Au même moment, Bruno Le Maire présentait le budget pour 2024 en Conseil des ministres et Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, présentait aux sénateurs de la commission des finances son avis sur ledit budget et sur la loi de programmation des finances publiques. Au Sénat, le Haut-fonctionnaire a pointé l’optimisme des prévisions macroéconomiques du gouvernement sur ces deux textes, et a alerté sur l’augmentation « spectaculaire » de la charge de la dette.
Conséquence de la fièvre sur les cours mondiaux du pétrole, la France comme ses partenaires européens subissent une nouvelle fois une note douloureuse dans les stations-services. Chacun réagit à sa manière, avec une pondération qui tranche avec l’urgence du printemps et de l’été 2022.
La progression des prix dans les magasins a peu ralenti en août. Après deux ans de forte inflation, le gouvernement aborde les prochains mois avec des marges de manœuvres budgétaires réduites.
La proposition que le gouvernement va soumettre au Parlement est loin de faire l’unanimité. Plusieurs parlementaires craignent des gains limités pour le pouvoir d’achat et une déstabilisation des stations-services indépendantes.
Depuis la chute de la banque américaine, les règles ont été renforcées et les banques doivent détenir davantage de fonds propres, pour mieux résister en cas de crise. Mais les Etats-Unis ont assoupli les conditions. Selon le président PS de la commission des finances du Sénat, « le système bancaire est mieux protégé, mais il ne faut pas que la digue saute ».
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé une nouvelle hausse de son principal taux directeur, porté à 4%. Public Sénat vous explique de quel manière ce mécanisme économique est supposé freiner la hausse des prix en Europe.
Ce mercredi matin, Ursula von der Leyen a annoncé le lancement d’une enquête visant les subventions publiques chinoises sur ses véhicules électriques. Résultat d’une stratégie industrielle et commerciale agressive, la rapide ascension de la Chine sur le marché des voitures électriques inquiétait les Européens, au premier rang desquels la France. Elle militait pour une réponse forte de l’Union, un moment combattue par l’Allemagne. Décryptage des enjeux qui entourent cette annonce.
Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, a fait savoir que le budget 2024 comprendrait une « taxation des surprofits » réalisés par les sociétés d'autoroute. En 2020, un rapport d’enquête du Sénat pointait déjà leur très forte rentabilité et préconisait un rééquilibrage.
Face à la flambée des prix des carburants, Bruno Le Maire a demandé ce jeudi à TotalEnergies de prolonger sa ristourne en 2024. Interrogé dans l’émission « Pourvu que ça dure » sur Public Sénat le 29 août, Patrick Pouyanné estime que « la mesure est efficace, elle est compréhensible et donc elle a beaucoup de vertus. (...) Si les Français la comprennent, pourquoi ne pas la pérenniser ? » ajoute le patron de TotalEnergies.
Avant même la présentation du budget 2024, un texte technique mais très politique va occuper brièvement le Parlement fin septembre : la loi de programmation des finances publiques 2023-2027. Après avoir échoué à faire adopter ce texte l’an dernier, le gouvernement va le réinscrire en comptant bien aller au bout cette fois.
La flambée continue. Après avoir baissé au printemps, les prix des carburants repartent à nouveau à la hausse. Selon les données du ministère de la Transition énergétique en date du 25 août, les prix du gazole ont atteint en moyenne les 1,8240 euro le litre. Ceux du super SP98 flirtent quant à eux avec les deux euros (1,9844 euro/ litre). Alors que Xavier Bertrand (LR) réclame une ristourne « pour tous » de 15 à 20 centimes sur le litre, les sénateurs estiment que l’Etat n’a plus les moyens financiers de déployer un tel dispositif.
Le gouvernement va recevoir des parlementaires de tous bords ce mardi, dans le cadre de la préparation du budget de l’année 2024. Un rendez-vous inédit, avec un ministre des Comptes publics nommé en juillet, et un 49.3 qui fait déjà parler de lui.
L’indice des prix à la consommation s’établit à + 4,8 % en un an. Une hausse plus importante qu’en juillet qui s’explique par l’augmentation des tarifs réglementés de l’électricité. Le secteur alimentaire continue de tirer l’inflation vers le haut. Pour tenter d’y faire face, Bruno Le Maire a annoncé le blocage de 5 000 références contre 1 500 auparavant.
Alors que l’INSEE a revu la croissance à la hausse pour le deuxième trimestre 2023, en l’évaluant à 0,5% au lieu de la stagnation à 0,1% prévue, les fondamentaux de l’économie française posent question. Ce regain de croissance semble assez conjoncturel et centré sur les entreprises – et non les ménages – dans un contexte de contraction inédite de la consommation, alors qu’à plus long terme, le chômage pourrait à nouveau augmenter. Interview avec Eric Heyer, économiste et directeur du département analyse et prévision de l’OFCE.
Lors de son interview à Nouméa dans les JT de 13h de TF1 et France 2, le président Emmanuel Macron a confirmé vouloir inscrire la baisse d’impôts des classes moyennes, promise en mai dernier, dans la prochaine loi de programmation des finances publiques. Si la réitération de son engagement visait à rassurer, l’annonce laisse les sénateurs dubitatifs. Ils s’interrogent sur le financement d’une telle mesure, alors que le gouvernement fait dans le même temps le serment d’un retour à la maîtrise des dépenses publiques.
Malgré le ralentissement de l’inflation, le spectre de la récession plane toujours sur la zone euro. La publication des indices PMI de juillet trace une trajectoire pessimiste pour la croissance des économies européennes. En cause, la faible consommation des ménages et une demande atone.
Olivia Grégoire, la ministre déléguée chargée du Tourisme, a annoncé 14 mesures pour lutter contre l’insuffisance des logements permanents. Le gouvernement veut surtout donner aux maires les moyens de contrôler les logements sur leurs communes, pour trouver l’équilibre entre logements touristiques et logements à l’année. « Ils croient brosser les maires », déplore Mickaël Vallet (PS), qui appelle à un engagement plus fort de l’Etat.
Les ministères de l’Économie et de la Transition énergétique ont annoncé une augmentation de 10 % des prix de l’électricité pour les ménages et les petites entreprises à compter du 1er août. Une première étape « raisonnable », selon les sénateurs LR, pour sortir du bouclier tarifaire.
Après les annonces de Bercy sur l’augmentation de la taxation de l’alcool, les sénateurs s’inquiètent. Pour un gain budgétaire assez modeste – quelques centaines de millions d’euros – les parlementaires spécialistes du sujet ont peur de fragiliser une filière en crise et ne croient pas vraiment à la justification de santé publique.
Alors que le gouvernement affiche une baisse des dépenses de 4,2 milliards d’euros, les parlementaires de droite en charge de l’examen budgétaire au Sénat contestent la pérennité de cet effort budgétaire. Celui-ci s’expliquerait simplement par la fin des mesures d’urgence mises en place pendant le covid et la crise énergétique. À gauche, on conteste un schéma de rigueur budgétaire et en appelle à lutter contre l’évasion fiscale.