La situation humanitaire de l’enclave palestinienne, qui a vu l’étau des restrictions imposées par Israël se resserrer drastiquement après l’attaque surprise du Hamas samedi 7 octobre, se dégrade rapidement. Alors que Tel-Aviv continue de bombarder la zone, plusieurs organisations internationales appellent à la mise en place d’un corridor pour acheminer eau potable, nourriture et médicaments.
La mobilisation en masse de réservistes en Israël est probablement le prélude à une intervention militaire d’ampleur en préparation. Le spécialiste Pierre Razoux, directeur académique de la Fondation méditerranéenne d’études stratégiques, rappelle que ces chiffres sont inédits depuis la guerre du Kippour en 1973.
C’est l’une des pierres angulaires du système de défense antiaérienne israélien, mais il a été sérieusement mis en difficulté lors des attaques du Hamas, survenues les 7 et 8 octobre.
Pour le député européen, il y a trop d'incertitudes sur la destination réelle des aides apportées par la France et l’Europe, et le risque de financer indirectement le Hamas est trop important. Il se montre en revanche plus prudent sur le financement de l’organisation terroriste par le Qatar.
Pour le spécialiste des réseaux sociaux Thomas Huchon, la vague de fausses informations qui s’est diffusée ces derniers jours sur X (Twitter) en rapport avec l’actualité dramatique au Proche-Orient est la conséquence des ajustements décidés par Elon Musk ces derniers mois. Ce journaliste d’investigation dénonce un engrenage qui facilite la mise en avant de contenus non vérifiés et manipulés.
Le président du groupe LR au Sénat souhaite mettre des mots sur le drame qui a touché Israël, samedi 7 octobre, et montrer ainsi la solidarité de la France avec le peuple israélien.
Lors des questions au gouvernement du 11 octobre, le sénateur centriste Hervé Marseille a interpellé la Première Ministre sur l’implication du Qatar et de l’Iran dans les attaques terroristes du Hamas contre Israël survenues le 7 octobre.
Raphaël Morav, ambassadeur, chargé d’affaires pour Israël en France, a assisté aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat. Il soutient la qualification de « crime contre l’humanité » utilisée par la droite sénatoriale pour définir l’attaque du Hamas.
Le sénateur LR des Hauts-de-Seine a appelé le président de la République et la Première ministre à « utiliser les mots » de « crimes contre l’humanité » pour caractériser les attaques perpétrées par le Hamas en Israël. « C’est bien le minimum », a estimé le parlementaire.
La Première ministre Elisabeth Borne a rendu hommage aux victimes des attaques du Hamas contre Israël du 7 octobre, à l’occasion des questions au gouvernement au Sénat. Mercredi 11 octobre au matin, le bilan s’élevait à près de 1000 morts, côté israélien comme du côté gazaoui. Au cours de son hommage, Elisabeth Borne a annoncé un nouveau bilan des victimes françaises : 10 morts et 18 « dont nous sommes sans nouvelles ».
Juste avant les questions au gouvernement, le Sénat a procédé à une minute de silence en solidarité avec les victimes des attaques terroristes du Hamas, survenues le 7 octobre, en Israël.
Le ministre de l’Intérieur a confirmé mardi soir que le Nouveau parti anticapitalisme (NPA) était visé par une enquête pour apologie du terrorisme suite à son communiqué de réaction à l’attaque du Hamas sur Israël.
Israël a lancé sa contre-offensive après l’attaque d’ampleur menée ce week-end, sur son territoire, par le Hamas. Public Sénat revient sur les principaux termes utilisés pour expliquer le conflit israélo-palestinien.
Invité le 10 octobre sur le plateau de Public Sénat, le général Dominique Trinquand qualifie les attaques du Hamas contre la population israélienne de « crimes contre l’humanité ». Alors que les autorités israéliennes annoncent plus de 1 000 morts dans les attaques perpétrées depuis le 7 octobre, la question de la qualification des crimes commis se pose.
Après les attaques terroristes du Hamas sur Israël, et la contre-offensive israélienne sur la bande de Gaza, la perspective d’une recrudescence d’actes antisémites sur le sol français refait surface. Pour le président du Fonds social juif unifié, un renforcement de la vigilance s’impose, « en raison des évènements du passé ».
Depuis le lancement des attaques du Hamas le 7 octobre, les erreurs du Premier ministre israélien dans ces tragiques événements sont pointées du doigt. De quoi Benjamin Netanyahou est-il responsable ? Alors que l’heure est à l’union nationale, son gouvernement peut-il résister à la crise ?
Paris et Tel-Aviv ont tissé des rapports depuis la naissance de l’Etat hébreu, rapports marqués à la fois par la volonté de la France de maintenir une politique étrangère tournée vers le monde arabe et par sa position sur le conflit israélo-palestinien. Vue d’ensemble.
Après un imbroglio au sein des instances européennes, l’Union européenne a annoncé la « révision » et non la suspension de son aide à la population palestinienne. Chez les LR, le sujet fait débat. Eric Ciotti veut suspendre l’aide française, les sénateurs Roger Karoutchi et Cédric Perrin, président de la commission des affaires étrangères, sont pour suspendre l’aide européenne. Mais pour Jean-François Rapin, président de la commission des affaires européennes, ce serait « une erreur ».
En marge du séminaire franco-allemand à Hambourg, le président de la République a été interrogé sur les disparus et les otages français retenus par le Hamas.
La vague d’attaques du groupe islamiste devrait avoir une première conséquence géopolitique en freinant le rapprochement que Riyad et Tel Aviv ont tenté d’opérer ces derniers mois.