Le président de la Rada, le Parlement ukrainien, Ruslan Stefanchouk, a prononcé une allocution solennelle dans l'hémicycle du Sénat ce mercredi 18 juin. Face aux atermoiements des Américains et à l’intensification des frappes russes, il appelle les Européens à renforcer leur soutien à Kiev.
Auditionnée par la commission des affaires étrangères et la commission des affaires européennes du Sénat, l’ancienne présidente de la Géorgie (2018-2024), Salomé Zourabichvili est revenue sur le virage autoritaire pris par son pays lors des dernières élections législatives contestées. Elle continue de se considérer comme la présidente « légitime » du pays.
Pour atteindre ses objectifs militaires et priver l’Iran de la possibilité de produire une bombe atomique, Israël cible des sites nucléaires enfouis en profondeur. Actuellement, les Etats-Unis qui hésitent à s’impliquer dans le conflit sont les seuls à disposer des moyens pour toucher le site de Fordo.
Invité de la matinale de Public Sénat, le politologue et directeur de l’Observatoire des pays arabes a analysé les tensions au Moyen-Orient, au sixième jour des frappes entre Israël et l’Iran. Pour Antoine Basbous, cette guerre régionale marque la fin du « règne » des mollahs sur le plan militaire et politique.
Seul un enlisement du conflit entre Israël et l’Iran pourrait impacter durablement et considérablement le prix du baril de pétrole, et donc les prix à la pompe. Mais nous sommes loin d’une « flambée », analysent Francis Perrin, directeur de recherche à l’IRIS, et Jacques Percebois, économiste spécialiste des questions énergétiques.
Pour la cinquième nuit consécutive, Israël et l'Iran ont échangé des tirs de missiles. Mais tous les regards se tournent à présent vers les Etats-Unis. Alors que Donald Trump a quitté ce lundi précipitamment le G7, une participation américaine à l’offensive israélienne est-elle imminente ? Pour Public Sénat, l’historien et spécialiste de la politique américaine André Kaspi fait un point sur la situation.
Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien président de la commission des Affaires étrangères a analysé le conflit qui secoue le Moyen-Orient depuis plusieurs jours, après les attaques israéliennes sur des sites stratégiques et militaires iranien, vendredi dernier. Pour Jean-Louis Bourlanges, Israël s’est trompé de méthode, et aurait dû engager des « négociations multilatérales ».
Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien président de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale a analysé la stratégie politique et militaire de Benyamin Netanyahou dans la bande de Gaza. Si Jean-Louis Bourlanges refuse de parler de génocide, il a dénoncé « l’élimination physique de la population de Gaza », et ce par « un instrument terrifiant, qui est la famine ».
Après l’attaque d’Israël, dans la nuit de jeudi à vendredi, l’Iran a répliqué par une salve de drones et de missiles pour tenter de percer les défenses antiaériennes. Les échanges de tirs ont causé la mort de plus de 250 personnes. Pour le chercheur Etienne Marcuz, spécialiste de l’armement, les deux pays vont chercher à « s’épuiser » via des stratégies militaires divergentes, mais à tous points de vue, dévastatrices.
Sur la centaine de femmes et d’enfants de nationalité française encore détenus par les Kurdes depuis la chute du groupe Etat islamique, ils sont une vingtaine à réclamer un rapatriement. Parmi eux, de jeunes majeurs, internés lorsqu’ils étaient encore des adolescents. De retour de Syrie, une délégation d’avocats et d’associatifs dénonce l’inertie des autorités françaises.
L’Union européenne débloque 500 millions d’euros pour attirer les chercheurs américains maltraités par Donald Trump. Mais cette enveloppe est-elle suffisante ? L’Union a-t-elle les moyens d’accueillir des chercheurs américains alors que sa propre recherche manque de financements ? On en débat cette semaine dans l’émission Ici l’Europe, sur France 24, LCP et Public Sénat.
Les bombardements israéliens sur une série de sites iraniens durant la nuit écoulée viennent questionner l’état de la relation entre Washington et l’État hébreu, qui ont connu une série de hauts et de bas lors des derniers mois. Ce vendredi, Donald Trump a choisi de mettre la pression sur Téhéran.
Cette nuit, Israël a frappé à de nombreuses reprises des sites nucléaires et des dirigeants de l'armée iranienne en justifiant une « menace nucléaire ». L’Iran a riposté avec une centaine de drones lancés vers le territoire israélien. Les attaques se sont poursuivies dans la journée. Pour Bernard Hourcade, directeur de recherche émérite au CNRS et spécialiste de l’Iran, la justification d’Israël n’est qu’une « façade » et vise à occulter la question palestinienne. Selon lui, cette série d'attaques va renforcer l’isolement d’Israël. Entretien.
Les frappes israéliennes contre des sites militaires et nucléaires en Iran jeudi soir menacent un peu plus la stabilité au Moyen Orient. Au Sénat, les élus s’inquiètent de la réaction en chaîne de cette offensive d’ampleur.
Israël a invoqué la menace nucléaire pour justifier une série d’importants bombardements sur le sol iranien. Accusée de ne plus respecter depuis plusieurs années l’accord conclu en 2015 sur ses capacités nucléaires, Téhéran disposerait désormais du matériel nécessaire à la construction d’une bombe, selon des conclusions de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot souligne que la France « suit avec la plus grande attention l’évolution de la situation au Moyen-Orient ». Il appelle à la mobilisation de « toutes les voies diplomatiques » pour « désamorcer les tensions ».
La semaine prochaine, avant les questions d’actualité au gouvernement, le président du Parlement ukrainien, Rouslan Stefantchouk au Palais du Luxembourg. Il prononcera un discours dans l’hémicycle.
Le groupe communiste du Sénat a décidé de quitter l’hémicycle après que le Premier ministre a dénoncé le terme « d’otages » pour qualifier les membres d’équipage du voilier humanitaire Madleen. Une qualification que maintient la présidente du groupe, Cécile Cukierman.
Interrogé par le sénateur écologiste Guy Benarroche sur le sujet des ventes d’armes, le ministre des Armées a annoncé qu’il allait transmettre « dès maintenant » au Parlement un document classé « diffusion restreinte » avec « la liste exacte des livraisons des composants » servant à la fabrication d’armes à Israël, en 2024.
Auditionné par le Sénat, ce mercredi 11 juin, Joshua Zarka l’ambassadeur d’Israël devant le Sénat a estimé que la reconnaissance annoncée de l’Etat palestinien par la France pourrait avoir un impact sur la sécurité d’Israël. Il a par ailleurs vivement réfuté les accusations de « génocide », sans contester pour autant le chiffre de 50 000 morts, régulièrement cité côté palestinien.