Tous les articles International (796)

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4min

International

Lutte contre les violences faites aux femmes : en Europe, pas de définition commune du viol

Alors que la lutte contre les violences faites aux femmes est une cause de plus en plus partagée en Europe, certains chiffres sont toujours inquiétants et les Etats-membres de l’Union européenne ne réussissent pas à s’accorder pour faire front commun face à ces violences et notamment la définition du crime de viol. Caroline de Camaret et Alexandre Poussart en débattent avec leurs invités dans l’émission Ici l’Europe.

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5min

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Droit à l’IVG : « Plus d’une femme sur deux ne dispose pas de son corps librement dans le monde »

La délégation aux droits des femmes du Sénat organisait, ce jeudi, plusieurs tables rondes sur le droit à l’avortement et son accès à travers le monde. L’Etat des lieux est plutôt inquiétant pour les droits sexuels et reproductifs qui sont en recul dans de nombreux pays, alors qu’en France, un projet de loi constitutionnelle visant à inscrire l’IVG dans le texte fondamental de la Ve République, est annoncé pour la fin de l’année.

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THE HAGUE Netherland Election
7min

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Victoire de l’extrême droite aux Pays-Bas : « Il y aura un affaiblissement de l’Europe »

Aux Pays-Bas, Geert Wilders et son parti d’extrême droite sont arrivés en tête des élections législatives, remportant 35 sièges, portés par un discours anti-immigration. Pour le politologue Gilles Ivaldi, spécialiste de l’extrême droite et des populismes européens, ce résultat électoral symbolise un phénomène d’ampleur sur tout le continent.

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Israel French president Emmanuel Macron visit
8min

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Libération d’otages à Gaza : « Les Israéliens ne veulent pas que la pause humanitaire vienne hypothéquer leurs opérations militaires »

Un accord passé dans la nuit de mardi à mercredi entre Israël et le Hamas devrait permettre la libération de femmes et d’enfants détenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. Interrogé par Public Sénat, David Rigoulet-Roze, spécialiste du Moyen-Orient, décrypte les enjeux stratégiques derrière ce cessez-le feu temporaire.

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3min

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Film des attaques du 7 octobre : « Vous comprenez l’envie de haine et de vengeance, mais il faut garder la tête froide », selon Francis Szpiner

A l’appel de Roger Karoutchi, président du groupe d’amitié France-Israël, les images de l’attaque du 7 octobre ont été projetées au Sénat, mardi soir. Les élus ont été profondément choqués. « Ce qui est effrayant dans ce que nous avons vu hier, c’est l’effet de masse, l’accumulation et surtout la joie autour du crime », témoigne le sénateur LR, Francis Szpiner.

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Yemen Israel Palestinians
4min

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Pourquoi des Houthis ont-ils pris d’assaut un navire dans la Mer Rouge ?

Ce groupe yéménite, en guerre contre Israël, s’est félicité d’avoir pris le contrôle, dimanche, d’un navire présenté comme Israélien, dans un assaut spectaculaire. Mais le bateau s’avère sous exploitation japonaise, et ne compte aucun Israélien à son bord.

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Mideast Israel Palestinians
3min

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Images des attaques du 7 octobre diffusées au Sénat : « Il est important de connaître la vérité », plaide Roger Karoutchi

Ce mardi, à l’appel de Roger Karoutchi, président du groupe d’amitié France-Israël, les images de l’attaque du 7 octobre sont projetées au Sénat. Pour le sénateur LR, cette initiative vise à « rappeler la réalité des choses et du terrain », surtout quand « on voit que certains renvoient tous les acteurs dos à dos »

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3min

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L’Union européenne est-elle “fatiguée” de soutenir l’Ukraine ? 

Alors que l’attention des puissances mondiales se concentre sur le conflit au Proche-Orient, la guerre en Ukraine se poursuit loin des caméras. Les États membres de l’Union européenne continuent de soutenir l’armée ukrainienne même s’ils ne sont pas tous d’accord sur la stratégie à adopter. Le soutient aux forces ukrainiennes est-il en train de marquer le pas ? C’est le débat de l’émission Ici l’Europe.

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Paris: Macron and Netanyahou during a press conference at Elysee Palace
5min

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Conflit Israël-Hamas : « Il y aura une présence à Gaza, mais ce ne sera pas une occupation »

« Je pense qu’Israël aura, pour une période indéterminée, la responsabilité globale de la sécurité [à Gaza], car nous avons vu ce qu’il se passe lorsque nous ne l’avons pas », a déclaré hier le Premier ministre Israélien, Benjamin Netanyahou à l’occasion de sa première interview accordée à un média américain, en l’occurrence ABC News. Sans donner plus de précision sur le dispositif militaire que cela pourrait impliquer, Benjamin Netanyahou cherche à s’assurer que « ceux qui ne veulent pas poursuivre la voie du Hamas » gouvernent Gaza à l’avenir. Une interview qui fait suite à l’entretien entre Benjamin Netanyahou et le président des Etats-Unis, Joe Biden, le 6 novembre. Faut-il alors interpréter ces déclarations comme un retour durable d’Israël dans la bande de Gaza, un territoire que l’Etat hébreu a quitté en 2005 ? Peu probable dans la mesure où Joe Biden prévenait, le 16 octobre, qu’une nouvelle occupation de Gaza serait une erreur pour Israël.  « Les précédentes interventions ne prévoyaient pas de s’impliquer militairement comme actuellement » « Dans la mesure où la question du Hamas est une menace existentielle pour Israël, Benjamin Netanyahou fait savoir que les Israéliens ne vont pas laisser passer la menace et entendent sécuriser la zone. Les Israéliens ne comptent pas laisser un deuxième 7 octobre arriver », explique Elizabeth Sheppard Sellam, maîtresse de conférences en relations internationales spécialisée dans les questions de défense et de lutte contre le terrorisme. L’enjeu pour le Premier ministre Israélien consiste donc à assurer la sécurité d’Israël une fois les opérations terminées comme ce dernier le précisait à ABC News : « Lorsque nous n’avons pas cette responsabilité en matière de sécurité, nous assistons à l’éruption de la terreur du Hamas à une échelle que nous ne pouvions pas imaginer. » Alors que le Hamas contrôle la bande de Gaza depuis 2006 après sa victoire aux élections et l’élimination de ses rivaux, l’armée israélienne est déjà intervenue militairement dans le territoire palestinien en 2008, 2012 et 2014. « Les précédentes interventions ne prévoyaient pas de s’impliquer militairement comme actuellement. Donc il y a un changement dans l’approche et la stratégie militaire, on n’a jamais vu un appel global des réservistes comme cela depuis 2006 », rappelle Elizabeth Sheppard Sellam.  « Le coût d’une occupation est extrêmement élevé » L’ampleur de l’occupation militaire doit-elle alors faire craindre une occupation totale de Gaza par l’armée israélienne ? Encore une fois, l’incertitude règne et il est encore impossible de savoir si Israël arrivera à accomplir ses objectifs militaires et éradiquer le Hamas dans la mesure où une grande partie de ses dirigeants ne se trouve pas à Gaza. Surtout, une occupation aurait un impact économique majeur pour Israël compte tenu de l’ampleur de la mobilisation des réservistes. « Les Israéliens n’ont pas envie de garder l’armée mobilisée sur la durée. Le coût d’une occupation est extrêmement élevé et la mobilisation a un impact sur l’économie », analyse Elizabeth Sheppard Sellam, « il y aura une présence israélienne sur place, d’une façon ou d’une autre, mais ce ne sera pas une occupation avec une mobilisation militaire importante. » En parlant d’assumer la responsabilité de la sécurité à Gaza, le premier ministre Israélien doit également répondre aux critiques sur sa gestion des forces militaires et notamment la répartition des effectifs entre la frontière de Gaza et la Cisjordanie. Benjamin Netanyahou ne devrait donc pas aller à l’encontre de la position américaine sur une occupation de la bande de Gaza et maintenir une importante présence militaire dans le territoire palestinien. « Il ne faut pas oublier qu’il y a un soutien logistique américain sur place qui apporte à la fois conseil et matériel, donc ils vont forcément être écoutés », estime Elizabeth Sheppard Sellam. Plusieurs options restent alors envisageables et « même si nous sommes encore dans le flou, les Américains essaieront sans doute d’avoir une approche inédite », estime Elizabeth Sheppard Sellam qui ajoute que « l’option d’un mandat international pourrait être proposée, mais les Israéliens ne devraient pas être prêts à accepter ». Vers un retour du Fatah à Gaza ? Alors que la première incursion terrestre a eu lieu le 26 octobre devrait se prolonger, l’Autorité palestinienne et le Fatah pourraient avoir un rôle à jouer dans une future « administration » de la bande de Gaza. Pour rappel, l’Autorité palestinienne administre une partie du territoire de la Cisjordanie et y dispose de forces de sécurité. « Le Fatah [qui est à la tête de l’Autorité palestinienne et dirige la Cisjordanie] reconnaît l’existence d’Israël et son droit à la sécurité ». A l’occasion d’une audition au Sénat américain le 31 octobre, Antony Blinken, Secrétaire d’Etat, a évoqué la possibilité pour l’Autorité palestinienne de reprendre le contrôle de la bande de Gaza : « Le plus logique serait qu’une Autorité palestinienne revitalisée soit chargée de la gouvernance et, en fin de compte, de la sécurité de la bande de Gaza ». Une option à laquelle se refuse pour l’instant l’Autorité palestinienne en l’absence d’une solution politique globale pour le conflit israélo-palestinien.

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ISRAEL-LEBANON-BORDER-TENSIONS
5min

International

Guerre Israël-Hamas : le Hezbollah « maintient la pression sans déclencher les hostilités »

Pour la première fois depuis l’attaque du Hamas en Israël, alors que la tension monte aussi à la frontière entre Israël et le Liban, le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah s’exprimait à la télévision. Mais derrière des propos en apparence belliqueux, l’historien Pierre Razoux estime que « l’intérêt du Hezbollah, c’est avant tout le Liban ».

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