition de loi du groupe centriste LIOT abrogeant la réforme des retraites. Le Président de la commission des Finances enjoint l’exécutif à « vérifier » s’il est majoritaire sur la question à l’Assemblée ou pas, et estime qu’en cas de vote du texte, la réforme ne pourrait pas s’appliquer « normalement. »
Invité à suivre, en tribune, les questions d’actualité au gouvernement du Sénat, Yannick Morez a eu droit à une standing ovation de la part de sénateurs. Au micro de Public Sénat, le maire démissionnaire de Saint-Brévin a remercié les sénateurs de leurs soutiens.
Alors que le maire démissionnaire de Saint-Brévin s’est montré très critique contre l’Etat, lors de son audition par le Sénat, le ministre Christophe Béchu souligne qu’il y a eu « des propositions » faites au maire « pour faire en sorte qu’il puisse bénéficier d’un accompagnement ». Il préconise aussi de demander « aux forces de l’ordre » leur « version » des faits.
Pendant 2 heures, Yannick Morez a livré un récit édifiant devant la commission des lois du Sénat. Harcelé pendant des mois par un collectif d’extrême droite opposé à l’installation d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile, le maire démissionnaire de Saint-Brévin-les-Pins a méthodiquement détaillé l’absence de soutien des différents services de l’Etat. Choqués les sénateurs vont poursuivre leurs auditions.
Après la condamnation de l’ancien chef de l’Etat à trois ans de prison dont un ferme, exécuté par bracelet électronique, dans l’affaire des écoutes, les réactions ne sont pas légion à droite. « Si maintenant on confond intention et corruption, on peut condamner la moitié des Français », lance tout de même le sénateur LR Pierre Charon, sarkozyste historique. L’ex-Président se pourvoit en cassation, ce qui est suspensif des mesures prononcées.
Devant la commission d’enquête du Sénat sur le Fonds Marianne, Jean-Pierre Laffite, secrétaire général adjoint du comité interministériel en charge de ces subventions, raconte comment deux dossiers l’ont troublé. Il s’agit des deux associations les plus aidées par le Fonds.
Harcelé pendant des mois par un collectif d’extrême droite opposée à l’installation d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile, le maire démissionnaire de Saint-Brévin-les-Pins, Yannick Morez a livré un témoignage accablant devant la commission des lois du Sénat. Il a méthodiquement détaillé l’absence de soutien de l’Etat et accuse le préfet de Loire-Atlantique de mensonge.
Invité de notre matinale, Marc Fesneau a dénoncé l’agression du petit-neveu de Brigitte Macron à Amiens. Le ministre de l’Agriculture pointe la responsabilité de Jean-Luc Mélenchon dans la banalisation de la violence verbale, et estime que « les mots précèdent les gestes de violence. »
Devant la commission d’enquête du Sénat, le secrétaire général du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation a regretté le calendrier imposé par le cabinet de Marlène Schiappa au moment du lancement du Fonds Marianne. Malgré les problèmes avec deux lauréats du Fonds, Christian Gravel a défendu le travail « rigoureux » de ses équipes.
La moitié du Sénat est renouvelé en septembre. S’il ne s’agit pas de l’élection la plus médiatique, le scrutin attire quelques personnalités qui se verraient bien à la Haute assemblée.
En annonçant des « baisses d’impôts » de 2 milliards d’euros pour les « classes moyennes », Emmanuel Macron fait appel à une catégorie assez floue. Derrière la difficulté à définir précisément les fameuses « classes moyennes », le Président de la République joue en réalité sur un terrain moral et politique, plus que statistique
La commission des finances du Sénat, désormais dotée des pouvoirs d’une commission d’enquête, va entendre les premiers témoins dans l’affaire du fonds lancé par Marlène Schiappa, après la mort de Samuel Paty.
Invité du 20 heures, Emmanuel Macron s’est surtout limité à un exercice de pédagogie, annonçant que le montant des baisses d’impôts promises sera de « 2 milliards d’euros ». « Cette sur-communication est le fruit de l’impuissance politique », selon le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau. « C’est une vraie société libérale. C’est Thatcher, 40 ans après », dénonce la socialiste Laurence Rossignol.