La plateforme d’accès à l’enseignement supérieur ouvre ce 18 décembre et intègre plusieurs modifications destinées à renforcer la transparence et la clarté de Parcoursup. Les modifications reprennent, en partie, les recommandations du Sénat.
Auditionné ce mercredi, Luis Vassy, nouveau directeur de Sciences Po, a tenté de rassurer les sénateurs sur la situation de l’institution ébranlée par la démission de son ancien directeur, Mathias Vicherat, mise en cause dans une affaire de violences conjugales, et une occupation par des étudiants pro-Palestine en mars dernier. Un discours rassurant, mais qui n’a pas épuisé toutes les questions qui se posent à l’établissement.
Aujourd’hui, plusieurs présidents d’universités se sont mobilisés pour alerter sur la situation budgétaire de leurs établissements. Si les sénateurs Pierre Ouzoulias et Stéphane Piednoir partagent les inquiétudes des présidents d’université, leurs points de vue divergent sur la position du ministre de l’Enseignement supérieur.
À l’unanimité, les sénateurs ont adopté ce 2 décembre un amendement divisant par deux les objectifs du gouvernement en matière de suppression de postes d’enseignants. Une diminution des effectifs de 2 000 professeurs, contre les 4 000 demandés par l’exécutif, pour préserver les écoles rurales de fermetures.
La ministre de l’Education nationale, Anne Genetet, s’est démarquée des propos tenus par son ministre délégué, Alexandre Portier, sur le futur programme d’éducation à la vie sexuelle et affective, qu’il accuse de servir de véhicule à la prétendue « théorie du genre ». « Ce programme n’a pas d’idéologie », a assuré la macroniste auprès de BFMTV. Une dissonance qui rappelle que les deux locataires de la rue de Grenelle sont issus d’horizons politiques différents.
C’est la réforme phare de Gabriel Attal, quand il était ministre de l’Education nationale. Le Conseil d’Etat a décidé d’annuler l’article 4 de la réforme, suite à plusieurs recours contre la mesure. Une décision motivée par « incompétence » sur la forme, ce qui laisse encore la possibilité au gouvernement de remettre le sujet sur la table.
Lors des questions d’actualité au gouvernement, le sénateur Max Brisson a interpellé le ministre en charge de la réussite scolaire sur la rédaction du programme sur l’éducation à la vie affective et sexuelle dénonçant le “wokisme” supposé du texte. Pourtant, le programme n’a pas encore été dévoilé, ni approuvé par le Conseil supérieur des programmes.
Dans le cadre du budget, le sénateur (apparenté LR) de l’Oise, Olivier Paccaud, va défendre la division par deux du nombre de postes supprimés l’an prochain dans l’enseignement. Une mesure qu’il finance en piochant 74 millions d’euros dans le pacte enseignant. L’amendement est soutenu à l’unanimité par la commission des finances du Sénat.
La ministre de l’Education nationale, Anne Genetet, a présenté ce mardi le deuxième volet de la réforme du « Choc des savoirs », initiée en 2023 par Gabriel Attal, et destinée à renforcer le niveau des élèves. La droite sénatoriale, qui a soutenu cette réforme, regrette des allégements vraisemblablement imposés par le contexte budgétaire. La gauche, en revanche, épingle des annonces faites sans retour sur les dispositifs déjà entrés en vigueur.
Lors d’une conférence dédiée à l’avenir de la France, l’ancien président de la République a pointé le temps de travail des professeurs des écoles. Pour lui, il ne serait que de « 24 heures par semaine, 6 mois dans l’année ». Qu’en est-il ?
Quatre ans après l’assassinat du professeur d’histoire-géographie par un terroriste, le procès de huit individus impliqués s’ouvre ce 4 novembre. Depuis, plusieurs initiatives législatives ont renforcé la protection des enseignants, de nouveau endeuillés il y a un an par l’assassinat de Dominique Bernard.
La délégation à la prospective remet son travail sur l’intelligence artificielle et l’éducation ce mercredi 30 octobre. Face à l’émergence de l’IA à l’école, les sénateurs demandent un meilleur accompagnement des enseignants, une formation ad hoc et un approfondissement de la recherche sur le sujet.
Pour faire des économies, le Service national universel est dans le collimateur des sénateurs. Laurent Lafon, président de la commission de la Culture, de l’Education et de la Communication proposera sa suppression dans le Projet de loi de finances 2025. S’il le faut, Éric Jeansannetas est aussi prêt à déposer un amendement. Le dispositif ne fait plus l’unanimité et n’a jamais fait ses preuves.
L’extension initialement prévue du dispositif des groupes de besoin en français et en mathématiques aux élèves de 4e et 3e, l’année prochaine, pourrait être repensée. Auditionnée au Sénat ce mardi 22 octobre, la ministre de l’Education nationale, Anne Genetet, a fait savoir qu’elle ferait « prochainement » des annonces en ce sens. La nouvelle locataire de la rue de Grenelle est également revenue sur les 4 000 suppressions de postes prévues dans le budget 2025.
Dans un entretien à La Tribune, la ministre de l’Education nationale annonce une très forte diminution des atteintes à la laïcité entre les mois de septembre 2023 et 2024. Au Sénat, ces chiffres sont accueillis avec beaucoup de méfiance.
Ce 14 octobre, alors que les collégiens et lycéens rendent hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard, Pierre Ouzoulias dépose une proposition de loi visant à accorder une protection fonctionnelle « de droit » aux enseignants qui en font la demande.
Sans contester le « vrai défi » de mixité auquel l’école fait face, la majorité sénatoriale a rejeté le texte de Colombe Brossel, visant à assurer la mixité sociale et scolaire dans les établissements publics et privés. Des débats qui ont ravivé le clivage entre la gauche et la droite, notamment lors des discussions autour des conditions de financement des écoles privées.
Annoncées en février 2020 et généralisées en septembre 2022 à la faveur des Jeux olympiques de Paris 2024, les « 30 minutes d’activité physique quotidienne à l’école » visent à réduire la sédentarité chez les enfants. Les sénatrices Laure Darcos et Béatrice Gosselin évaluent, dans un rapport, les premières années de mise en place de ce dispositif, insuffisamment appliqué selon elles.
Plusieurs parlementaires qui travaillent à la Haute assemblée sur les sujets relatifs à la recherche ne cachent pas leurs inquiétudes quant au sort du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, dans le budget 2025.
Depuis 2006, les effectifs d’enfants en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire ont triplé. Dans un rapport, la Cour des comptes salue une réussite « indéniable » des politiques d’inclusion sur le plan quantitatif, mais se dit « réservée » sur leur capacité à assurer « la réussite scolaire et l’insertion sociale et professionnelle » des élèves en situation de handicap.