Le 05 décembre 2023, dans un courrier adressé aux enseignants, l’ancien ministre de l’éducation nationale Gabriel Attal avait annoncé la mise en place de plusieurs mesures dès la rentrée de septembre 2024 , dans le but de mettre en place sa réforme appelée « choc des savoirs ». En réaction, de nombreuses mobilisations du corps enseignant et des parents d’élèves avaient suivi. Leurs revendications n’ayant pas encore été entendues, les enseignants ont appelé à la grève et à la mobilisation mardi 10 septembre contre les réformes éducatives et le « choc des savoirs », conduit par l’ancien ministre de l’éducation Gabriel Attal et l’actuelle ministre Nicole Belloubet.
Pour interdire les téléphones portables au collège, il faudra doter les établissements volontaires de casiers. Plusieurs départements refusent de les financer, et dénoncent une mesure prise sans concertation avec les élus locaux.
L’Education nationale va expérimenter l’interdiction du téléphone portable pour les collégiens. Une mesure déjà réclamée par une proposition de loi sénatoriale, mais critiquée par les syndicats enseignants.
Malgré les promesses du gouvernement pour garantir une école inclusive, de nombreux enfants en situation de handicap affrontent la rentrée sans solution de scolarisation adaptée. Parents et associations tirent une nouvelle fois la sonnette d’alarme.
À quelques jours de la rentrée des classes, la ministre démissionnaire de l’Education nationale, Nicole Belloubet, a fait le point sur les changements qui attendent les élèves et les personnels éducatifs. Toutefois, plusieurs réformes d’envergure ont été mises en suspend après la démission du gouvernement. Dans un contexte budgétaire incertain, Nicole Belloubet réclame également une « sanctuarisation » des crédits de l’Education nationale.
A moins de deux semaines de la rentrée scolaire, aucun Premier ministre n’a encore été nommé. C’est donc la ministre démissionnaire de l’éducation nationale, Nicole Belloubet, qui devrait être présente pour la rentrée scolaire. Une incertitude politique qui fait redouter des tensions pour la rentrée scolaire alors qu’un certain nombre de réformes impulsées par Gabriel Attal font leur apparition.
En conférence de presse pour présenter son programme en cas de nomination à Matignon, le président du Rassemblement National (RN) s’est longuement attardé sur le sujet de l’éducation. Souhaitant un « big bang » de l’autorité pour faire de l’école, un « asile inviolable », Jordan Bardella a annoncé qu’en cas d’accession au poste de Premier ministre, « les téléphones seront interdits de l’ensemble des établissements scolaires, dont les lycées ».
Ludovic Fortes, professeur d’EPS à la ville de Paris, a raconté sur le plateau de « Dialogue Citoyen » les raisons qui ont poussé l’équipe enseignante de l’école primaire des Épinettes à créer ce projet, et ce que celui-ci a apporté aux enfants.
Auditionnée par la commission d’enquête sénatoriale sur les influences étrangères, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a alerté sur « un accroissement des tentatives d’ingérences dans les établissements du ministère ».
Formulé en 13 recommandations, le texte propose notamment de rendre obligatoires les stages d’immersion pour les futurs enseignants du premier degré dès la licence, ainsi que d’ « inscrire la formation dans le temps long ». Objectif des sénateurs ? « Répondre à un déficit d’attractivité du métier d’enseignant ».
Une proposition de loi de la sénatrice PS de Paris, Colombe Brossel, propose de lutter contre le manque de mixité sociale et scolaire dans les établissements publics et privés. Le texte entend aussi garantir plus de transparence dans les procédures d’affectation du privé et donner des outils aux collectivités pour piloter leur politique en faveur de la mixité.
Dans le cadre de la mission d’information sur l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur la ministre Sylvie Retailleau était auditionnée par la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat. L’occasion pour la ministre de donner quelques statistiques concernant le suivi des procédures disciplinaires.
Deux ans et demi après la publication d’un rapport sénatorial sur les influences extra-européennes à l’université, la commission d’enquête sur les ingérences étrangères se penche de nouveau sur le sujet. Face à une menace de plus en plus diffuse et dans un contexte de forte autonomie des établissements, les recommandations des sénateurs peinent encore à s’appliquer.
Après la levée du blocage du campus parisien de Sciences Po par des étudiants pro-palestiniens, la direction de l’établissement a organisé ce jeudi un débat « démocratique » sur le rôle que doit tenir l’établissement face au conflit au Proche-Orient. En parallèle, le mouvement a commencé à essaimer dans d’autres établissements.
La parution d’une tribune signée par 70 présidents d’établissements d’enseignement supérieur dans Le Monde le 25 avril met en avant leur inquiétude face à l’ « instrumentalisation politique » de l’université. Publiée quinze jours après une audition très tendue au Sénat du président de France Universités sur l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur, ce texte est très mal reçu par la droite de l’hémicycle, alors que la gauche fait valoir son inquiétude face à une dérive « anti-libérale ».
Deux mois après le début du mouvement, l’intersyndicale enseignante appelait à une nouvelle journée de mobilisation ce lundi 22 décembre en Seine-Saint-Denis. Enseignants, syndicats et élus de gauche estiment que les solutions du gouvernement ne sont pas à la mesure des difficultés « hors normes » que connait le secteur de l’enseignement dans ce département.
Ce lundi 22 avril, Gabriel Attal était en déplacement à Nice afin de lancer l’expérimentation d’un internat éducatif à destination d’élèves décrocheurs au sein de la cité scolaire du Parc impérial à Nice. Il s’agit pour le Premier ministre « d’investir la prévention pour éviter la délinquance. ». Aux côtés d’Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, de Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’Etat chargée de la Ville et de Sarah El Haïry, ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, Gabriel Attal a explicité les conditions de mise en œuvre de cet internat.
Ce 10 avril, en ouverture de sa mission flash sur l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur, le Sénat entendait le président de France Universités et une professeure de philosophie membre du Conseil des sages de la laïcité. Une audition qui semble avoir choqué plusieurs sénateurs de droite, qui dénoncent le « déni total » de l’institution face à la recrudescence des actes antisémites.
Clé de l’émancipation et condition de la liberté pour certains, jugée stigmatisante et liberticide par d’autres, la laïcité agite les passions. Les jeunes y sont-ils moins attachés ? Qu’en comprennent-ils ? Hania Hamidi, secrétaire générale de l’UNEF, Maxime Loth, responsable du Printemps Républicain à Sciences Po Paris, Valentine Zuber, historienne des idées et de la liberté religieuse et Iannis Roder, professeur d’Histoire-géographie dans un collège de Seine-Saint-Denis en ont débattu dans l’émission « Avoir 20 ans »