Malgré l’échec de la CMP sur le passe vaccinal, les députés ont repris des éléments du compromis issu des discussions hier avec le Sénat. De quoi plaire aux sénateurs et peut-être même permettre un vote conforme. « L’Assemblée peut reprendre les éléments de l’accord. Si les députés le font, on oubliera vite et nous voterons », a assuré Bruno Retailleau, président du groupe LR.
Auditionnés par la commission d’enquête sur la situation de l’hôpital en France, des représentants des internes et des jeunes médecins ont fait part de la « maltraitance institutionnalisée », relatant un climat de violence en milieu hospitalier qui a même surpris les sénateurs de la commission d’enquête.
Une proposition de loi centriste entendait « généraliser le port du casque obligatoire » aux cyclistes, mais a été rejetée par le Sénat ce jeudi. Les sénateurs se disent tous en faveur d’un effort pédagogique sur le port du casque, mais voient dans une obligation légale une mesure contre-productive et qui ne relève pas de la compétence du Parlement.
Le Sénat a adopté dans la nuit de mercredi à jeudi le projet de loi sur le passe vaccinal après l’avoir largement amendé, allégeant notamment les contraintes pour les professionnels, et instaurant plusieurs dispositifs de limitation. Mais pour la députée LREM Aurore Bergé, le texte de la Haute Assemblée entrave l’efficacité du dispositif initialement imaginé.
Les sénateurs ont achevé cette nuit l’examen du nouveau projet de loi de gestion de la crise sanitaire. Ils ont adopté ce texte, par 249 voix pour, 63 voix contre, avec des modifications importantes par rapport à celui adopté par l’Assemblée nationale.
Lors des débats sur le projet de loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire, ce 12 janvier 2022, le Sénat a adopté un régime d’autorisation parentale unique dans la vaccination des mineurs. L’accord d’un seul parent suffira pour le cas des 5-11 ans, selon leur vote, soutenu par le gouvernement.
A la veille d’une grève majeure dans l’éducation nationale, Jean Castex et Jean-Michel Blanquer ont dû, une nouvelle fois se défendre de tous « atermoiements » après la mise en place de protocoles sanitaires successifs depuis la rentrée 2022, dans les établissements scolaires.
Coup de théâtre au Sénat lors de l’examen du projet de loi sur la gestion de la crise sanitaire. Malgré l’avis défavorable du gouvernement et de la commission, un amendement porté par le groupe centriste et soutenu par la gauche du Sénat revient sur les jauges fixées à 5 000 personnes dans les stades et 2000 dans les salles de spectacle, en prenant en compte les capacités d’accueil des lieux.
Déjà à l’origine d’une proposition de loi en ce sens, le groupe socialiste du Sénat a souhaité inscrire l’obligation vaccinale dans le projet de loi sur la gestion de la crise sanitaire. Malgré de longs débats, la mesure a été rejetée par 262 voix contre 73.
Revenant sur un compromis de l’Assemblée, qui a relevé de 12 à 16 ans le seuil exigé pour appliquer le passe vaccinal pour les sorties scolaires et périscolaires, un amendement du rapporteur, le sénateur LR Philippe Bas, prévoit de limiter le passe vaccinal aux seuls majeurs.
« Le passe vaccinal n’est ni l’alpha, ni l’Omega » a affirmé le ministre de la Santé, auditionné par le Sénat sur le projet de loi sur le passe vaccinal. Il veut encore « amplifier » la capacité de tests dans le pays.
Face au variant Omicron, le parlement français débat en ce moment même de la mise en place d’un passe vaccinal. Mais comment cela se passe chez nos voisins européens ? Ont-ils adopté la même stratégie ? Cette semaine, Ici l’Europe scrute les réponses apportées à la pandémie dans les autres Etats membres de l’Union européenne.
Comme les députés, les sénateurs LR sont partagés sur le passe vaccinal, examiné la semaine prochaine au Sénat. De nombreux sénateurs sont prêts à voter contre ou à s’abstenir, quitte à ne pas suivre la ligne fixée par Valérie Pécresse. Mais le texte devrait cependant trouver une majorité.
Le régime de sanctions qui accompagne l’instauration du passe vaccinal, adopté jeudi matin par l’Assemblée nationale, a été fortement revu à la hausse par rapport aux règles actuellement en vigueur. Il offre toutefois aux contrevenants la possibilité d’échapper aux peines ou amendes prévues… en se soumettant à la vaccination.
Les députés ont approuvé, après un début de semaine particulièrement houleux, le projet de loi qui transforme le passe sanitaire en passe vaccinal pour pouvoir accéder à certains lieux, notamment les espaces de loisir, les restaurants et les bars. Public Sénat revient sur les principales mesures de ce texte, attendu ce lundi en commission au Palais du Luxembourg.
Face au retard pris dans un premier temps à l’Assemblée, les sénateurs ont décalé hier l’examen du texte à la semaine prochaine. Les députés ont finalement terminé le texte la nuit dernière. Le premier ministre demande donc au Sénat d’avancer l’examen. Mais à la Haute assemblée, on prévient que « le calendrier ne bougera pas ».
Selon nos informations, l’examen du projet de loi qui porte de passe vaccinal va être reporté. Initialement prévu pour cette fin de semaine, le texte sera finalement examiné en lundi 10 janvier en commission et le mardi 11 en séance publique. Ce nouveau calendrier sera proposé par le président du Sénat, Gérard Larcher, en Conférence des présidents, mercredi soir.
Lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le Premier ministre, Jean Castex est revenu sur les propos polémiques du chef de l’Etat à l’adresse des personnes non-vaccinés. « Il y a une forme d’exaspération de nos concitoyens à se voir imposer un certain nombre de contraintes », a-t-il justifié.
Les sénateurs LR sont partagés sur le passe vaccinal, comme leurs collègues députés. Certains s’opposent à cette « privation de liberté fondamentale ». Une majorité devrait cependant se dessiner. « Sur le passe vaccinal, nous avons une approche très constructive », annonce le président du groupe, Bruno Retailleau. Le contrôle d’identité sera cependant « mieux cadré ». Les sénateurs LR réfléchissent aussi à « un mécanisme de péremption du passe vaccinal ».
L’examen du projet de loi sur le passe vaccinal à l’Assemblée nationale a été suspendu suite à un vote (surprise) de l’opposition lundi soir. L’examen du texte au Sénat est donc décalé, mais les sénateurs socialistes affirment qu’à la Chambre haute ils ne prendront pas de « positions irresponsables », tout en regrettant une obligation vaccinale que le gouvernement « n’ose pas assumer. »