L’Allemande Ursula von der Leyen a été réélue présidente de la Commission européenne par une courte majorité d’eurodéputés, allant des écologistes à la droite du Parti populaire européen. Mais l’extrême droite, qui a gagné des sièges au Parlement européen, aura-t-elle les moyens de s’opposer à quelques promesses écologiques, en s’alliant avec la droite ? On en débat dans l’émission Ici l’Europe, sur France 24 et Public Sénat
Dans la nuit de jeudi à vendredi, quelques jours après la tentative d’assassinat contre lui, Donald Trump a prononcé son discours d’acceptation d’investiture à la convention républicaine de Milwaukee. Un discours dans lequel il s’érige à la fois comme grand réconciliateur des Américains et tout en retombant dans ses antiennes anti-immigration et ses propos évangélisateurs. Quelle stratégie de campagne se dessine-t-elle, maintenant qu’il est officiellement investi par le parti Républicain, face à un Joe Biden affaibli, poussé vers la sortie par certains de ses troupes ? Interview avec le spécialiste de la politique et de la géographie électorale américaine, enseignant agrégé à l’Institut français de géopolitique, Maxime Chervaux.
La présidente de la Commission européenne a été réélue pour un second mandat ce 18 juillet. Devant les eurodéputés, elle a présenté son programme pour les cinq années à venir. Un discours visant à s’attirer le soutien des Verts, mais aussi des conservateurs, dont les voix ont compté pour conserver son poste.
La présidente sortante de la Commission européenne a reçu le soutien d’une majorité d’eurodéputés, confirmant son élection pour un second mandat à la tête de l’exécutif européen. L’Allemande a réuni 401 voix en sa faveur, soit une vingtaine de plus qu’en 2019.
Après la tentative d’assassinat qui a ciblé Donald Trump, candidat à la présidence des Etats-Unis, Elon Musk a affiché ouvertement son soutien au républicain. Un ralliement qui permet à l’homme d’affaires de s’assurer de la préservation de ses intérêts, notamment de son entreprise spatiale SpaceX. Mais également la traduction d’un rapprochement idéologique entre les deux hommes.
En cas de victoire de Donald Trump en novembre, James David Vance deviendrait le plus jeune vice-président de l’histoire des Etats-Unis. Le sénateur républicain de l’Ohio de 39 ans, a pris officiellement place aux côtés de Donal Trump sur le ticket de son parti, par acclamation des délégués à la convention républicaine de Milwaukee dans le Wisconsin. Il a été préféré à un homme d’affaires du Dakota et à un latino de Floride.
Le président ukrainien a ouvert, pour la première fois, la porte à la participation d’une délégation russe à un sommet pour la paix. Une façon pour Volodymyr Zelensky d’avancer sur plusieurs points cruciaux, de tirer les leçons d’un front enlisé et d’enjamber des élections américaines à haut risque pour l’Ukraine.
L’eurodéputée maltaise, membre de la majorité de droite du PPE, a été réélue pour un second mandat à la tête du Parlement européen. Une reconduction attendue, alors que la désignation des 14 vice-présidents qui l’accompagneront s’annonce plus incertaine.
Les 720 eurodéputés, élus début juin, font leur entrée cette semaine dans l’hémicycle du Parlement européen, à Strasbourg. Au programme, la réélection de Roberta Metsola à la présidence du Parlement européen, et celle d’Ursula Von der Leyen à la tête de la Commission européenne. Mais ce dernier scrutin n’est pas joué d’avance…
La tentative d’assassinat de Donald Trump, la 16ème contre un président ou ancien président des Etats-Unis, pose la question de la place de la violence dans la vie politique américaine. Une violence qui fait l’objet d’une légitimation croissante dans un système politique et médiatique dont la polarisation s’est accrue depuis une dizaine d’années.
Menacé dans son propre camp, Joe Biden joue son avenir politique à l’occasion d’une grande conférence de presse. Le président américain devra rassurer les démocrates sur sa capacité à rester en poste pour les quatre prochaines années.
Le sommet de l’Otan s’est ouvert lundi 8 juillet à Washington et se déroulera jusqu’au jeudi 11 juillet. Un rendez-vous décisif pour l’Ukraine qui cherche à pérenniser l’aide occidentale. Pour les 75 ans de l’Otan, les alliés, qui n’ont jamais été aussi nombreux, tenteront également de structurer leur politique industrielle de défense.
Après 14 ans de pouvoir aux conservateurs, voilà les travaillistes de retour. Le Royaume-Uni se donne le leader de gauche modérée Keir Starmer comme Premier ministre. Quelles sont désormais ses priorités ? Sur quel programme les Travaillistes ont-ils été élus ? Revue et analyse du programme du Labour victorieux.
Le Royaume-Uni, qui vote ce jeudi a l’occasion d’élections législatives anticipées, devrait tourner la page de 14 années tumultueuses de règne conservateur. S’il est élu ce qui fait peu de doutes, Keir Starmer, un austère ancien avocat spécialiste des droits humains de 61 ans, devrait être chargé par le roi Charles III de former un nouveau gouvernement. Pour Public Sénat, Florence Faucher, directrice du Centre d'études européennes et de politique comparée de Sciences Po, spécialiste du Royaume-Uni et du Parti travailliste, analyse les enjeux d’un scrutin qui ne devrait pas déboucher sur de grande ruptures en matière de politiques publiques.
Dans l’affaire de l’assaut du Capitole, Donald Trump avait saisi la Cour suprême pour revendiquer l'immunité totale dans le cadre de l'enquête. Ce lundi, les juges ont tranché : par six voix contre trois, la Cour considère que « le président ne jouit d'aucune immunité pour ses actes non officiels », mais qu'il « a droit au moins à une présomption d'immunité pour ses actes officiels ». Pour Anne Deysigne, juriste et américaniste, auteur du livre à paraître « La capture de la Cour suprême par la droite radicale » aux Presses universitaires de Nanterre, il s’agit d’une « décision dangereuse car elle crée un précédent ».
Pendant 90 minutes, Joe Biden et Donald Trump ont débattu sur tous les sujets. Aucun des deux prétendants n’est officiellement investi par son parti respectif, mais le débat était très attendu. Une confrontation désastreuse pour Joe Biden qui est apparu diminué, mais qui ne devrait pas profiter à Donald Trump, estime le docteur en civilisation étasunienne Alexis Pichard.
Comme après chaque élection européenne, les dirigeants des 27 Etats membres de l’Union européenne devaient s’accorder sur leur candidat pour assurer la présidence de la Commission européenne. Malgré les tensions, notamment avec l’Italie, la sortante, Ursula von der Leyen, a été choisie pour un nouveau mandat. Elle doit encore obtenir la confiance de 361 des 720 députés européens élus le 9 juin pour confirmer son poste.
Des parlementaires redoutent le spectre d’une minorité de blocage au Conseil, dans l’hypothèse d’un gouvernement dirigé par le Rassemblement national, et allié à d’autres pays dirigés par des formations de droite radicale ou eurosceptiques. Plusieurs spécialistes estiment que ce scénario n’est pas le plus probable, et parient plutôt sur une perte d’influence.
En Italie, la Première ministre postfascite Giorgia Meloni propose une réforme constitutionnelle pour faire élire le chef du gouvernement au suffrage universel direct. Elle est accompagnée de deux autres réformes de la Constitution visant les régions et la magistrature. L’opposition est vent debout contre ces projets, qui instaureraient un régime politique unique au monde. Eclairages avec l’historienne spécialiste de l’Italie Ludmila Acone.
Ce 25 juin, le ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie a publié une liste de 81 médias européens désormais bloqués sur le sol russe. La Russie évoque des « contre-mesures » après l’interdiction de plusieurs médias pro-Kremlin dans l’Union européenne.