Le président du MoDem a été désigné par Emmanuel Macron pour devenir Premier ministre, un peu plus d’une semaine après la censure du gouvernement de Michel Barnier. Public Sénat vous a fait vivre en direct la passation de pouvoir entre le nouveau chef de gouvernement et son prédécesseur. Les temps forts en vidéos.
La sénatrice LR des Hauts de Seine, Christine Lavarde a réagi au micro de Public Sénat à la nomination de François Bayrou et esquisse le défi qui l’attend. « Il faut que chacun mette de l’eau dans son vin et accepte des choses qui ne sont pas forcément dans son ADN propre.
Le Premier ministre François Bayrou, tout juste nommé par Emmanuel Macron, a assuré qu'il y avait « un chemin à trouve » menant à la « réconciliation nécessaire » du pays.
Le porte-parole du Parti communiste désapprouve le choix d’Emmanuel Macron de nommer François Bayrou. Il ajoute que si le nouveau chef du gouvernement ne veut pas rediscuter de la réforme des retraites, « ce sera censure automatique ».
« Nous ne participerons pas à son gouvernement, ça a été très clair », réagit le président du groupe PS du Sénat, suite à la nomination de François Bayrou comme premier ministre. Il souhaite « être reçu le plus rapidement possible par François Bayrou ».
La porte-parole du groupe Ensemble pour la République (EPR) indique que les relations de travail avec le MoDem, le parti du nouveau chef du gouvernement, sont « saines » depuis 2017.
« Nous avions indiqué que nous étions prêts à ne pas censurer a priori une personne issue de la droite et du centre », rappelle le Président du Rassemblement national, qui se réjouit que François Bayrou ait fait de la proportionnelle « le combat de sa vie ».
Quelques minutes après la nomination de François Bayrou à Matignon, le président du groupe centriste du Sénat, Hervé Marseille s’est réjoui de voir « un authentique centriste » exercer cette responsabilité. Il l’appelle à trouver des compromis avec la droite et la gauche « pour pas être dépendant du RN ».
Après de longues consultations, Emmanuel Macron a nommé ce vendredi 13 décembre l’un de ses plus proches alliés comme nouveau Premier ministre, le maire MoDem de Pau François Bayrou.
Pour le président socialiste du département de Seine-Saint-Denis, Emmanuel Macron devrait admettre « que les Français, consultés à trois reprises en juin et juillet, l’ont sanctionné ». Une éventuelle nomination de François Bayrou, reçu à l’Élysée ce vendredi matin, serait donc un mauvais signal.
Le vote de la motion de censure n’a pas seulement fait tomber le gouvernement Barnier. Il empêche l’adoption de nombreux dispositifs, notamment toutes les mesures d’aides. Les agriculteurs et la Nouvelle Calédonie en font les frais, comme l’indexation de l’impôt sur le revenu. Il faudra attendre un nouveau budget, en début d’année, pour y remédier.
Dans le contexte du procès des assistants parlementaires du FN, Jordan Bardella se voit refuser la reconduction de François Paradol, son directeur de cabinet, comme assistant parlementaire local. « Le Parlement européen est devenu plus regardant sur les activités du RN », indique Olivier Costa, spécialiste de l’Union européenne.
Invité de la matinale de Public Sénat, Mathieu Darnaud, président du groupe Les Républicains au Sénat, a répété ce jeudi que son parti ne participerait pas à « un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche et porterait le programme du Nouveau Front populaire ». Le responsable pointe « l’irresponsabilité » des forces politiques qui ont voté la censure.
Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.
Au moment où le chef de l’Etat s’apprête à nommer un nouveau premier ministre, Emmanuel Macron a reçu ce mercredi à déjeuner les sénateurs Renaissance, à l’Elysée. Une rencontre prévue de longue date. L’occasion d’évoquer les collectivités, mais aussi les « 30 mois à venir » et les appétits pour 2027…
Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, réclame un Premier ministre de gauche, alors que LFI refuse de se mettre autour de la table pour travailler sur la mise en place d’un gouvernement, préférant pousser pour une démission du chef de l’Etat. Ce mercredi, députés et sénateurs PS se sont réunis alors que le nom du nouveau chef de gouvernement pourrait tomber d’un instant à l’autre.
Si une semaine après le renversement du gouvernement Barnier, Emmanuel Macron est sur le point de nommer un nouveau Premier ministre, la situation politique française inquiète particulièrement les eurodéputés à Bruxelles que certains comparent à celle en Allemagne.
La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a assuré ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres qu’Emmanuel Macron a acté qu’il n’y avait pour le moment pas « de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui » pour gouverner. Mais, après les consultations des responsables de partis mardi, « le président continue à écouter et à tendre la main ».
Si le président de la République dit ne pas souhaiter cette hypothèse avant 2027, un blocage durable de l’Assemblée nationale pourrait le contraindre à déclencher de nouvelles élections législatives. Explications.