Mardi 9 janvier, un groupe d’hommes armés a pris en otage les journalistes d’une télévision publique équatorienne. Le président a déclaré le pays en état de « conflit armé interne » et a déployé l’armée pour faire face à la violence des gangs de narco-trafiquants. Selon la chercheuse, Emmanuelle Sinardet, l’Equateur est dans un « continuum de violence qui va crescendo et sans discontinuer ».
Les 11 et 12 janvier, Israël sera jugé devant la Cour internationale de justice de La Haye. L’État hébreu répondra aux accusations de génocide à l’encontre des Palestiniens dans la bande de Gaza, portées par l’Afrique du Sud. Trois questions sur cette audience historique.
Alors qu’un responsable du Hamas, Saleh el-Harouri, a été assassiné dans la banlieue de Beyrouth, le risque d’une extension du conflit entre Israël et le Hamas n’a jamais été aussi proche. Décryptage avec Pierre Razoux, directeur académique de la Fondation méditerranéenne d’études stratégiques (FMES) et auteur de Tsahal, histoire de l’armée israélienne (Perrin)
Alors que la guerre entre la Russie et l’Ukraine fait rage pour un deuxième hiver consécutif, Public Sénat fait le point sur ce qui a changé cette année dans la société russe. Pour le général Dominique Trinquant, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, 2023 est « l’année des rebonds » pour Vladimir Poutine.
Alors que la guerre entre la Russie et l’Ukraine fait rage pour un deuxième hiver consécutif, Public Sénat fait le point sur ce qui a changé cette année dans la société russe. Pour Françoise Daucé, directrice de recherche à l'EHESS et directrice du Centre d'études des mondes russe, caucasien et centre-européen (CERCEC), la Russie traverse actuellement une transformation historique.
Ce 22 décembre, les troupes françaises ont définitivement quitté le Niger. Fait rarissime, Paris a également décidé de fermer son ambassade à Niamey. Après l’arrêt de l’opération Barkhane au Mali et l’évacuation des forces spéciales basées au Burkina Faso, cette nouvelle séquence acte le désengagement militaire de la France au Sahel.
En visite en Israël et dans les territoires palestiniens depuis le 19 décembre, Gérard Larcher et les présidents des groupes politiques ont visité le kibboutz de Kfar Aza, où de violents massacres ont été perpétrés par le Hamas le 7 octobre. Les lieux, déserts et silencieux, lourds des événements qui s’y sont produits, ont marqué les sénateurs.
Ce 10 avril, le Parlement européen se prononce sur une réforme de ses règles en matière d’accès au territoire. Ce pacte d’asile et migration, négocié entre les eurodéputés et les représentants des Etats membres, renforce largement les contrôles aux frontières de l’UE.
Le président du Sénat est en déplacement depuis mercredi 20 décembre en Israël et dans les territoires palestiniens. Gérard Larcher est accompagné de la quasi-totalité des présidents de groupe du Sénat, tous bords politiques confondus. Lors de la première étape de ce déplacement, la délégation s’est rendue au Parlement israélien, la Knesset. L’occasion pour le président du Sénat de porter un « message de solidarité et de compassion avec le peuple israélien ». Autre message porté par les sénateurs : le soutien de la position diplomatique de la France en faveur d’une solution à deux Etats.
Le président LR du Sénat Gérard Larcher se rend en Israël et les territoires palestiniens à partir de ce soir, pour une visite de deux jours. Accompagné d’une délégation de sénateurs, il devrait rencontrer notamment le Président de la Knesset Amir Ohana, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, mais aussi des familles d’otages du Hamas.
Depuis deux mois, les tirs contre des navires se dirigeant vers Israël se multiplient en mer Rouge. Leurs auteurs ? Les rebelles Houthis, qui contrôlent une partie du Yémen en guerre et ont rejoint « l’axe de la résistance » mené par l’Iran contre l’État hébreu, aux côtés du Hamas ou encore du Hezbollah.
Les sénateurs socialistes ont choisi le thème de la commission d’enquête dont ils seront à l’initiative. Rachid Temal a convaincu ses collègues d’ouvrir des travaux sur la façon dont la France se défend face aux risques d’influences et d’intrusions étrangères.
Au premier jour d’un sommet du Conseil européen, les 27 Etats membres doivent s’entendre sur l’ouverture des négociations en vue de l’entrée de l’Ukraine dans l’Union et sur un paquet d’aide de 50 milliards d’euros. En plus de ses divisions, l’Europe doit se réformer institutionnellement, observe Patrick Martin-Genier, enseignant à Sciences Po.
Alors que le parti de la Liberté de Geert Wilders a remporté les législatives aux Pays-Bas, les partis d’extrême droite poursuivent leur ascension au sein des pays européens. Ils pourraient sortir renforcés des prochaines élections européennes en juin 2024, mais restent pour l’heure divisés. « Extrême droite une ascension jusqu’où ? », c’est le débat, cette semaine, d’Ici l’Europe.
Presque deux mois après les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre, le poids de la diplomatie française et de la parole d’Emmanuel Macron interroge. En marge de la Cop 28 à Dubaï, le président de la République a mis en garde Israël contre une guerre qui pourrait « durer dix ans ».
La Commission européenne va prolonger l’autorisation du glyphosate jusqu’en 2033, faute d’une majorité qualifiée d’Etats-membres pour se prononcer pour ou contre son interdiction. Une décision dénoncée par les écologistes et qui s’ajoute à un rejet par le Parlement européen de la trajectoire de réduction des pesticides de 50% d’ici à 2030.
Emmanuel Macron s’est envolé le 30 novembre pour Dubaï, dans le cadre de la COP 28. Mais l’agenda du président sera aussi diplomatique. Il devrait multiplier les rencontres avec les dirigeants du Moyen-Orient, alors que les hostilités ont repris entre Israël et le Hamas.
Si le projet de Kiev d’intégrer l’Union européenne suscite le soutien et l’enthousiasme de bon nombre de pays européens, il pose également de sérieuses questions quant à la capacité du pays à remplir tous les critères et suscite surtout l’inquiétude de certains secteurs, comme l’agriculture. Une table ronde sur le sujet était organisée jeudi au Sénat.
Les négociations autour de la libération des otages permettent pour l’instant à la trêve de tenir, voire éventuellement de se poursuivre. Mais ces négociations sont aussi le signe de la victoire stratégique du Hamas sur Israël, selon le général Dominique Trinquand, spécialiste des relations internationales