Interrogé sur le projet de loi « sécuriser internet », le ministre de la Transition numérique a confirmé la volonté de gouvernement de mettre en place des sanctions pour les sites pornographiques qui ne vérifient pas l’âge de leurs utilisateurs. Une proposition tirée des travaux de la commission d’enquête sénatoriale sur le porno.
Le Sénat a adopté la proposition de loi visant à réguler le secteur des influenceurs. Si tous les bancs ont salué une régulation bienvenue de « l’influence commerciale », la réglementation de la publicité au-delà des seuls influenceurs a pu faire débat.
Le Sénat se penche sur une proposition de loi qui doit renforcer le droit à l’image des enfants à compter du jeudi 10 mai. À l’heure de l’hégémonie des réseaux sociaux, l’autorité parentale est au coeur des débats parlementaires. D’autres propositions de loi similaires ont déjà été déposées.
Isabelle Lonvis-Rome, la ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, était invitée ce vendredi 5 mai de Public Sénat. Elle souhaite que la notion de contrôle coercitif, qui recoupe les comportements de prédation déployés par un homme pour assujettir sa conjointe, soit mieux prise en compte par la justice.
Pour mieux lutter contre les violences sexuelles dans le sport, le sénateur PS Sébastien Pla propose de permettre aux clubs sportifs de contrôler « en amont » le casier judiciaire des éducateurs et bénévoles, avant de faire appel à eux. Il a travaillé en lien avec l’ex-patineuse Sarah Abitbol.
Les sénateurs ont adopté à l’unanimité la proposition de loi issue de l’Assemblée visant à encadrer le « marketing d’influence » sur les réseaux sociaux. Ils ont porté de 6 mois à 2 ans d’emprisonnement la peine, si les interdictions publicitaires ne sont pas respectées ou si un influenceur dissimule sa véritable intention. L’objectif est de « lutter contre les dérives, les arnaques des influenceurs », explique la rapporteure, la centriste Amel Gacquerre.
Dans le cadre de la commission d’enquête sénatoriale sur le réseau social chinois TikTok, les sénateurs ont auditionné Tariq Krim, entrepreneur et spécialiste du numérique et des nouvelles technologies. L’occasion pour la commission d’affiner son approche sur la singularité et les risques liés à l’application chinoise.
Mercredi 3 mai, le ministre de l’Intérieur a défendu sa stratégie de lutte contre l’immigration illégale à Mayotte dans l’hémicycle du Sénat. L’opération « Wuambushu » prévoit l’expulsion du sol français de ressortissants étrangers arrivés illégalement à Mayotte, principalement en provenance de l’archipel des Comores. Une opération soutenue par les élus locaux mais qui suscite des tensions avec les autorités comoriennes.
37 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint ou de leur ex-conjoint depuis début 2023. Des statistiques qui font craindre une année noire. Pour tenter d’endiguer les choses, Isabelle Rome, la ministre chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, envisage de faire entrer un nouveau concept dans le code pénal : « le contrôle coercitif » ; et cela pourrait tout changer. Explications.
Réclamant plus de fermeté à l’égard des black blocks, le sénateur LR Bruno Retailleau pousse à nouveau pour exclure des manifestations des individus déjà condamnés pour des violences, à l’image des interdictions de stades prononcées par les préfets. En 2019, le Conseil constitutionnel avait retoqué une disposition identique, jugée disproportionnée.
Humoriste québécois débarqué en France il y a 25 ans, Anthony Kavanagh revient sur un début de carrière marqué par le racisme, les embûches qu’il a dû surmonter et la montée en puissance du wokisme dans les universités américaines. Cette semaine, Anthony Kavanagh est au micro de Rebecca Fitoussi dans l’émission d’entretien Un monde, un regard.
Dans un communiqué paru le 4 avril, l'intersyndicale nationale des internes appelle à une « journée nationale sans internes », ce vendredi 28 avril. Les différents syndicats de médecins internes réclament, à l’unisson, « que les médecins de demain soient reconnus à leur juste valeur : des acteurs incontournables du système de soins ».
À l’occasion de la sixième Conférence nationale du handicap, Emmanuel Macron a annoncé de nombreuses mesures pour améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap. Plusieurs axes majeurs sont identifiés, notamment l’accessibilité aux bâtiments publics.
Le Collectif Handicaps, qui rassemble une cinquantaine d’associations, ne participera pas à la Conférence nationale du handicap qui se tient ce mercredi après-midi à l’Elysée, dénonçant le manque d’ambition du gouvernement sur le sujet. Auprès de Public Sénat, le sénateur LR Philippe Mouiller, qui a longuement travaillé sur le financement et la mise en place des politiques médico-sociales dédiées aux personnes handicapées, évoque les enjeux autour de ce rendez-vous.
Le sénateur LR Stéphane Le Rudulier a déposé une proposition de loi « visant à offrir un congé décent en cas de décès d’un membre de la famille ». L’élu des Bouches-du-Rhône considère que la durée de trois jours actuellement prévue par la loi est insuffisante.
Dans un rapport publié en mars, le sénateur Éric Jeansannetas alertait sur les « difficultés majeures » que constituerait une généralisation du service nationale universel. Hier, dans les colonnes du Parisien, le chef de l’État a plaidé pour une « montée en charge progressive ».
Emmanuel Macron a redit son souhait de « sanctionner » les patients qui ne se présentent pas à leurs rendez-vous médicaux, dans un contexte où l’accès aux soins connait de fortes tensions sur l’ensemble du territoire. La Haute Assemblée a déjà fait plusieurs propositions en la matière. Mais pour les élus interrogés par Public Sénat, l’annonce du chef de l’Etat, goutte d’eau dans un océan de difficultés, se télescope au règlement arbitral rendu ce lundi sur l’augmentation du tarif de la consultation médicale, loin des revendications des syndicats.
Il les a accompagnés, interrogés, et est devenu au fil de leurs rencontres presque leur confident. Mais s’il promène déjà depuis plus de trente ans son élégance toute britannique sur le bord des cours de tennis, ou des patinoires, il n’a jamais cherché à devenir l’ami des sportifs. Pourquoi n’a-t-il jamais voulu aller au-delà ? Quelles limites s’impose-t-il ? Cette semaine Nelson Monfort est au micro de Rebecca Fitoussi dans l’émission d’entretien Un monde, un regard.
L’union des couples homosexuels ne fait plus débat : opposant d’hier, Gérald Darmanin reconnaît aujourd’hui s’être trompé. Alors que la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe fête ses 10 ans, retour sur les débats au Sénat en 2013, entre une droite qui craint pour le droit de la filiation et une gauche qui défend l’égalité par-delà les différences sexuelles… entre les envolées lyriques de Christiane Taubira et les débuts de la Manif pour tous.