Ce mardi, une frappe russe a tué plus de 20 civils dans un village de l’est de l’Ukraine. Un bombardement qui intervient quelques jours après que l'Ukraine a subi dimanche la plus grande attaque de drones et de missiles depuis le début de la guerre, faisant au moins cinq morts et frappant pour la première fois le siège du gouvernement à Kiev. Pour Public Sénat, le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale, tire le bilan de la « nouvelle tactique » russe en Ukraine.
Alors que la trentaine de pays de la coalition des volontaires, soutiens de l’Ukraine, réunis à l’Elysée, s’est mise d’accord sur des garanties de sécurité, l’issue du conflit dépend toujours de la stratégie de Donald Trump qui pour l’instant va d’échec en échec. Face au conflit ukrainien, que peut faire l’Europe ? On en débat avec nos experts cette semaine dans l’émission Ici l’Europe, diffusée sur France 24, LCP et Public Sénat (tous les samedis à 16h30)
Depuis le mois de juillet, le Royaume-Uni est le théâtre de mobilisations contre les migrants, accusés de mettre en danger les enfants et les jeunes filles. Ce 5 septembre, le Premier ministre Keir Starmer annonce remanier profondément son gouvernement. Comment comprendre ce phénomène, dans un pays qui a vu arriver à sa tête le parti travailliste il y a plus d’un an ? Eclairages de Florence Faucher, professeure de science politique à Sciences Po, directrice du centre d’études européennes et de politique comparée.
Pour la troisième fois depuis février, les membres de la « coalition des volontaires » se sont réunis ce jeudi pour discuter des garanties à apporter à l’Ukraine en cas de cessez-le-feu avec la Russie. Au sortir d’une réunion organisée en visioconférence avec le président Donald Trump, Emmanuel Macron a annoncé qu’une vingtaine de pays avaient donné leur aval à l’envoi de troupes militaires sur le sol ukrainien. Mais l’apport américain à ces « garanties de sécurité » reste encore flou.
Alors que Vladimir Poutine rencontre Xi Jinping en Chine après avoir vu Donald Trump en août, les pays qui soutiennent militairement l’Ukraine, réunis sous le nom de « Coalition des volontaires », se rencontrent ce jeudi en présence de Volodymyr Zelensky. L’objectif est de montrer que l’Ukraine est soutenue avant et après un potentiel cessez-le-feu, par des pays qui se rangent « dans le camp de la paix ».
La Chine organise depuis hier à Tianjin un sommet international réunissant des dizaines de pays eurasiatiques, dont plusieurs puissances réputées hostiles à l’Occident, comme la Russie, l’Iran, la Turquie et la Corée du Nord. Le grand rival indien est également présent. Quelle est la stratégie de Pékin avec ce sommet ? Eléments de réponse avec Valérie Niquet, chercheuse spécialiste de l’Asie, membre de la Fondation pour la Recherche stratégique.
Emmanuel Macron reçoit ce jeudi, son homologue allemand, à la veille d’un conseil de défense et de sécurité. Organisé à Toulon, l’événement réunit dix ministres de chaque gouvernement, afin d’évoquer les grands sujets du moment entre Paris et Berlin : défense, commerce, énergie. Mais entre un gouvernement français sur la sellette et un chancelier fragilisé dans sa coalition, les deux alliés historiques réussiront-ils à prendre des décisions ? Analyse du spécialiste des relations internationales et européennes, Patrick Martin-Genier
La capitale ukrainienne a subi d’intenses bombardements russes, dans la nuit de mercredi à jeudi, ayant fait au moins 23 morts. Des bâtiments diplomatiques de l’Union européenne et du Royaume-Uni ont été endommagés. Washington a dénoncé de “terribles attaques”.
Emmanuel Macron est en visite ce mercredi en Moldavie, avec ses homologues allemand et polonais. Le président français soutient la présidente moldave pro-européenne face aux menaces d’ingérence russe, à un mois des élections législatives dans ce petit pays frontalier de l’Ukraine. La Russie peut-elle faire basculer dans son giron la Moldavie, comme elle l’a fait avec la Géorgie ? Eléments de réponse avec le chercheur Florent Parmentier.
L'ambassadeur des États-Unis en France, Charles Kushner, critique “l’absence d’action suffisante” du gouvernement contre l’antisémitisme. Des accusations qui suivent à quelques jours d’écarts celles du Premier ministre israélien. Le Quai d’Orsay dénonce des propos “intolérables” et convoque Charles Kushner. Analyse du spécialiste de relations internationales Bertrand Badie.
Vingt et un Etats, dont la France et le Royaume-Uni, ont condamné ce jeudi 21 août le projet de colonisation israélien en Cisjordanie occupée. La construction de ces plus de 3 000 logements compliquerait la création d’un Etat palestinien.
Face à un allié américain imprévisible, l’Union européenne a annoncé au printemps dernier un plan de réarmement de sa défense de 800 milliards d’euros. Quelques mois plus tard, plusieurs questions subsistent sur la réalisation de ce plan et l’utilisation de ces financements.
Plongé dans la tourmente après la défaite de Kamala Harris à l’élection présidentielle de 2024, le parti démocrate se divise toujours entre son aile centriste et une aile progressiste. Des divisions qui paralysent la capacité des démocrates à s’opposer à Donald Trump et menacent l’avenir du parti.
La rencontre entre Volodymyr Zelensky, les dirigeants européens et Donald Trump, lundi 18 août à Washington, a ouvert la voie à une rencontre directe entre les présidents russes et ukrainiens sans pour autant laisser entrevoir le règlement concret du conflit.
Ce lundi soir Volodymyr Zelensky, accompagné de plusieurs dirigeants européens dont Emmanuel Macron s’entretient à Washington avec Donald Trump à la suite du sommet américano-russe avec Vladimir Poutine. Les discussions sur le règlement de la guerre en Ukraine s’annoncent houleuses.
A l’approche de l’ultimatum de Donald Trump fixé au 8 août, l’émissaire du président américain doit rencontrer Vladimir Poutine cette semaine. Malgré les menaces américaines, la Russie ne semble pas prête à négocier un cessez-le-feu. Explications avec Olivier Kempf, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique.
Alors que Donald Trump se félicite de l’entrée en vigueur imminente des accords concernant les droits de douane avec l’Union européenne, le président américain espère que l’accord permettra, à terme, une réindustrialisation des Etats-Unis. Un pari ambitieux qui pourrait néanmoins se retourner contre le président des Etats-Unis.
Après la déclaration de la France de reconnaître l’Etat de Palestine au mois de septembre, plusieurs pays suivent la dynamique lancée par Paris. Si jusqu’alors les Etats-Unis n’avaient pas réagi, le phénomène prenant de l’ampleur, Washington s’agace, menace et sanctionne.
Depuis la fin des combats avec Israël et les Etats-Unis il y a un mois, la république islamique accélère sa traque aux « ennemis de l’Etat ». Le nombre d’exécutions s’accélère, Téhéran sème la terreur. Pour David Rigoulet-Roze, le régime « lutte pour sa survie ».
Lundi 28 juillet, le président américain, Donald Trump a mis en garde son homologue russe lui donnant un délai de « 10 à 12 jours » pour proposer un règlement du conflit en Ukraine. Un durcissement de la rhétorique de Donald Trump qui semble néanmoins voué à l’échec faute de moyens de pression sur Vladimir Poutine.