Le 3 septembre dernier, dans la ville de Malmö au sud de la Suède, le militant anti-islam Salwan Momika a piétiné puis incendié un exemplaire du Coran au cœur d’un quartier à l’importante population immigrée. Des violences ont éclaté suite à cet acte provocateur. En réaction à une série d’évènements similaires en Suède et au Danemark, le ministre de la justice danois Peter Hummelgaard vient de proposer un projet de loi interdisant la dégradation en public de livres et symboles religieux. Explications avec Olivier Hanne, chercheur en islamologie à l’Université de Poitiers.
De retour du corridor de Latchine, seul lien entre l’Arménie et le Haut-Karabagh, quinze élus français dont le président des sénateurs Les Républicains appellent Emmanuel Macron et la communauté internationale à agir pour que l’Azerbaïdjan arrête son « opération d’épuration ethnique ».
Le président gabonais Ali Bongo a été renversé ce mercredi par un commandement militaire. Remplacé par le chef de la garde présidentielle, il est en résidence surveillée à Libreville. Si la France condamne le coup d’État, soutenir Ali Bongo, accusé d’avoir manipulé les résultats de l’élection présidentielle, entrerait en contradiction avec la position diplomatique défendue au Niger depuis le putsch contre Mohamed Bazoum.
Un convoi subventionné par de nombreuses collectivités françaises doit arriver mercredi 30 août au corridor de Latchine qui relie le Haut-Karabakh à l’Arménie, mais qui est bloqué depuis le 12 décembre par l’Azerbaïdjan. Des sénateurs français dénoncent un « génocide » et une « épuration ethnique » de l’Azerbaïdjan sur les Arméniens de cette région.
Ce lundi, la juge Tanya Chutkan a tranché sur la date de l’audience de Donald Trump dans l’affaire de l’assaut contre le Capitole. Le procès débutera le 4 mars 2024, soit la veille du « Super Tuesday », à l’occasion duquel une dizaine de primaires seront organisées dans le cadre de la course à la Maison Blanche. Pour l’historienne et politologue spécialiste des Etats-Unis Nicole Bacharan, Donald Trump jouera son avenir judiciaire lors de l’élection suprême.
Pour les institutions internationales, Taïwan n’est pas reconnue comme un pays et se trouve donc exclu des grandes instances telles que l’ONU et l’OMS. Pourtant, à l’inverse de la Chine, Taïwan est une démocratie libre, où le peuple a le droit de décider qui gouverne. Là où la Chine, impose, contrôle et désinforme, Taïwan joue la carte de la transparence. Une ambition démocratique rendu possible grâce au numérique comme le présente le documentaire « Taïwan, démocratie numérique » du réalisateur japonais Kenichi Watanabe.
Très active dans la guerre en Ukraine pour le compte de la Russie, la milice Wagner fondée par Evguéni Prigojine se retrouve sans chef après l’explosion suspecte de son avion entre Moscou et Saint-Pétersbourg mercredi 23 août. Si rien n’est encore certains, des experts estiment que Wagner est voué à se substituer à d’autres sociétés de sécurité privée.
Le 2 août à l’aube, des attaques de drones russes ont provoqué d’importants dégâts sur les infrastructures portuaires ukrainiennes du Danube. D’après les autorités ukrainiennes, Kiev a également été visée par des appareils explosifs, mais les engins auraient été abattus par l’armée ukrainienne.
Alors que les évacuations de ressortissants français au Niger se poursuivent mercredi 2 août, Gérard Larcher le président du Sénat critique vivement « les discours de haine à l’encontre de la France » et apporte son soutien au président élu Mohamed Bazoum.
Au sixième jour du coup d’État militaire au Niger ayant renversé le président élu Mohamed Bazoum, les pressions s’accentuent. Paris a amorcé une opération d’évacuation de ressortissants français et européens tandis que le Burkina Faso et le Mali, pays voisins dont les pouvoirs en place sont également issus de coups d’États, ont mis en garde contre toute intervention armée. Éclairage auprès de plusieurs experts.
Cinq jours après le coup d’État militaire au Niger ayant renversé le président élu Mohamed Bazoum, les pressions internationales sur les putschistes pour un rétablissement de l’ordre constitutionnel se multiplient. De son côté, la junte militaire accuse Paris de vouloir "intervenir militairement". Point sur la situation aux côtés de Léonard Colomba-Petteng, doctorant au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po Paris.
Le Niger est dans une situation politique confuse suite à la prise de pouvoir revendiquée par les militaires de la garde présidentielle. Dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, la suite des évènements est suivie de très près par la France présente militairement et économiquement dans le pays.
Les 27 et 28 juillet, Vladimir Poutine reçoit, dans le cadre du sommet Afrique / Russie, 17 chefs d’Etats africains ainsi que plusieurs dizaines de délégations. Un point d’étape majeur pour la relance de la coopération russo-africaine après un premier sommet en 2019. Quatre ans après la première rencontre, Djenabou Cissé, chargée de recherche Afrique à la Fondation pour la recherche stratégique, revient sur les enjeux de ce sommet, en particulier du point de vue des Etats africains.
Portée par le gouvernement de Benyamin Netanyahou, la réforme de la justice est au cœur de toutes les discussions depuis le début de l’année et rencontre une opposition sans précédent dans le pays. Lundi 24 juillet, la Knesset a adopté une des dispositions phares, et hautement contestée, de cette réforme, venant supprimer la possibilité pour les magistrats d’annuler des décisions gouvernementales qu’ils jugeraient « déraisonnables ».
Ce 23 juillet, les Espagnols devront voter pour élire le Parlement. Un scrutin décisif pour lequel le clivage droite-gauche revient en force. Après les élections régionales du 28 mai, le Parti Populaire et Vox confirment leur rapprochement et pourraient gouverner ensemble. Le Parti Populaire, parti conservateur s’est rapproché du parti d’extrême-droite Vox fondé en 2013. Explications des raisons de la montée de l’extrême-droite en Espagne par Maria Elisa Alonso, enseignante-chercheuse à l’Université de Lorraine et spécialiste des partis politiques espagnols.
Après la fin de l’accord sur l’exportation des céréales depuis l’Ukraine, des déclarations russes et ukrainiennes semblent traduire une montée des tensions en mer Noire. Les navires commerciaux se retrouvent plongés dans les déclarations belliqueuses des deux pays. Mais Igor Delanoë, directeur adjoint de l’Observatoire franco-russe, les voit plus comme une démonstration de force qu’une réelle montée des tensions.
En déplacement en Tunisie, une délégation menée par la présidente de la Commission européenne a signé, le 16 juillet, un mémorandum entre l’Union européenne et la Tunisie. L’accord repose sur cinq piliers renvoyant chacun à des secteurs de coopération. Le principal volet de l’accord porte sur l’octroi d’une somme de 105 millions d’euros à la Tunisie en échange de la surveillance des frontières extérieures de l’UE. Une approche qui fait son chemin.
Après le modèle danois, les politiques français pourront peut-être bientôt s’inspirer d’un autre modèle très ferme en termes d’immigration, comme le prévoit la nouvelle loi britannique.
Conclu en juillet 2022, quelques mois après le début de la guerre en Ukraine, l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes et la mise en place d’un corridor maritime avaient permis d’arrêter l’augmentation massive des prix des denrées alimentaires. Depuis, l’accord a été renouvelé plusieurs fois, non sans mal, grâce notamment à la médiation des Nations unies et de la Turquie. Le 17 juillet, la Russie a annoncé ne pas renouveler sa participation à l’accord.
Les pays de l’Union européenne et de la CELAC (Etats d’Amérique latine et des Caraïbes) se réunissent ces 17 et 18 juillet, à Bruxelles, pour renforcer la coopération entre les deux continents. En parallèle, ce premier sommet depuis 2015 pourrait être l’occasion de relancer l’accord de libre-échange avec le Mercosur.