Presque un an après son dépôt par le gouvernement de Gabriel Attal, le projet de loi d’orientation agricole est examiné au Sénat à partir de ce 4 février. Un texte très attendu par la profession, sur lequel la chambre haute prévoit jusqu’à deux semaines de débats, avec l’objectif de muscler la version adoptée à l’Assemblée nationale.
Invité de la matinale de Public Sénat, Emmanuel Grégoire, l’ex premier adjoint d’Anne Hidalgo et candidat à sa succession est revenu sur l’union de la gauche, le désignation du candidat socialiste et le mode de scrutin des élections municipales parisiennes qui approchent.
En déposant deux propositions de loi sur l’immigration, la droite sénatoriale ramène à dessein ce sujet devant le Parlement, alors que le Premier ministre s’y était montré réticent, un an après l’adoption de la loi immigration. Ces textes s’inscrivent dans la ligne de fermeté défendue par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, et devraient lui permettre de continuer à capitaliser parmi les électeurs de droite, alors que la bataille pour la présidence de LR se prépare.
Le bureau politique du PS a décidé de ne pas voter la censure, par 59 voix contre 4, afin de permettre aux pays d’avoir un budget. Ils ont pu négocier une série de gages avec le gouvernement. Une non-censure qui n’est qu’un sursis : les socialistes vont déposer d’ici quinze jours une motion pour défendre les valeurs de la République.
Invité dans la matinale de Public Sénat, Julien Odoul a dénoncé les « renoncements » du ministre de l’Intérieur, rebaptisé « ministre de la parole » par le RN. Assez pour voter la censure ? Réponse cet après-midi.
Alors que la commission mixte paritaire sur le budget 2025 vient d’aboutir à un accord, le socialiste Rémi Féraud affirme que les négociations se poursuivent entre son parti et le gouvernement pour éviter la censure. L’exécutif devra faire des efforts « surtout en matière de dépenses », juge le sénateur.
En 2025, le Sénat célèbre ses 150 ans. Après avoir traversé trois républiques, deux guerres mondiales et de multiples crises politiques, cette institution centrale de notre démocratie demeure méconnue. Pourtant dans un monde en crises, l’institution souvent critiquée pour son inertie prouve plus que jamais son utilité. C’est en tous cas ce que nous montre le réalisateur Pierre Bonte-Joseph dans « Le Sénat une chambre à part », un documentaire inédit, à voir cette semaine, sur Public Sénat.
En décembre dernier, le Sénat avait réduit de 200 millions d’euros les crédits de l’aide médicale d’Etat fixés dans la version initiale du gouvernement Barnier à 1,3 milliard. En commission mixte paritaire, le PS demandait le retour à 1,3 milliard, la proposition a été rejetée. Un accord a finalement été trouvé avec les socialistes sur un gel des crédits à 1,2 milliard, à hauteur de 2024.
La fermeté de Bruno Retailleau avait déjà été mise à l’épreuve par le pouvoir algérien qui avait refusé de laisser entrer sur son territoire l’un de ses ressortissants expulsés, un influenceur nommé Doualemn. Hier, le tribunal administratif de Paris a suspendu, en référé, l’expulsion en urgence absolue dont il faisait l’objet. Explications.
Ce jeudi, Sylvain Maillard, était l’invité de la matinale de Public Sénat. Le député Ensemble pour la République de Paris est revenu sur les négociations sur le budget, alors que la commission mixte paritaire se réunit aujourd’hui pour aboutir à un compromis sur le texte. Le député espère qu’un accord sera trouvé et que le budget finira par être adopté, assurant que son parti « est prêt à faire des concessions ».
« Pourquoi servir la soupe à l’extrême droite ? » demande le président du groupe PS du Sénat, insatisfait de la réponse du premier ministre au Sénat, suite à ses propos sur le « sentiment de submersion ». « Au moment où je vous parle, les négociations sont bloquées », soutient Patrick Kanner.
Face à la polémique, suscité au PS par les propos de François Bayrou, le premier ministre a tenté, devant le Sénat, de rassurer les socialistes, insistant sur « l’intégration », qu’il appelle à « reconstruire ». « On ne retient dans cette expression que le mot de submersion et non celui de sentiment », souligne le ministre Patrick Mignola, qui a lu la réponse du locataire de Matignon. « Déçu », le socialiste Patrick Kanner lui « demande encore des efforts ».
Invitée de la matinale de Public Sénat, la maire de Nantes et présidente nationale déléguée du Parti socialiste est revenue sur les propos de François Bayrou évoquant une submersion migratoire. La maire de Nantes pose plusieurs conditions pour que les socialistes reprennent les négociations avec le gouvernement afin de trouver un accord sur le budget. “A titre personnel”, elle se positionne en faveur de la censure.
Confiscation systématique de biens dont le propriétaire ne peut justifier l’origine, injonction pour richesse inexpliquée, interdiction de payer en liquide une location de voiture… Lors de l’examen de la proposition de loi visant à sortir la France du piège du narcotrafic, les sénateurs ont voté une série de mesures pour frapper les narcotrafiquants au portefeuille.
La majorité sénatoriale de droite et du centre entend profiter de la commission mixte paritaire sur le budget 2025 pour mettre le holà aux concessions faites par François Bayrou aux socialistes. Le Premier ministre mise sur le PS pour échapper à la censure, un pari désormais menacé par ses dernières déclarations sur l’immigration.
En pleine négociation entre le PS et le gouvernement sur le budget, les mots de François Bayrou sur le « sentiment d’une submersion » lié à l’immigration passent très mal chez les socialistes, au point d’annuler une réunion à Bercy. Patrick Kanner, l’un des négociateurs, se dit pourtant « rassuré » sur les 4.000 postes de professeurs et les 7 heures de travail gratuits. Mais cet incident complique les choses avant la commission mixte paritaire.
Alors que le Sénat entame ce mardi ses travaux sur la proposition de loi sur le narcotrafic, Gérald Darmanin a publié une circulaire de politique pénale. Le document évoque notamment le narcotrafic mais aussi les crimes de haines ou la justice des mineurs.
Invité de la matinale de Public Sénat, le ministre de l’Industrie et de l’énergie, Marc Ferracci, estime que la hausse du chômage est largement liée à l’instabilité politique. En attendant l’adoption du budget pour 2025, Marc Ferracci appelle également à reprendre la baisse des impôts de production.
68% des Français considèrent que François Bayrou n’est pas un bon Premier ministre, seulement six semaines après sa nomination à la tête du gouvernement, selon le baromètre d’Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale. Il reste néanmoins plus populaire que le président de la République, qui cumule 73% d’opinions négatives.
Une très large majorité de Français et de sympathisants de gauche plaident pour que les oppositions de gauche s’accordent avec le gouvernement afin d’obtenir des résultats, révèle le dernier baromètre d’Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale.